Enregistré à l'Eglise Saint-Augustin-de-Mirabel au cours de l'hiver 2017, l'album met en évidence le gracieux amalgame du jeux des musiciens et des sonorités de leurs instruments, tout d'abord dans le trio de Jacques Ibert, vif et aérien, puis dans celui, tout en contraste, d'Henriette Renié - une compositrice reconnue pour la virtuosité de ses oeuvres - dans lequel la harpe s'élève au rang d'instrument soliste. La fougueuse Danse des lutins pour harpe seule de la même compositrice, ainsi que l'intense Passacaglia pour violon et violoncelle de Johan Halvorsen, inspiré de la Suite de clavecin n°7 en sol mineur de Händel, permettent d'apprécier la musicalité et l'immense talent des trois musiciens, que l'on retrouvera une dernière fois dans une transcription tout en délicatesse du lied Lob der Tränen de Schubert. (Electre)

Quatre vingt ans après le premier Concours Eugène Ysaÿe à Bruxelles, le mois de mai 2017 a vu se présenter 68 violoncellistes de 22 nationalités différentes qui se sont portés candidats à la succession de David Oïstrakh et Emil Gilels, premiers gagnants des Concours Reine Elisabeth de violon et de piano. Après un mois intense d'épreuves devant un jury composé notamment de Mischa Maisky, Gary Hoffman, Truls Mork, Pieter Wispelwey, Gautier Capuçon, Henri Demarquette, David Geringas, Natalia Gutman, Frans Helmerson, le verdict est tombé et c'est le Français Victor Julien-Laferriere qui gagne le Premier Prix ! Signe évident de la domination de l'école du violoncelle français pour ce premier Concours, ce n'est pas moins de quatre ressortissants de l'Hexagone qui étaient en finale. Le coffret aux couleurs très "bleu blanc rouge", reprend une sélection des meilleurs moments des différentes épreuves, avec orchestre ou en musique de chambre. Il présente un programme varié qui reflète l'ensemble du répertoire écrit pour violoncelle depuis J.S. Bach jusqu'aux créations contemporaines. (Electre)