Oswald vivait en paix avec ses habits..., non, je veux dire avec ses amis, jusqu'à l'arrivée d'un singe tyrannique. Le paradis se transforme alors en envers, mais non, en enfer... Drôlerie des lapsus, plaisir des primes...rimes, poésie des images, l'enfant entre immédiatement dans le jeu, participant pleinement à la lecture des aventures de ce petit singe auquel il peut facilement s'identifier. Classique de la littérature suédoise, non, je veux dire danoise, publié peu après la guerre, Oswald le singe a déjà été traduit en diphtongues, heu, non, en dix langues. L'intention de l'auteur transparaît clairement, car au-delà de l'humour et de la fraîcheur des illustrations, au-delà du plaisir de jouer avec les mots, cet album est par son histoire une première leçon de résistance contre toute forme d'oppression... Un demi s'il vous plaît ! (Livres jeunes aujourd'hui)

A douze ans, Bau connaît toutes les danses traditionnelles de son peuple, les Bochimans, à l'exception de celle de l'antilope des pluies. Mais elle est si jeune encore et c'est si dangereux...Alors qu'une terrible sécheresse frappe le pays, avec l'aide de sa grand-mère et de sa magie, elle part en quête d'un savoir qu'elle acquiert au cours d'un rêve initiatique. Un beau récit très bien mis en valeur par une large illustration (format oblong) dans les tons ocres, stylisée, qui traduit bien le rythme des danses de la jeune fille, de sa course à travers le désert du Kalahari, de son initiation. Il y a là une force cousine des récits mythologiques et des peintures que l'on trouve dans les grottes venues du fond desâges. Un très bel album, pour tous dès 8 ans. (Revue des livres pour enfants)