L'auteur mène une réflexion sur l'art contemporain croisant la psychanalyse et sur la façon dont l'art contemporain exprime et rencontre la crise de l'identité propre à cette époque.

La question de Dieu se pose à nouveau. Il s'agit non pas de savoir ce que les uns ou les autres mettent à cette place, mais de comprendre de quoi est fait cet emplacement du divin. Pour l'auteur, Dieu est une faille où se renouvelle le symbolique et que les trois religions monothéistes affrontent, en faisant elles-mêmes faillite sur la question du partage.

A l'occasion d'un bref retour à Marrakech, un romancier évoque son enfance juive et arabe, tout en vivant une rencontre amoureuse. Son récit s'inscrit dans l'écart entre les cultures, entre exil et ancrage dans une tradition millénaire. Premier roman.

Si les impasses du désir font sens pour vous, pouvant aller jusqu'au rejet voire à la haine, même celle qu'on n'éprouve pas mais qu'on retrouve à l'oeuvre, venue on ne sait d'où ; si les effets de blocage, compulsion, culpabilité, pensée obsédante vous interrogent ; si l'idée vous tente de renouveler les vieux concepts de l'hystérie par les repères plus précis du devenir femme (ou de ce que je nomme l'entre-deux-femmes) ; si la transmission du féminin et celle de l'identité vous concernent ; si vous vous demandez comment tout cela rebondit dans la trame sociale, à travers des violences qui relèvent de la haine identitaire (bien plus que de ce qu'on nomme à tort « racisme ») ; ouvrez ce livre, il a plus de trente ans, et lisez tranquillement. Quelques mouvements devraient s'ensuivre.

Analyse de ce qui constitue la singularité du peuple juif, qui acquiert ici une portée universelle, permettant à chacun, juif ou non juif, d'interroger son cadre d'identité ou de fonctionnement.

Le psychanalyste aborde l'oeuvre d'une sélection d'artistes (Kiefer, Boltanski, Buren, Moore, Balthus, Rothko, etc.), dont la singularité questionne selon lui la manière dont une pensée originelle, souvent inconsciente, conditionne le projet artistique.

4ème de couv. : "D. Sibony a fait dans son Séminaire, pendant plusieurs années, une conférence par mois sur une pièce de Shakespeare. Toutes y sont passées. Ce livre-ci contient déjà les analyses de douze d'entre elles et sera suivi par un autre. Depuis sa parution, c'est un outil précieux pour les metteurs en scène et pour les spectateurs qui cherchent une autre approche, par les voies de l'inconscient. Car l'idée, ici, est de prendre au sérieux le projet shakespearien d'un théâtre du monde, par des voies singulières où l'humain se constitue, se renouvelle, s'arrache à lui-même ou aux forces du destin qui le portent. De sorte qu'au-delà des histoires qui sont ici démontées ou surmontées, nous sommes devant l'acuité de l'événement à l'état pur : traumatique ou grotesque, hallucinant, ou déclencheur de cataclysmes ; l'événement est la matière qui fait de nous des êtres humains, qui anime le jeu global de l'être."

Se fondant sur les théories développées par Bergson, Freud ou encore Baudelaire, le psychanalyste distingue les différentes formes de rire (nerveux, grotesque, libérateur, véhément, etc.) de Woody Allen à Raymond Devos, du rire d'Abraham aux frères Marx. Il met ainsi en évidence un rire qui se déploie entre identité et altérité.