Traduction de la quasi-totalité de l'oeuvre poétique du poète hongrois par une pléiade de poètes dont J. Cocteau, P. Eluard, E. Guillevic, G. E. Clancier, A. Bosquet, J. Cayrol et d'autres.

Né à Stroud, dans le Gloucestershire, en 1914, Laurie Lee aura tôt le goût des voyages. Marcheur infatigable, il gagnera sa vie en jouant du violon. Au cours de la seconde Guerre Mondiale, il travaillera comme script sur des documentaires produits par le General Post Office et le ministère de l’Information. Poète, essayiste, nouvelliste, il est avant tout célèbre pour son autobiographie en trois volumes, dont les deux premiers ont été publiés aux Éditions Phébus : Rosie ou le goût du cidre (Libretto, 2003) et Un beau matin d’été (Libretto, 2004). Laurie Lee est mort le 13 mai 1997.

Sir Shackleton nous relate l'expédition au pôle Sud qu'il dirigea à bord de l'"Endurance". Malgré l'échec et les souffrances, cette tentative apporta maintes observations scientifiques. Récit exaltant, présenté sous la forme d'un journal de bord, qui met à l'honneur ces hommes hors du commun.

Refusé d'abord par les éditeurs américains, qui crièrent à la provocation et au scandale, Le destin de Mr Crump a connu anant la guerre une aventure comparable à celle qui sera, trente ans plus tard, celle de Lolita, le chef-d'oeuvre de Nabokov. Publié en anglais à Paris en 1926, à tirage limité, puis en français en 1931, avec une préface de Thomas Mann, ce roman violemment dérangeant sous son vernis trompeur ne paraîtra aux Etats-Unis qu'en 1947. Pour beaucoup de lecteurs francophone, cette remise à jour sera une découverte, étant donné que sa carrière en Europe n'a pas été à la mesure de ce que l'on pouvait attendre. À moins que son caractère "insoutenable" (dans tous les sens du terme) n'ait précisément empêché qu'on le lise à l'heure où son auteur l'aurait voulu. Non que le sujet - l'enfer du couple - soit de ceux qui rebute le public, mais parce que le romancier, adepte d'un réalisme cruel, en vient à entraîner le lecteur lui-même dans cette enfer ordinaire... et à l'impliquer, par delà la guerre que se livrent une fois de plus l'homme et la femme, dans cet autre enfer qu'est le terrifiant conformisme mental de notre siècle