Comprenant quatre textes en prose où la poésie reste proche, l'auteur évoque Lisbonne et la figure de Brancusi.

Voilà un poète qui va toujours plus loin en amont. Vers l'enfance. Pas forcément la sienne. Toujours celle du monde. Sa parole, comme la musique, n'explique pas, elle implique. Elle dépasse les significations pour atteindre le domaine du sens et de la mémoire, elle accompagne et nomme les choses dans leurs mouvements. Voilà un poète au travail, une poésie en travail, langue intempestive, radicale, chuchotis à dire puissamment, recherche du chant perdu, refus de servir ceux qui veulent effacer la part d'humanité qui habite encore en nous – on est loin de l'imposture publicitaire généralisée.

Ces nouvelles sont nées de regards, de voyages, de rencontres et d'une grande confiance dans la capacité d'illusion des hommes.

Dramaturge et metteur en scène, poète, nouvelliste, critique littéraire, Daniel Simon affectionne le texte bref et le poème en prose.

Texte d'une lecture-performance de l'écrivain créée à l'occasion de l'ouverture de la bibliothèque interactive de Schaerbeek. Il y parle des lecteurs de bibliothèques de lecture publique, de ses plaisirs de lecture, l'écriture, etc. ©Electre 2024

Des réflexions sur la lecture, impactée par les différentes mutations des dernières décennies que sont Internet, l'apparition des réseaux et la diversification des éditions. L'auteur aborde ses différents enjeux et sa pratique à travers sa propre expérience d'écrivain, d'animateur, de lecteur, de critique et d'éditeur. ©Electre 2020

Comme des carnets de route, les poèmes de J.-L. Massot accompagnent le lecteur dans un voyage furtif où le jappement des chiens, le miaulement des chats, le pépiement des oiseaux ou le bruit de la pluie ont autant de présence que la parole des hommes.

Le parc est un lieu proprice à D. Simon pour exprimer, dans ces poèmes en prose, ses attentes et poser un regard naïf sur le monde environnant.

Itinéraire d'un enfant illustrant les tensions et la violence qui règnent au sein d'établissements scolaires. ©Electre 2022

Une vingtaine de nouvelles parues dans des revues pour la plupart, interrogeant le désir de liberté, l'incertitude de l'avenir et les illusions perdues. Electre 2015

Un recueil de textes brefs, de fictions ou de réflexions sur l'écriture et la lecture. ©Electre 2018

"Les petites manoeuvres" seraient-elles les signes extérieurs du vide ? Les personnages rassemblés ici n'offrent aucun caractère particulier, aucun signe repérable : ils revendiquent leur commune humanité, simplement. Mais ce vide qui les aspire commence à les révéler à eux-mêmes : ils sont lâches, menteurs, envieux, souvent stupides et toujours cruels. Ils vivent sans aucunes illusions et le cynisme est, pour eux, monnaie courante. Personnages d'aujoud'hui. Personnages aimables cependant, soumis à des poussées de fièvre qu'ils espèrent encore reconnaître comme de la vie... Autrement dit : cinq personnes, un 21 juin, se retrouvent pour passer un après-midi amical autour d'un barbecue. Les petites manoeuvres commencent. (notice de la quatrième de couv.)

Ayant pris ses distances vis-à-vis des autres et de sa famille, un homme vieillissant s'est réfugié dans une cave-cuisine d'où il perçoit les bruits du monde à travers un soupirail. Il note sur un carnet les bribes de conversation entendues de l'extérieur. Quand il quitte son repère, c'est pour trouver de la nourriture dans la ville. Mais un jour, une très jeune femme pousse la porte de son antre. ©Electre 2022