Trois voyages au centre de l'inconscient, inspirés par William S. Burroughs et Luis Bunuel. Un quintette sensuel avec piano rend hommage à Cet obscur objet du désir, dernier long-métrage du réalisateur aragonais tandis que L'ange exterminateur et Le festin nu donnent lieu à des marathons endiablés entre vibraphone et section rythmique. En traduisant les songes en sons les trois compositions conjurent l'onirisme et les obsessions de deux auteurs à qui Zorn voue une admiration sans limites. (Electre)

La saxophoniste de Cologne réunit au sein de ce combo deux de ses partenaires favoris. Pour les trois musiciens, une exécution "in control" ne saurait s'enclencher sans un penchant immodéré pour la liberté. Le trio en fournit une démonstration époustouflante au Jazzfest de Berlin, édition 2017. (Electre)

Partenaire de Steve Coleman, Steve Lehman ou Vijay Iyer, le batteur allie une technicité sans faille à une grande maîtrise compositionnelle (il n'a pas été pour rien l'élève d'Anthony Braxton et de George Lewis). Après Alloy paru en 2014 (Choc Jazz Magazine), Verisimilitude, enregistré à la suite d'une série de concerts au Village Vanguard, rend à nouveau hommage au classique trio jazz piano-contrebasse-batterie (ceux de Paul Bley, Ahmad Jamal, Bill Evans, Andrew Hill ou Chick Corea entre autres). Les compositions se dévident en écheveau à la manière d'un songe, une impression renvoyant sans cesse à une autre plus enfouie dans notre inconscient tout en les lardant de crescendos intempestifs. (Electre)

Onze compositions d'un trio (2 + 1) qui évoque celui des deux mêmes soufflants en compagnie de Tani Tabbal en 1981 (sur l'album Cut outs). Alors que le batteur Tyshawn Sorey (auteur de trois albums en leader sur PI, FireHouse et 482 Music) n'était âgé juste alors que d'un an !