Une jeune femme Harpa Eir quitte Reykjavik en compagnie de sa meilleure amie, Heidur, et de sa fille adolescente, Edda Solveig, pour passer l'hiver à la campagne. Par cette retraite, elle veut protéger la jeune Edda de la drogue, des dangers de la ville. Mais c'est aussi pour elle, l'occasion d'un retour sur elle-même. Grand prix du roman islandais en 1996, prix de la littérature nordique.

A son arrivée dans la capitale française, Brynhildur ignore encore quelle valse de l'amour ni quelle ronde des souvenirs elle s'apprête à entamer. Une aventure sans lendemain va en effet susciter bien des interrogations : l'étudiante de la Sorbonne qu'elle a été a-t-elle laissé échapper le grand amour lors de son premier séjour ? Comment reconnaître et saisir le bonheur quand il se présente ?

Le chagrin d'amour est-il une maladie ? L'épidémie aura-t-elle raison de toute la famille de L ? Avec son frère Mummi, L est perdue dans une demeure de trois cent soixante mètres carrés où les câlins n'existent pas. Ses parents médecins sont trop préoccupés par leurs petits malades pour se soucier d'elle. Aussi sa vie ne commence-t-elle pour de bon qu'avec le grand amour. Pourtant L refuse le bonheur et rompt trop vite. Impossible pour elle d'échapper à une existence faite d'attente et d'amertume. Jusqu'au retour, tardif, de l'être aimé. La résurgence des souvenirs revêt une forme inattendue dans ce roman où le dépaysement vous saisit d'emblée et ne vous lâche plus.

Lors d'un voyage en France où elle participe à un congrès, Maria Holm, vulcanologue islandaise à la réputation internationale, croise Gemma. Contre toute attente, la belle Italienne lui fait des avances. Résolument hétérosexuelle, Maria l'éconduit. Quelques jours plus tard, Gemma surgit à la terrasse du café parisien où Maria prend son petit-déjeuner. La poursuit-elle ? Veut-elle la séduire ou a-t-elle d'autres desseins ? La curiosité de Maria l'entraînera dans d'étonnantes péripéties à la découverte d'une nouvelle affirmation de la féminité. À la croisée de la comédie dramatique et de l'humour noir, Maîtresses femmes propose une exploration cocasse du rôle de la femme dans nos sociétés. Amours inachevées, maternité, pouvoir, Steinunn Sigudardóttir, poétique et narquoise, manie son sujet avec une audace virevoltante et une insolence mutine, à l'image de son héroïne.

A son arrivée à Paris, Brynhildur ignore encore quelle valse de l'amour et quelle ronde des souvenirs elle s'apprête à entamer. Une aventure sans lendemain suscite en elle bien des interrogations. L'étudiante de la Sorbonne qu'elle a été vingt ans auparavant a laissé s'échapper le grand amour. Face aux leçons du passé, elle tente de saisir le bonheur quand il se présente. ©Electre 2017