La violence est souvent la première réponse à la méconnaissance, et certaines des incursions les plus audacieuses dans l'inconnu ont été réalisées sous la banderole du Modernisme. Ecouter de nouvelles sonorités peut se comparer à regarder des films d'horreur - avec les oreilles cachées plutôt que les yeux - mais, avec le temps, ce qui était troublant peut devenir fascinant. Alarm will sound s'aventure dans les confins des convenances sur les Modernistes. L'album commence et s'achève avec des hommages à deux chefs-d'oeuvres du son moderne enregistré qui ont été arrangés pour l'ensemble : Revolution 9 des Beatles (arrangé par Matt Marks) et Poème électronique d'Edgard Varèse (arrangé par Evan Hause). Chaque pièce est étrange, mystique à sa propre manière avec une histoire triste que de nombreux auditeurs, si ce n'est pas la majorité, ont vécu par eux-mêmes. (Electre)