L'analyse de 50 manuscrits de Beethoven permet de montrer que le compositeur fut sans cesse en proie à des tensions, déchiré entre le monde et la solitude, le besoin de séduire et le désir de combattre. Son propre tempérament et sa surdité n'ont fait qu'exacerber les tensions que sa musique a su exprimer.

A travers le récit de son voyage vers le Nord, entrecoupé de ses souvenirs, le narrateur prend le contre pied des idées reçues pour dépeindre la lumière changeante qui l'accompagne au fur et à mesure de son avancée, de Lille à l'Ecosse. Il mêle réalisme et imaginaire, retraçant le quartier populaire situé près de Lille d'où il est issu et évoquant le pays imaginaire de Thulé. ©Electre 2018

Les relations que Nerval entretient avec Paris sont celles d'un rêve et d'une réalité indissociables. L'étude propose de le suivre dans les différents quartiers de la capitale qu'il arpente, changeant souvent de domicile. La ville permet à ce poète nocturne et mélancolique d'écrire ses textes ses plus célèbres. ©Electre 2018

«Je me délasse des affaires avec les belles-lettres, la belle musique, et quelquefois les belles femmes.» Auteur des célèbres Barbier de Séville et Mariage de Figaro, Beaumarchais (1732-1799) n'a écrit des pièces de théâtre que pour cultiver ce qu'il appelait lui-même un «délassement honnête». Né Pierre-Augustin Caron, apprenti horloger avant que d'être familier des princes, Beaumarchais a tout d'un bourgeois devenu gentilhomme. Metteur en scène de sa propre vie, il n'a cessé de multiplier les masques et de jouer tous les rôles. Musicien en Espagne, le voici espion à Londres, éditeur au bord du Rhin, vendeur de fusils en Hollande. Libertin partout, il se fait aussi le défenseur de la cause des insurgés des colonies anglaises d'Amérique au point de convaincre Louis XVI d'engager la France à leur secours. La Révolution advenue, son tempérament de franc-tireur et sa haine des coteries en firent un suspect et le poussèrent à l'exil. Sa vie est celle d'un aventurier magnifique qui a traversé son siècle avec un curieux mélange de fièvre et de désinvolture.

Né en 1860 en Bohême, il entre quinze ans plus tard au conservatoire pour étudier le piano et écrire ses premières compositions. Très vite, il signe son premier contrat de chef d'orchestre et dirige les plus grands opéras (Ljubljana, Olmütz, Kassel, Prague etc.). En 1907, il quitte l'opéra de Vienne pour l'Amérique où on le reçoit comme un dieu. Il décède à Vienne en 1911.

Le texte et l'image relatent l'enfance du musicien dans ses incidences avec la musique et son oeuvre à venir.