Le quatrième album de Yuksek marque un tournant, celui de l'indépendance et du lâcher prise. Ces trois dernières années il a expérimenté et collaboré avec de nombreux artistes (Clara Luciani, Bertrand Burgalat, L'Impératrice) sans autre but que celui du plaisir partagé et cet album s'est imposé plus qu'il n'a été réfléchi. ? la sortie de son précédent long format, Nous Horizon, le producteur avait annoncé que ce serait sûrement le dernier, fatigué du système de la musique, des tournées. Puis l'envie est revenue par un retour aux sources, le djing et la musique pour danser, celle qu'on partage. Sur Nosso ritmo, l'influence latine et brésilienne est très présente avec des collaborations avec Fatnotronic (Philippi & Rodrigo), Processman ou sur son hommage à Helio Matheus. On trouve également dans cet album le goût de Yuksek pour l'expérimentation et les morceaux électroniques déstructurés et extatiques, notamment sur des collaborations avec Zombie Zombie et Polo & Pan. Puis il y a l'amour et la douceur comme sur le titre The only reason avec Breakbot et Irfane. Le tout donne un disque de dance music généreux, moderne et référencé, subtil, intemporel et fédérateur comme son titre, Nosso ritmo, le rythme qui nous relie.

Jacques Prévert, école primaire en Seine-Saint-Denis, est menacée par l'arrivée d'un nouvel établissement scolaire bobo-écolo flambant neuf. Zahia, la directrice de l'école en quête de mixité sociale, s'associe à Marion, jeune instit pleine d'idées, pour créer la première école verte de banlieue et attirer les nouveaux habitants. Mais pour ça, il va falloir composer avec une équipe pédagogique disons... hétéroclite et pas vraiment tournée vers la nature.

Alors qu'elles sont en route pour les Gay Games de Tokyo, les Crevettes Pailletées ratent leur correspondance et se retrouvent coincées au fin fond de la Russie, dans une région particulièrement homophobe...