Etude systématique des formes de l'écriture «au second degré», cet ouvrage d'analyse stylistique s'appuie principalement sur les travaux de Mikhaïl Bakhtine et Gérard Genette. L'auteur illustre sa démonstration au travers des textes qui revisitent, par le pastiche et la parodie, les oeuvres d'Homère, Flaubert, Duras... Procédés également mis en oeuvre dans La Recherche du temps perdu.

Présente l'oeuvre et la vie de Balzac : des commentaires détaillés des romans et des personnages qui constituent "La comédie humaine" ; l'homme à travers ses voyages, ses amours, ses amitiés et son travail ; le contexte historique et culturel dans lequel s'inscrit sa carrière (journalisme, imprimerie, philosophie...). Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 9, 1998)

Patrick Dandrey est professeur à la Sorbonne. Spécialiste du XVIIe siècle français, il a publié une vingtaine de livres consacrés notamment à Molière, La Fontaine et Racine, à la rhétorique du paradoxe, à l'ancienne mélancolie et à la génétique des textes classiques.

Présente l'oeuvre et la vie de Marcel Proust : des commentaires détaillés des romans qui composent "A la recherche du temps perdus" et des personnages principaux (le peintre Elstir, le musicien Vinteuil, l'écrivain Bergotte) ; ses goûts en matière artistique, littéraire et musicale (Balzac, Baudelaire, Vermeer, Wagner) ; les aspects importants de sa biographie (Cabourg, Illiers...) Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 9, 1998)

Cet ouvrage propose une interprétation globale de l'oeuvre de Molière à partir d'une interrogation sur le secret de sa poétique. Il suggère que ce secret consiste dans la conjonction entre deux ambitions contradictoires : celle de peindre les m'urs de son temps, qui implique la vraisemblance ; celle de donner à rire, qui suppose l'outrance de la caricature. Pour les combiner, il a suffi au poète de considérer que les difformités caricaturales sont le fait de ses modèles humains et de leurs extravagances : dès lors que la réalité sécrète elle-même du ridicule, c'est le respect de la vraisemblance qui requiert l'outrance comique. Le livre inventorie les composantes de l'esthétique du ridicule qui découlait de cette optique. Il définit l'éthique du naturel, de la lucidité, de l'élégance, incarnée elle aussi sur la scène comique pour donner relief aux incongruités et aux folies humaines. Il envisage de nouvelle venue la philosophie de la nature, ou plutôt la sagesse naturelle et hédoniste qui constitue l'horizon de cette confrontation. Il s'achève par une interrogation sur « l'humanité comique » selon Molière, sur l'anthropologie qui fonde sa vision. S'en dégage une image renouvelée de son 'uvre, fondée sur l'analyse historique des modèles intellectuels et esthétiques de son temps, sur l'examen de ses textes théoriques, sur l'étude précise et comparée de ses pièces.