4ème de couv. : "...L'auteur esquisse ici l'avolution du genre, puis étudie successivement la morphologie, les structures dramatiques, les thèmes récurrents, la part du spectacle et la rhétorique expressionniste de ce théâtre particulièrement représentatif de l'esthétique et de la sensibilité baroques"

Agrégé de lettres modernes et docteur d'Etat ès lettres, Philippe Walter est professeur de littérature française du Moyen Age à l'Université de Grenoble.

Moins d'une quinzaine d'oeuvres originales conservées par des manuscrits uniques ou amputés, quelques traductions du français ou du latin et quelques allusions à des textes perdus : voilà à quoi se résume le corpus romanesque occitan médiéval.

Extr. de la préf. ; "Entreprendre une enquête sur l'idée d'énergie dans la littérature et la pensée françaises de 1770 à 1820, c'est se heurter d'emblée à un double problème. Existe-t-il une idée d'énergie, couvrant les diverses valeurs prises par le terme ? Si le statut scientifique de l'énergie peut être déféni a posteriori, qu'en est-il dans les domaines philosophique, moral ou littéraire ? Qu'y a-t-il de commun entre ces développements sur l'énergie de la langue, de la matière et de l'âme ?"

4ème de couv. : "Pour tenter de cerner l'orginalité d'une entreprise littéraire qui contribue, entre autres choses, à remettre en cause le statut de la littérature, il faut interroger les textes, signés de quelques grands noms : Ibsen, Zola, Strindberg, Hauptmann, Tchékhov et de quelques autres, peut-être dédaignés à tort, comme Ano Holz. L'accent est donc mis sur la poétique du naturalisme : rhétorique du désordre, analyse cruelle, turbuences de l'écriture, appel de l'histoire..., autant de marques du texte naturaliste..."

4ème de couv. : "Par roman, le Moyen Age entend d'abord " mise en roman ", translation en langue romane des grandes épopées grecques et latines. Les " romans antiques " ne suivent pas à la lettre leurs modèles, mais les adaptent à l'esprit de leur temps, les abrègent ou les amplifient, les glosent... Autant d'infidélités à lire comme les signes de la naissance du genre romanesque. Parmi ces oeuvres, qui ne découvrent l'Antiquité que pour penser le Moyen Age, l'Enéas brille d'un éclat tout particulier. Par delà l'Enéide de Virgile qu'il adapte, ce roman reconnaît dans la fonction paternelle le " signifiant©maître " de l'avènement de la féodalité. En s'engageant dans la voie du Père, le roman va ainsi pouvoir contourner les impasses du désir et de la jouissance, inventer l'amour, faire de la femme l'horizon de la littérature. Tel Narcisse, l'Enéas s'attarde à contempler son image dans le miroir qu'il se fabrique ; il double la fiction héritée du modèle d'une théorie du roman subtilement incluse dans le récit. En ce sens, il représente " le roman médiéval ", au sens de " premier roman ", dont s'inspireront les maîtres à venir du roman courtois. " Fiction théorique ", l'Enéas met en perspective les lois de l'écriture médiévale dans le temps où il les transgresse. D'un même mouvement, il excède et interroge les savoirs de la Modernité qui prétendent s'y appliquer. Ainsi vient©il faire image à cette " entropie critique " que le Moyen Age incarne dans le concert théorique contemporain."

Les écrivains sont-ils des clercs ou des jongleurs ? Les auditeurs appartiennent-ils aux milieux aristocratiques, bourgeois ou populaires ? L'inspiration de ces récits est-elle anticléricale ou antiféministe, amorale ? Comment apprécier l'érotisme qui emplit cette littérature ou bien les rires et les sourires de ces oeuvres aux tons variés et aux talents divers ? A ces problèmes importants, qui ont souvent divisé les chercheurs, l'auteur montre qui'il faut apporter des réponses nuancées

Pour son auteur, en 1932, c'était une oeuvre "impossible à classer", visant à "créer une image très fidèle de l'homme des villes", "satirique jusqu'à la férocité", "contée" pourtant de manière "candide" et destinée "aux médecins, aux universitaires et aux lettrés"....

4ème de couv. : "L'homme postmoderne, las d'utopie et de progrès, se replie volontiers sur une précaire intimité que transpercent les messages et les bruits ; en volorisant les liens de l'artiste avec son microcosme ordinaire, l'intimisme préfigure cette retraite contemporaine sur le moi et son environnement immédiat.... "

La production littéraire de 1830 rassemble des romans et des nouvelles qui ont pour héros des castrats, des hermaphrodites, des homosexuels. Ces textes ont une valeur de symptôme historique, social et idéologique. D'une part, ils traduisent les dysfonctionnements d'une nouvelle socialité, d'autre part ils proposent l'idéal d'un amour absolu. Une partie sociocritique est suivie d'études de textes.

4ème de couv. : "Antidémocrates absolus et pamphlétaires redoutés, les anarchistes de droite ont surgi, depuis un siècle, à tous les moments cruciaux de l'histoire. On a longtemps discrédité ou occulté leurs oeuvres... Niant les utopies progressistes, ignorant "le sens de l'histoire", rebelles à toutes civilisation de masse, ils proclament haut et fort leur goüt de l'honneur, leur volonté d'héroisme et (paradoxalement ?) leurs aspirations libertaires..."

4ème de couv. : ... Qu'est qui traduit la montée de la bourgeoisie, l'intrusion de l'argent, dans les oeuvres de ce temps ? Comment la littérature a-t-elle supoorté le choc de la guerre de Cent ans ? Voilà quelques questions auxquelles nous avons essayé de donner des éléments de réponse

S'il distingue de manière assez lâche un fantastique traditionnel, intérieur ou poétique suivant que l'intérêt porte sur l'aventure, le héros ou l'atmosphère, l'auteur s'attache avant tout aux oeuvres des maîtres : Goethe, Coleridge, Hoffmann, Poe, Mérimée, Storm, Maupassant, Kipling, H. James, M. R. James, L. P. Hartley. Il a réservé une place de choix à Walter de La Mare, qui a porté le conte fantastique à la perfection.

Marie de France est une poétesse médiévale célèbre pour ses fables jusqu'au XVIIIème siècle, puis, avec le romantisme au XIXème siècle, elle devient célèbre pour ses lais - sortes de poèmes - rédigés en ancien français. Elle a vécu pendant la seconde moitié du XIIe siècle, en France puis en Angleterre, où on la suppose abbesse d'un monastère, peut-être celui de Reading. Son œuvre examine l'amour courtois et relève de la matière de Bretagne. Née en 1154 et morte à 45 ans en 1199, elle est la première femme écrivain française, mais on ne sait quasiment rien d'elle, si ce n'est ce qu'elle écrit elle-même dans l'épilogue de ses Fables : "Marie ai num, si sui de France" (J'ai pour nom Marie et je suis de France). Vivant probablement en Angleterre, liée à la cour d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine (ses Lais sont dédiés à un roi, sans doute Henri II), elle devait être originaire d'Île-de-France... in Wikipédia, 2008-07-14