D'Hésiode à Paul Klee, à travers livres d'emblèmes, textes savants, poèmes, compilations et grande peinture, ce sont non seulement les transformations d'un mythe, mais aussi la façon dont les époques qui le reprennent se projettent en lui que les deux auteurs retracent.

Cet ouvrage, paru en 1963, constitue le compte-rendu d'une méthode novatrice d'étude expérimentale et d'enseignement de la couleur. J. Albers (1888-1976), qui a étudié les couleurs dans leurs interactions respectives et leur interdépendance, a remis en cause les notions traditionnelles du goût et a amélioré la manière dont les couleurs sont utilisées et perçues dans l'art.

La grande peste de 1348, c'est la moitié de la population disparue en l'espace d'un été. Dans son livre publié en 1951, M. Meiss, disciple de Panofsky, repère les traces de la commotion suscitée par cet événement dans la peinture de la seconde moitié du XIVe siècle, permettant ainsi de mieux comprendre les oeuvres d'Orcagna ou les fresques d'Andrea da Firenze.

Les divers aspects de l'oeuvre singulière de G. De Chirico sont présentés à l'occasion de l'exposition présentée au Musée d'art moderne de la ville de Paris en 2009. Cette monographie est suivie en annexe par la reproduction des textes théoriques de Chirico.

Introduction à l'art italien des XIVe et XVe siècles insistant sur la diversité des cultures et des traditions locales, parallèlement au modèle toscan. Il montre ces images italiennes du trecento et du quattrocento dans lesquelles apparaît une nouvelle figuration du monde et de l'homme.

Essai sur le danger du développement touristique et de la recherche du profit à court terme pour des villes historiques fragiles telles que Venise, Athènes ou Chongquing. L'archéologue et historien de l'art plaide pour la protection de ces cités en rappelant leur importance patrimoniale et la nécessité de préserver leur authenticité à l'ère de la mondialisation. ©Electre 2015

Cet éclairage pluridisciplinaire du phénomène orientaliste en Occident présente l'influence de l'Orient dans la création artistique des XIXe et XXe siècles, tant dans la peinture que dans la sculpture, l'architecture, la poésie et les romans, la musique ou les arts appliqués. Mise en lumière de l'interdisciplinarité du mouvement orientaliste. Avec des notices biographiques.

Toute sa vie, Cézanne n'a cessé de se peindre. Preuves en sont les quelque quarante autoportraits dont trente-deux reproduits ici qui jalonnent son uvre, comme des contrepoints, et qui datent de 1861 à 1895. De ce premier, pâteux, aux yeux rouges, jusqu'à l'un des derniers, à l'aquarelle, léger et aérien, oÆu le peintre et son modèle semblent enfin réconciliés. Carrière exemplaire que celle de Cézanne qui, pendant cinquante années, piétine, déchire, transperce, enrage, lutte contre cette peinture qu'il a peine à saisir, qu'il comprend mieux que quiconque pourtant mais dont toujours quelque chose lui échappe. Mais il est tenace et, sans cesse, il revient à ces portraits de lui-même présentés ici comme la ponctuation de son uvre qui lui permettent peu à peu d'avancer. Pour appuyer son propos, Pascal Bonafoux laisse en priorité la parole à Cézanne et à ceux qui l'ont connu, mettant en situation extraits de lettres, souvenirs, conversations, en un ensemble qui compose le livre le plus vivant sur Cézanne, et remet en cause, chemin faisant, bien des idées reçues.

Conçu pour aider à la préparation de la nouvelle épreuve de culture plastique du CAPES d'art plastique, cet ouvrage présente une approche thématique du traitement de la lumière dans l'art occidental du XIXe siècle et des commentaires d'une quarantaine d'oeuvres en peinture, photographie, dessin et estampe.

Cette étude tente de saisir Léonard de Vinci dans sa totalité : un portrait de l'artiste en philosophe précède l'analyse de la prise de conscience par Léonard de son propre génie face à ses commanditaires, suivie par l'examen de sa vision du monde et du rôle de l'artiste de cour. Son oeuvre comprendrait 100.000 dessins et 6.000 pages de cahiers sur des sujets divers. Une restitution de sa vie.

Une analyse iconographique de cette oeuvre peinte par Le Corrège autour de 1520 pour la chambre de l'abbesse Gionna da Piacenza et jugée quelque peu scandaleuse.

La passion qui lia Camille Claudel à Rodin et la fin tragique qui l'emporta, internée pour des raisons de santé mentale, a hissé les amants et les deux sculpteurs au rang de héros, non sans que plusieurs commentateurs aient versé dans le mythe et les approximations. Cette biographie expose les problèmes auxquels Camille Claudel fut confrontée et analyse les facteurs qui ont contribué à sa maladie.

Rétrospective sur l'art des années 1960, année après année : nouveau réalisme, expressionnisme abstrait, pop art, op art, cinétisme, minimalisme, Arte Povera italien, art conceptuel, hyperréalisme, land art, art corporel, etc. Tous ces mouvements assurent le passage d'un art moderne à un art contemporain qui abandonne les supports classiques et cherche à redéfinir l'art.

A l'occasion de l'exposition présentée au Centre Georges Pompidou, l'ouvrage présente sous forme de fiches détaillées ce mouvement du XXe siècle et aborde sa signification historique, sa portée internationale et ses modes d'expression. Il illustre également les connexions qui ont permis à d'autres mouvements de l'avant-garde internationale de se positionner face aux futuristes.

L'oeuvre de Miro s'est embrasée entre 1920 et 1942, dans les cendres de l'art représentatif occidental, alors que l'artiste travaillait à exacerber les formes des origines. Cette étude retrace cette période, pendant laquelle Miro multiplia les voyages entre Paris et sa Catalogne natale, et met en valeur les rapports entre ses oeuvres et les arts primitifs. ©Electre 2018

Les modes de production et de réception des textes ont été transformés par le numérique. Néanmoins, certains modes de lecture numérique coïncident avec des pratiques présentes depuis l'Antiquité, issues de la tradition manuscrite et du livre imprimé. Electre 2015

Lecture de l'oeuvre du maître italien de la fin du Moyen Age (1267-1337), à travers le contexte culturel et religieux de son temps.

Synthèse de la pensée de Riegl sur l'histoire de l'art, qui interprète celle-ci comme une histoire de l'esprit. Dans sa relecture de l'art de l'Egypte ancienne à l'époque baroque, il met en avant le concept d'une volonté artistique, conditionnée par la vision du monde propre à une époque. Electre 2015

Retrace la construction d'une nouvelle esthétique par une génération cosmopolite de sculpteurs dans le Paris du début du XXe siècle : Rodin, Picasso, Brancusi ou encore Hoetger. Propose une relecture du travail de ces artistes aux démarches différentes mais toutes issues de ce creuset, nourri de la philosophie de la création de Bergson, James ou encore Nietzsche. ©Electre 2017

Recueil d'études et d'analyses sur l'histoire de la photographie, écrites entre 1990 et 2010, abordant le "régime photographique", de la production à la réception des images, et la construction d'un imaginaire photographique, lié à la manière d'aborder le monde à travers ses représentations, d'établir des jugements et de partager des croyances. ©Electre 2018

Mais elle y contribue et beaucoup plus que l’on a l’habitude de le lire ou de l’écrire. Est-ce que la peinture de plein air des impressionnistes aurait existé sans l’apparition des tubes de peinture au milieu du XIXe siècle ? Et Van Gogh sans les pigments chimiques d’un maniement plus aisé que l’on pouvait appliquer tels quels, à l’état pur, dans la fulgurance du geste. Philip Ball revisite l’histoire de l’art non pas en iconoclaste mais en homme de science qu’il est, chimiste, spécialiste de la peinture comme substance. Une historie de l’art terriblement matérialiste défile ainsi sous nos yeux, de l’Egypte ancienne au célèbre bleu de Klein au gré de la découverte des pigments anciens et de l’accès aux couleurs industrielles de synthèse.-

Une interprétation de l'oeuvre et de la pensée de Marcel Duchamp, où ce sont les conditions de la création artistique qui sont valorisées : processus, comportement, témoignage. Electre 2014

Au XIXe siècle, la caricature connaît une expansion perçue comme une menace pour la peinture, d'autant que des artistes tels que Goya ou David s'y adonnent. Elle s'affranchit de ses intentions initiales pour devenir un langage formel qui s'affirme au XXe siècle. A travers la peinture de Courbet, Ensor ou Picasso, l'auteur analyse comment la caricature devient l'espace d'invention du caricatural. ©Electre 2021

Cet ouvrage ambitionne de redonner une place à l'impression au sein de l'impressionnisme, c'est-à-dire à la notion de peinture rapide. Les oeuvres présentées n'ont pas nécessairement été exécutées très vite, mais semblent avoir été peintes dans l'urgence. Il s'agit essentiellement de paysages, avec ce défi : quelle image peut rendre compte d'une nature qui évolue sans cesse ?

La Première Guerre mondiale eut des effets très divers sur le monde des peintres ; outre l'interruption des relations artistiques en Europe, la mobilisation des artistes et, pour certains, la mort, elle donna lieu à une nouvelle expérience, celle des limites de la peinture. Tel est le propos de cet essai dont les principaux personnages se nomment Léger, Dix, Derain, Picasso, et bien d'autres.

Panorama de la peinture italienne du XVIe siècle caractérisée par la recherche de l'harmonie et l'exigence de l'expressivité, par l'instauration d'un style personnel à partir de l'imitation et de la combinaison de modèles antérieurement donnés et dont les pôles de références sont Michel-Ange et Raphaël.

Cette biographie met en valeur la dimension intérieure de l'artiste. L'auteur fait sienne l'obsession de Monet : le paysage, et révèle un personnage anxieux, sensible, tourmenté.