Quand a-t-on commencé à lire les Écritures autrement qu'en passant par les commentaires allégoriques des Pères de l'Église et en ne se fiant qu'à la Vulgate, version latine établie par saint Jérôme ? Comment s'est-on autorisé à poser des questions sur leur auteur (unique ou multiple ?), à se tourner vers d'autres versions (grecque et hébraïque) et à les comparer, à entreprendre de nouvelles traductions, à proposer des interprétations, en bref à porter un regard critique sur le Livre des livres, censé transmettre la parole révélée ? Pierre Gibert retrace dans ses méandres l'histoire de cette invention critique de la Bible dès ses prémisses, au temps de l'humanisme et de la Renaissance, jusqu'à l'établissement de ses principes fondamentaux, dans la seconde moitié du XVII

Loin de se réduire à la France et à V. Schoelcher ou aux États-Unis et à l'Atlantique colonial, la question de l'abolitionnisme couvre un large spectre. C'est à partir de la fin du XVIIIe siècle que des hommes se sont élevés afin, non de réformer, mais d'abolir l'esclavage. Bien au-delà du seul monde occidental, l'auteur retrace l'histoire d'un projet profondément révolutionnaire. ©Electre 2017

Histoire de cette République des lettres qui, à l'époque moderne, constituait une sorte de société idéale qui transcenda la géographie politique et religieuse de l'Europe, tour à tour humaniste, classique, baroque, néoclassique, avec l'Antique pour patrimoine et objet de réflexion permanent. Electre 2015

Le cas de la IIIe République illustre la manière dont la musique a contribué à la construction de la nation en inspirant la fierté patriotique et en soudant la collectivité. Faisant remonter cette culture aux fêtes révolutionnaires, J. Pasler met en lumière la dimension sociale de la musique en France, dont témoignent les divertissements populaires et l'essor du modernisme. Electre 2015

L'historien reprend dans toute son ampleur la genèse et le déroulement de l'extermination des Juifs, celle-ci ne pouvant se réaliser que par la destruction d'autres Etats. Les territoires où l'Etat fut détruit devenaient des zones de ténèbres où presque tous les Juifs mouraient. La perspective du renouvellement possible des massacres de masse est évoquée. ©Electre 2016

Les rapports entre la littérature et la nation sont explorés à travers des thèmes variés, depuis les grandes incarnations nationales d'écrivains (Shakespeare, Hugo, etc.) jusqu'à l'étude de ceux qui ont milité pour la conscience nationale ou de ceux qui ont incarné un moment national, tel Aragon et la Résistance, en passant par la formation des langues, les traductions ou le rôle de la critique. ©Electre 2019

L'histoire de l'idée de nation en Europe du Nord-Est retracée sur plus de quatre siècles. En 1569, la création de la République polono-lituanienne a correspondu à une conception de la nation fondée sur la citoyenneté et la tolérance envers les langues et religions. L'irruption du nationalisme moderne efface l'oeuvre de trois siècles d'ouverture au profit d'une conception ethnique de la nation. ©Electre 2017

L'auteur relate sa marche dans les Alpes sur le GR5, du lac Léman à la Méditerranée, mêlant études savantes et journal de bord. Il retrace l'histoire du sentier, tantôt chemin de pèlerinage, tantôt sentier commercial ou de contrebande, et propose une typologie de ses usages et une sociologie de ses usagers.

Pour Jean Guilaine, le néolithique inaugure les temps historiques et pose le socle initial de nos sociétés. Les populations rurales sont confrontées à la plupart des problèmes des communautés historiques : pression démographique, politiques de colonisation, etc. Trois prénoms incarnent cette révolution : Caïn le premier agriculteur, Abel le premier berger et Ötzi, l'homme des glaces.

Le culte des saints, constitutif du christianisme et de la culture européenne, doit son ampleur à la multiplication des récits de vie des saints, de l'Antiquité tardive à la fin du Moyen Age. Or ceux-ci véhiculent une théologie implicite en contradiction avec les conceptions officielles de l'Eglise. ©Electre 2021

Constatant que l'esclavage ne possède toujours pas de définition claire sur le plan légal, l'auteur tente d'en déterminer les ressorts et propose quelques pistes, en s'appuyant sur des analyses globales et des exemples concrets à travers l'histoire. L'esclave apparaît comme un homme-frontière, susceptible d'être utilisé comme une chose, et dont l'appartenance à la société dépend de son maître.

L'historien aborde ici ses thèmes et ses auteurs de prédilection : rapport entre morphologie et histoire, statut du témoignage et de la preuve, relations du mot et de l'image, Warburg, Gombrich, Bloch, etc. Les essais sont consacrés notamment à la notion de mythe, à celle de représentation, à l'attitude à l'égard des images et à la distinction entre les images et les idoles... ©Electre 2017

Cette enquête à entrées multiples ne cesse d'interroger la notion même de "frontière". A travers les anciens dictionnaires, pour voir ce qui la distingue des limites, des bornes, des confins, des marches. A travers des moments privilégiés qui servent d'observatoires, du traité de Münster (1648) aux innombrables conventions du XVIIIe siècle, à travers les cartes linguistiques. ©Electre 2017

L'auteur retrace l'histoire de l'édification de l'Empire sur les ruines de la République, du consulat de César à la mort d'Auguste (60 av. J.-C.-14 ap. J.-C.). Pompée, César, Antoine et Octave s'affrontent dans des guerres civiles. Il montre aussi le rôle des grandes familles sénatoriales. ©Electre 2017

L'accession de la Chine au rang de seconde puissance économique mondiale confère une meilleure image à la révolution chinoise qu'à la russe. L'auteur s'emploie à comparer les régimes de Staline et de Mao pour en montrer les similitudes : système politique, surexploitation de la paysannerie, répressions, etc. ©Electre 2017

Cette étude de l'ordonnancement des rangs dans l'Ancien Régime (organisation du palais de Versailles, querelles de rang, art du rituel, jeu monarchique des placements, permanence dynastique, conception patrimoniale des hiérarchies, question de l'individu, place des femmes, etc.) éclaire une royauté marquée par les origines féodales de la puissance souveraine. ©Electre 2016

Présentation d'Ibn Khaldûn, dans son environnement culturel et politique et plus largement dans l'histoire de la culture arabe musulmane et de l'importance de son oeuvre en particulier de la Muqaddima. La lecture de la pensée d'Ibn Khaldûn est intégrée dans l'histoire des sciences de la société avec un aperçu de la pensée arabe du XIVe siècle. ©Electre 2017

Fruit de quinze ans de travail, cet ouvrage explore de quelle façon les idéaux chrétiens de sacrifice, de pureté et de rédemption n'ont eu de cesse de donner du sens aux pires violences, depuis la guerre judéo-romaine (66) jusqu'à l'invasion de l'Irak (2003). Il met au jour cette dimension religieuse de la violence même dans les sociétés sécularisées ou explicitement non chrétiennes. ©Electre 2017

Voici l'histoire de la croisade, aspiration sacrale, idée-force toujours vivante en nous, dans la conscience collective de l'Occident, aventure spirituelle qui a nourri et qui nourrit encore une des sources majeures de la formation de l'Europe.

Voici l'histoire de la croisade, aspiration sacrale, idée-force toujours vivante en nous, dans la conscience collective de l'Occident, aventure spirituelle qui a nourri et qui nourrit encore une des sources majeures de la formation de l'Europe.

Voici l'histoire de la croisade, aspiration sacrale, idée-force toujours vivante en nous, dans la conscience collective de l'Occident, aventure spirituelle qui a nourri et qui nourrit encore une des sources majeures de la formation de l'Europe.