Quand il s'agit de parler troubles dys, la plupart des gens connaissent, ou du moins pensent connaître. Sensibiliser via la parole des personnes concernées devient alors important à la fois pour déconstruire et donner de meilleures clés de compréhension de ce que sont ces handicaps invisibles. En effet, tout le monde n'est pas un peu dyslexique, les troubles dys ne se limitent pas à la dyslexie, ces troubles n'ont rien à voir avec une quelconque paresse et bien qu'on se figure assez facilement les difficultés scolaires, qu'en est-il de ces enfants dys une fois adultes ? Avec Dys et ordinaire, Athénaïs Fondrevelle souhaite attirer l'attention du plus grand nombre par le partage d'anecdotes de vie, à la fois drôles, agaçantes ou bien attachantes. Cette bande dessinée est aussi un moyen de donner plus de représentations et redonner confiance, car comme le dit bien le sous-titre du livre : Toutes les personnes souffrant de troubles dys ne sont pas Einstein et il n'y a aucun problème à cela.

Suggestions de choses à faire plutôt que de se foutre en l'air. Et si, au lieu de mettre fin à vos jours, vous rejoigniez une secte, modifiiez le contenu de la page Wikipedia de la lune, apprivoisiez un animal sauvage ou partiez en road trip sur Google Maps ? Comme tout bon millenial qui se respecte, Tara et Emma Jon- Michael sont sujets à de la dépression, de l'anxiété et même des idées suicidaires. Armés de crayons et d'humour (noir), ils proposent cent alternatives absurdes au suicide dans cette BD ô combien cathartique.