L'auteur explore la tension existant au cinéma entre deux modes d'approche des tragédies historiques : l'une grave, sérieuse et l'autre humoristique. Il répond à une double interrogation : comment concilier plaisir comique et poids dramatique du passé ? A quels rôles mémoriels obéissent ces films qui balancent entre volonté de délassement et souci de rappeler certaines tragédies du siècle écoulé ?

L'art cinématographique a évolué au fil des technologies, des images muettes en noir et blanc à l'image numérique créée à l'aide d'un ordinateur. Cette image de synthèse va bouleverser l'esthétique de l'image, les méthodes de production et de réalisation, l'aspect commercial du cinéma, etc. Cet ouvrage montre que le cinéma actuel se nourrit de l'art et de la technologie.

Des enseignants-chercheurs spécialistes du cinéma exposent leur vision de l'analyse du film, sur le mode de la démarche empirique ou de la réflexion théorique. Des exemples d'analyse sont fournis, dans l'optique d'aider les étudiants des filières "arts du spectacle" et les candidats à divers concours de l'enseignement.

La marginalité de Dennis Hopper et le rapport qu'il entretient avec la norme sont ici clairement décrits et définis dans le souci de mettre en évidence les apports de la contre-culture au cinéma américain. L'ouvrage explore les figures collectives présentes dans le cinéma de Hopper avant de rendre compte de son traitement des classes et des groupes, et de leurs liens respectifs.

Cette approche sémio-cognitive du film animalier étudie le rapport image-science et montre le caractère hybride d'un genre appartenant tantôt au film de science, de recherche ou d'enseignement, au documentaire, à la fiction... tantôt à plusieurs de ces catégories.

Etude esthético-narrative du jeu d'aventure multimédia. Etablissement des règles qui président à l'activité de l'imaginaire humain en appréhendant l'émergence du sens dans le jeu multimédia qu'il s'agisse des jeux d'aventure, d'action, d'arcade... 41 jeux s'étalant sur la période de 1998 à 2006 sont examinés.

Etudie l'oeuvre d'Abel Ferrara, réalisateur notamment de Bad lieutenant, The king of New York, The addiction et Snake eyes : situation par rapport à l'histoire du cinéma, en particulier italo-américain (Scorsese, Coppola...), thématiques (lutte entre le profane et le sacré, l'être individuel...), influence de Nietzsche et de Kierkegaard...

Les films de Bergman, huis-clos de l'âme, sont examinés à la lumière des thèmes freudiens qui résonnent dans son œuvre. Conflits, sexualité, enfance, l'omniprésence du féminin.  Persona en est la synthèse, métaphore de la relation analytique ouvrant à une esthétique où le naturalisme se désagrège. Mais où le tangible s'affirme, dans les émotions du rêve condensées, solidifiées sur les visages, les corps, les objets. Freud et Bergman avouent l'origine subjective de leur œuvre, les rêves. L'appel des images, qui annonce la solidarité de sensorialité et esprit, pour l'art et pour la science.  

Avec Les Parapluies de Cherbourg, le réalisateur Jacques Demy importe en France un genre très américain  : la comédie musicale. Lauréat de La Palme d'Or en 1964, distribué jusqu'au Japon, le film fera date.Les Parapluies est une révolution artistique. Tout y est intégralement «en chanté», grâce à la musique virtuose de Michel Legrand, collaborateur fétiche de Demy. Comme pour Les Demoiselles de Rochefort, ce film est aussi un festival de couleurs éblouissantes… Décor, vêtements, tout y est chatoyant. Mais Les Parapluies est surtout une tragédie sur l'amour, ses désillusions et sur l'existence, pâle copie des rêves de jeunesse. Parue à l'occasion des 60 ans du film et de l'inscription au programme de l'agrégation interne de lettres modernes de 2024, cette étude intéressera les agrégatifs, mais aussi tout spectateur amateur de Jacques Demy.

L'étude célèbre les multiples talents du réalisateur en analysant la façon dont les objets les plus ordinaires sont utilisés, détournés, pervertis, investis d'un pouvoir qualifié de terrifiant qui s'exerce sur les divers protagonistes. Elle met en évidence une véritable poétique de l'objet à l'oeuvre dans ses films.

Pauline Carton n'est pas seulement la bonne péremptoire à l'accent parisien et au chignon pointu qui fait un peu partie de notre patrimoine. Elle fut la lauréate du prix Fémina de poésie en 1903 et l'amie fidèle de Guitry dont elle commenta minutieusement ses films. C'est aussi une habile caricaturiste suisse et une mémorialiste précieuse des débuts du cinéma et du monde du théâtre dans Les Théâtre de Carton et Histoires de Cinéma. Elle intéressa beaucoup Lugné-Poe mais aussi Marcel L'Herbier, Cocteau, Clouzot, Gance, Pabst et surtout Guitry qui l'utilisa dans 24 films. Elle travailla aussi pour Marc Allégret, Autant-Lara, Bernard, Baroncelli, Cavalcanti, Decoin, Delluc, Diamant-Berger, Lindtberg, Rim et Verneuil. Pour Guissart, elle chanta ses célèbres Palétuviers. Elle interpréta aussi des rôles sévères voire cruels et dramatiques. Elle joua, au cinéma, de 1907 à 1970, et ses 220 films témoignent des problèmes sérieux de son époque : la guerre de 1914, l'affairisme de l'époque Stavisky, les bruits de bottes précédant la seconde guerre mondiale, le débarquement, la guerre froide et la fin du colonialisme.

La vie et l'oeuvre de l'acteur et metteur en scène allemand émigré aux Etats-Unis. S'attache avant tout à revaloriser la carrière du cinéaste. L'acteur, grâce à la Grande illusion, est passé à la postérité, mais le cinéaste est moins connu. Pourtant, Boulevard du crépuscule s'avère être aujourd'hui un chef-d'oeuvre du cinéma mondial. ©Electre 2022

Essai qui réussit à rendre compte philosophiquement du cinéma tout en sachant qu'il s'agit de frotter cette discipline à un objet dont l'existence et l'épanouissement se passent d'elle.

Les recherches engagées par les artistes dans le champ des arts plastiques au cours des premières décennies du 20e siècle participent à de nouvelles déterminations de l'art. Les pratiques de l'image fixe et animée font circuler différentes pratiques artistiques du dessin, de la peinture et de la gravure, les activités du modelage, de l'assemblage et du décor.

Introduction à la sémiologie des messages visuels s'appuyant notamment sur les travaux de Christian Metz. De nombreux exemples montrent que le centre de ces messages revêt souvent une importance décisive et éclairante quant à leur sens. Parmi les exemples analysés, des séquences des films Psycho, Les carabiniers, Chantons sous la pluie et une campagne télévisuelle du gouvernement.

Constatons que l'activité ludique est universelle (partout, toujours, les hommes, les enfants et même les animaux jouent, ont joué et, probablement, joueront). Par ailleurs, la télévision est en passe de devenir un phénomène planétaire (faut-il rappeler que l'on peut imaginer technologiquement que des écrans plats et incassables directement alimentés en images et en sons par satellite soient largués dans des contrées sous-développées, ce qui accroîtrait encore leur dépendance ?). Au demeurant, plus près de nous, il faut signaler que plus de 95 % des foyers de l'hexagone sont pourvus d'au moins un récepteur de télévision. Quoi de moins étonnant du fait de ces constats et de leur croisement que les jeux télévisés envahissent nos écrans cathodiques ? Certes, le sujet peut paraître futile, mais dès qu'on le creuse un tant soit peu, il s'avère plus intéressant. A partir de la belle taxinomie légèrement élargie par rapport à celle mise en place par Roger Caillois sur les jeux en général, il sera présenté une dizaine de jeux programmés actuellement sur nos écrans, avant d'envisager rapidement leur aspect sociétal.

Issue d'une thèse de doctorat soutenue à London University, cette étude s'attache à analyser l'importance de l'image et en particulier de la photographie dans l'oeuvre de H. Guibert (1955-1991). L'écrivain, qui fut également théoricien, photographe, modèle et vidéaste, explora toutes les limites entre la photographie et le texte.

Comment crée-t-on un film, d'où part l'inspiration, comment se construit le film ? Ces questions se sont posées aux cinéastes, depuis la réalisation du film de Federico Fellini, Huit et demi, qui marque le début de cette réflexion. Etude de douze films, connus ou moins connus.

Une introduction à la sémiologie des messages visuels à travers l'analyse de plusieurs exemples : une photo de Claude Batho, une BD de Fred, un roman-photo paru dans Nous deux, deux toiles de Velazquez...

Le film policier est certainement le genre cinématographique le plus européen : il existe sous des formes spécifiques dans les différents pays et il est facilement exportable. Cet ouvrage s'appuie sur les dimensions historiques, socioculturelles, économiques et idéologiques du film policier.

Réflexions portant sur l'esthétique de l'image et le sensible, l'incarnation et l'image, les relations entre image, représentation et incarnation et la pornographie élevée au rang d'art.