Homme droit, sans grande envergure, Georges Mecklin est enseignant dans une école privée de Manhattan et s'installe à la campagne avec Emma, sa femme. Le jour où il surprend un adolescent, Ernest, en train de fouiller dans ses affaires, il décide de prendre le jeune homme sous sa coupe, mais ce n'est pas sans conséquence sur sa vie de couple.

Après un échange fictif de lettres entre le père et la fille, l'auteure mêle réalité et fiction. Chacun des autres récits montre ce besoin de connaître le passé et de l'assumer, seule possibilité d'échapper à l'enfermement et de l'assumer grâce à l'écriture. Ces dix récits brefs ne font qu'un conte unique où le personnage principal se transforme en de multiples personnages.

Décrit le quotidien répétitif et étouffant d'un employé du Trésor Public, à la vie de famille morne et triste. Dans un sursaut, le héros, Augustin Marcadet, insulte son chef et claque la porte. Il tente alors d'échapper à sa condition et de connaître un éclair de passion amoureuse. L'échappée est cependant éphémère.

Recueil de nouvelles dans lesquelles l'auteure montre comment de petits évènements font rejaillir les souvenirs, le passé, pas toujours très heureux.

Ces trois nouvelles décrivent les événements et les rencontres qui bouleversent le cours de la vie.

Deux nouvelles sur la solitude, le rêve et la quête de l'autre. Dans la première, un simple d'esprit, Bono, aime un enfant qui rêve de voler et lui offre son bien le plus précieux : la pensée magique. Dans la seconde, Moha, homme à tout faire hébergé par une famille française, est confronté au patriarche de la maison, hanté par son passé. ©Electre 2020

Deux nouvelles où l'amour, la tendresse et l'espoir font face au crime à l'indifférence et à la lâcheté. Une mère envoie son fils résistant dans une ferme pour tenter de le sauver des mains des nazis. Marie, qui n'est encore qu'une enfant, subit les messes, le repas et la promenade du dimanche. ©Electre 2022

4ème de couv. : "Écrites au début du vingtième siècle au coeur du Maghreb et nourries de l'intimité qu'Isabelle Eberhardt partage avec les gens du désert, ces vingt nouvelles décrivent le désespoir de la passion amoureuse devant les interdits du clan et la fragilité humaine. À travers ces amours mixtes «orient-occident» réprouvées par les deux cultures, précurseurs, fragiles et vouées au drame, quand elles ne sont pas transcendées par la foi, l'auteur, comme dans un miroir, est au plus près de lui-même. Ce récit est le fruit de sept années d'errance dans le désert, d'une jeune femme qui usa d'une double identité. Ainsi, quand elle meurt en 1904, à l'âge de vingt-sept ans, noyée dans la crue d'un oued, est inscrit sur sa tombe : Isabelle Eberhardt, écrivain, Mahmoud Saadi, baroudeur mystique du Sahara. En proposant une nouvelle lecture de son oeuvre les «Éditions du Centenaire» veulent perpétuer son souvenir... "