Cet ouvrage évoque le combat, menée depuis près de trente ans, contre les stéréotypes sexistes dans les médias. La question soulevée est de savoir pourquoi cette lutte existe alors que l'égalité entre l'homme et la femme est un droit fondamenal et que le sexisme est un acte condamnable en soi.

Une réflexion sur les liens entre les médias et les mobilisations sociopolitiques : aspects démocratiques, discours contradictoires, mise en place d'un contre-pouvoir, etc. ©Electre 2015

Issues d'une série de colloques tenus à l'Université de Nice, ces contributions analysent les dangers de la cyberaddiction chez les jeunes. Alors que les technologies de communication numérique sont souvent perçues comme des atouts pour lutter contre les problèmes éducatifs et les inégalités sociales, les intervenants mettent en garde contre la dépendance au numérique. ©Electre 2020

L'éducation aux médias et l'éducation par les médias sont envisagées sous un angle théorique et empirique. Les auteurs retracent l'évolution des pratiques éducatives dans différents contextes et tentent de définir les conditions nécessaires à une analyse critique des médias utile à la vie en société. Une attention particulière est portée aux pratiques des usagers africains des réseaux sociaux. ©Electre 2016

Suite à une enquête qualitative auprès d'un échantillon de 20 familles d'adolescents, l'étude tente de comprendre les usages du téléphone mobile comme média de communication interpersonnelle. Le portable est d'abord envisagé comme objet de médiation au sein de la famille, puis comme objet de médiation avec les amis et les relations de travail.

L'otakisme japonais, phénomène de relation fusionnelle aux nouvelles technologies, inquiète les observateurs de la société nipponne depuis le début des années 1980. Le jeune public français fan de mangas, de jeux vidéo et de mondes virtuels, témoigne de la présence d'un "otakisme hexagonal" et d'une possible tendance à la cyberdépendance.

En s'appuyant sur les archives de l'agence Havas, de journaux et d'associations de journalistes, cette étude fait revivre l'âge d'or de la presse française, du lancement du quotidien Le Petit journal en 1863 jusqu'à l'orée de la Première Guerre mondiale. Elle détaille les acteurs de l'évolution du journalisme, qui s'affranchit de la politique et couvre de nouveaux domaines d'investigation.

Toutes les enquêtes menées par l'auteure indiquent surtout la confiance accordée par le public à l'institution muséale. Ce résultat contraste avec les visions désenchantées circulant dans le milieu muséal où l'on cherche souvent à rompre avec l'institution, à opérer des changements au nom du public. Ces changements risquent de se traduire, au final, par une désaffection du public.

L'auteure analyse la place du témoignage dans l'exposition muséale. Elle met en relief l'aspect politique de cet objet médiatique, constitutif de la mémoire collective, dont l'importance va croissant, prenant pour exemple les débats ayant eu lieu autour de manifestations culturelles sur le thème de l'immigration. La structure, le statut, la fonction et l'usage du témoignage sont examinés.

Contributions sur le phénomène éditorial des mooks dont l'émergence est liée au contexte de recomposition professionnelle du journalisme et à son nécessaire renouvellement dans ses formes et ses formats. Quels sont les projets éditoriaux des mooks, les postures journalistiques parfois paradoxales adoptées dans ces revues-livres, leurs aspects graphiques ? ©Electre 2017

En analysant un corpus de publications issues de Twitter, Instagram et TikTok, l'auteure étudie les enjeux de la culture numérique. A travers l'exemple des hashtags ChatonsMignons, elle évoque les profondes mutations des sociétés contemporaines. ©Electre 2024

Cet ouvrage collectif en sciences de l'information et de la communication étudie les représentations du genre dans les médias. Y sont abordées les dimensions tant sémiotiques et discursives que sociales et politiques des médiations du genre dans les dispositifs médiatiques. Après un chapitre introductif qui revient sur la généalogie de la prise en charge du genre dans le champ des SIC, cet ouvrage déploie sept études de cas médiatiques inédites. Chacune propose des analyses communicationnelles innovantes de différentes problématiques ayant trait au genre dans des corpus médiatiques situés (presse spécialisée ou généraliste, films, affiches) sur diverses thématiques (mode, violences faites aux femmes, grossesse et sport, cinéma, peopolitique, congé paternité, intersectionnalité). L'ouvrage comporte deux parties : la première s'attache à penser la dimension corporelle des technologies du genre que sont les médias étudiés tandis que la seconde examine des discours médiatiques à l'aune du genre comme matrice politique signifiante.

Les images mobiles se sont multipliées (selfies, vidéos), une grande partie exposant la sphère de l'intime. Dans le cadre d'une interactivité aujourd'hui, les médias traditionnels ont absorbé les images mobiles issues des réseaux sociaux, induisant aussi de nouvelles formes de collaboration journalistique. Cet ouvrage se propose d'analyser le cinéma mobile dans le paysage contemporain d'une « culture mobile », intégrant l'ensemble des usages sociaux associés aux mobiles connectés à l'internet. On peut le comprendre ici à la fois comme un phénomène artistique, mais aussi comportemental et social, au travers de ses usages comme des enjeux qui lui sont associés, notamment ceux liés à l'innovation. Le cinéma de poche apparaît comme un mode d'expression cinématographique accessible à tout individu muni d'un dispositif mobile. En bénéficiant de nouveaux moyens de diffusion via Internet, ce cinéma, au carrefour de l'amateur et du professionnel, s'est peu à peu intégré aux tendances contemporaines de l'économie créative.

Durant 100 ans, les associations d'éducation populaire laïque ont mis en uvre de nombreux dispositifs cinématographiques : le cinéma scolaire et éducateur, les ciné-clubs et les festivals. Jour après jour, elles ont adapté leur politique et leurs pratiques culturelles aux mutations techniques, économiques, politiques et sociales de leur temps, tout en conservant la même finalité : l'émancipation des citoyens. Cet ouvrage est l'histoire de ces usages non-commerciaux d'éducation par et au cinéma. S'adressant aussi bien aux chercheurs qu'aux acteurs de la culture et de l'éducation, il nourrit une réflexion sur les finalités politiques des pratiques de médiation culturelle.

Syndromes visibles d'un épuisement technologique chez certains collaborateurs, les risques technosociaux (RTS) peuvent impacter négativement les individus en situation de travail. Dans une démarche communicationnelle et managériale, cet ouvrage vise à comprendre comment le recours intensif aux technologies de l'information et de la communication au sein des organisations et ses nombreux avatars (hyperconnexion, infobésité, multitâches, etc.), peuvent concourir à des contextes de burnout numérique. Proposant des concepts inédits et des outils innovants, cet ouvrage présenté dans un langage clair et dynamique s'adresse à un large public, aussi bien à l'étudiant cherchant à parfaire son outillage conceptuel et méthodologique en communication responsable, qu'au manager bienveillant, soucieux du bien-être de ses équipes face à la menace que représentent désormais les risques technosociaux au sein des organisations.

La BD est une représentation du monde qui donne des clefs pour comprendre notre monde de représentations. Chercheurs en sciences sociales et acteurs du monde de la BD s'intéressent ici au rapport entre BD et lien social et explorent la dimension médiatique de la BD. Il s'agit de montrer de quelle façon la BD donne à lire un témoignage sur le monde et peut devenir un vecteur de messages éducatifs.

Sous forme d'interview, cet ouvrage interroge les thèmes et les catégories multiples des sciences de l'information et de la communication, à partir de postures géographiques parallèles, pour essayer de situer la place de la communication dans la modernité sociale.