Gabin, Delon, Belmondo, Depardieu, mais aussi Michèle Morgan, Deneuve, Isabelle Huppert, Adjani... Ces visages, ce sont ceux d'acteurs de cinéma que l'auteur veut saisir à travers leurs différents rôles de manière à comprendre les évolutions de la France depuis les années 1930. Le choix proposé renvoie à chaque fois à de grandes séquences historiques françaises : le monde ouvrier et sa condition, la guerre et l'après-guerre, les années de la décolonisation, la France des Trente Glorieuses...C'est à la fois une histoire de la France contemporaine et une histoire du cinéma français à travers ses grandes figures, leurs diverses incarnations de notre vie sociale, la représentation des grands événements nationaux, leur interprétation de nos fractures, inquiétudes, idéaux, combats...Olivier Mongin donne une lecture sociologique et historique passionnante de l'acteur. Comme visage d'une nation, d'un peuple.

Une étude de la notion de pureté dans l'histoire religieuse ou la culture contemporaine, analysant par exemple le désir d'épuration ethnique ou encore le retour aux origines des religions du livre. L'auteure met en garde contre cet idéal aux conséquences dangereuses et propose une autre idée de ce concept, portée par le dialogue religieux et culturel. ©Electre 2019

Notre existence n'est elle qu'une petite lumière au coeur de l'obscurité ? Il ne va pas de soi de penser que l'enfant - et tout être humain donc - vienne du néant, du rien. Socrate enseigne que la vérité est déjà en lui. Les sages du Talmud font baigner l'enfant à naître dans la lumière originelle. Pour ces pensées, pourtant très différentes, l'âme humaine est irréductible à un pur effet de la matérialité. L'autre pôle de notre finitude - la mort - a bien davantage été pensée par les philosophes et les théologiens. Vie et mort ne sont pas deux contraires, mais deux forces, l'une de création et l'autre de "décréation", elles concernent tous les champs de l'existence. Dans ce texte de réflexion puissant et lumineux, Catherine Chalier invite à penser la mort autrement. Pas seulement en constatant les effractions du mal, de la souffrance ; pas seulement non plus donc en méditant sur notre destinée ultime, que ce soit avec mélancolie, sagesse, voire espérance, mais plus simplement, de façon plus grave, en faisant en sorte que la pensée de la mort insuffle en nous une nouvelle urgence dans notre amour de la vie.

Réflexion sur le rapport au temps bouleversé par la pandémie de Covid-19 survenue fin 2019. L'auteur postule qu'avant son déclenchement, le rapport des hommes au temps était insouciant, silencieux et joyeux et que la vie en temps réel imposée par le virus entraîne un écrasement. Il explique qu'il faut retrouver un rapport heureux au temps pour concilier toutes ses dimensions. ©Electre 2021