Histoire de la reconnaissance du droit à la manifestation. En 150 ans, le recours à la manifestation s'est institutionnalisé de manière durable, devenant une pratique courante perceptible à la fois à l'augmentation des manifestations et à la diffusion de sa pratique dans toutes les couches de la société. Les modalités de gestion ont évolué, permettant une occupation pacifique de la rue.

Après avoir retracé une histoire des mobilisations des consommateurs, l'ouvrage s'attache à interroger les multiples registres de la consommation engagée afin d'évaluer son impact sur les marchés et l'espace social. Il étudie ainsi les diverses formes de cette mobilisation, du boycott à la résistance à la publicité en passant par le soutien à des formes d'échange alternative. ©Electre 2018

Un panorama des analyses sur la philanthropie, de part et d'autre de l'Atlantique. L'auteur montre comment elle fut récupérée par des élites qui se sont présentées comme seules capables de résoudre les questions d'ordre social.

Histoire de cette forme d'engagement, de ses modalités d'action et analyse de ses rapports avec la violence et le droit.

Analyse la place à part de la grève de la faim dans les formes contemporaines de contestation. Retrace l'histoire du recours au jeûne protestataire, tout en soulignant la diversité des grèves de la faim et de leurs acteurs, mais aussi les aspects concrets de ce mode d'action.

À la différence de la lutte armée, la désobéissance civile s'inscrit dans la vie ordinaire des individus, qui l'utilisent pour marquer de façon non violente leur opposition à la force de la loi. À l'origine inspirées par des convictions religieuses ou philosophiques, les attitudes désobéissantes ont pris une dimension plus politique. Elles sont devenues depuis quelques années le mode d'action collectif favori des écologistes, adopté par bien d'autres mouvements, féministes, anti-mariage gay, Gilets jaunes ou encore altermondialistes. Cet ouvrage retrace l'histoire de ce mode protestataire des minorités, en décrit les formes de mise en œuvre actuelles et explore les rapports ambigus qu'il entretient avec la violence, le droit et les médias. Si la désobéissance demande un engagement maximal de la personne qui participe à des actes illégaux, elle s'est imposée comme une forme nouvelle d'expression citoyenne.