Simon Sagalovitsch se retrouve à Tel Aviv avec sa mélancolie, son single malt et ses anxiolytiques. A Jaffa, il apprivoise la dolce vita israélienne et prend en main la destinée d'une petite équipe de football locale.

A l'occasion de la célébration d'un film prestigieux, deux acteurs et le metteur en scène du film se retrouvent à Rome. Ils vont y vivre une sorte d'enchantement. La beauté des lieux va donner à Ariane et Jim, les deux acteurs, le désir de vivre l'instant.

Un jardinier, qui compose des jardins japonais et est toujours à la recherche de pierres étranges, partage sans le savoir, avec l'homme vivant au-dessus de chez lui, deux attirances singulières...

Dans l'atelier de George, une portraitiste imaginaire : une année vécue au fil des toiles qu'elle réalise, à l'écoute de celles et ceux qui viennent prendre ou abandonner un peu d'eux-mêmes à l'oeuvre en cours. (Electre)

La découverte d'un nourrisson abandonné dans une décharge réveille, trente ans après les débuts de la revendication nationaliste en Corse, les luttes fratricides qui ont causé l'échec de ce combat.

Otto J. Steiner, critique musical de Salzbourg, tient son journal pendant son séjour dans un sanatorium, de juillet 1939 à août 1940, alors que l'Europe est en guerre. Premier roman.

Dans un aéroport en transit pour Sydney, Médée attend son mari. Pensant qu'il s'est absenté le temps d'un instant, elle finit par comprendre qu'il ne reviendra jamais. Devant la violence du choc, la sculptrice s'installe dans l'aéroport et se laisse submerger par l'abandon avant un ultime sursaut. ©Electre 2019

Fille du ténor préféré du compositeur Janácek, Elina Marsch, née en 1926 dans une famille juive, grandit en compagnie des maîtresses de son père, cantatrices célèbres dont elle apprend l’art de la séduction et tout un répertoire d’airs de folie et de mort avant de connaître les vicissitudes de la guerre et ses horreurs et de s’enfuir en Amérique. (Electre)

Leipzig, novembre 1945, Klaus Hirshkuh redécouvre une ville détruite. Lui aussi doit se reconstruire. Homosexuel, il vient de passer cinq ans dans l'enfer de Buchenwald. Il lui faut reprendre des forces et assumer la culpabilité d'être un survivant. ©Electre 2016

A Alger en 1956, Fernand Iveton, un jeune ouvrier communiste et anticolonialiste rallié au FLN, dépose une bombe dans son usine, mais elle n'explosera jamais. Il sera exécuté le 11 février 1957 et demeurera le seul Européen guillotiné de la guerre d'Algérie. Prix Goncourt du premier roman 2016. ©Electre 2016

Adrien veut aller à Paris. Cette ville regorge de beauté, de violence, de foi mystique ou militante ; c'est le seul endroit, selon lui, où il pourra vivre pleinement. Prix Transfuge du meilleur roman français 2016. ©Electre 2016

Devenu indésirable à Paris, le galeriste Victor-Vong arrive à Phnom Penh pour convaincre toutes les autorités du pays de son idée : 90 portraits de Cambodgiens anonymes pour célébrer le prochain 90e anniversaire du roi Norodom Sihanouk. Mais ce projet risque de raviver les anciennes blessures du génocide. ©Electre 2016

Un soir, dans un RER allant en banlieue parisienne, sept passagers font connaissance et se racontent leur quotidien. Le trajet révèle la proximité de leur destin. La familiarité et même l'amitié naissent entre eux. Premier roman. ©Electre 2016

Grâce à la danse, Else a pu exorciser le traumatisme de son enfance. Devenue virtuose, elle enflamme les scènes européennes, de l'Opéra Garnier au Tanztheater Wuppertal de Pina Bausch. Mais elle a la désagréable impression qu'une ombre l'épie d'une lucarne située non loin de chez elle, face à la salle vitrée où elle s'entraîne : angoisse liée au passé ou menace réelle, elle ne sait quoi penser. ©Electre 2017

Un architecte célèbre se détourne de ses créations qu'il considérait pourtant comme des chefs-d'oeuvre, saisi d'un profond sentiment de vacuité. En quête d'absolu, il cherche des manifestations supérieures dans les arts et entame un cheminement intérieur. (Electre)

Au sud du Mississippi, dans les années1970. Un étranger arrive dans un bourg pour faire réparer son automobile en panne. Il trouve une chambre et un travail pour gagner de quoi acheter une nouvelle voiture. Mais ce n'est qu'une mise en scène car le jeune homme cherche ceux qui ont lynché son père, trente ans auparavant. ©Electre 2019

Une famille marseillaise est convoquée à la préfecture. Une enquête est menée sur leurs origines familiales car ils ont modifié leur patronyme des années auparavant. Le fils aîné s'enfuit pour échapper aux purges mises en place par le gouvernement. ©Electre 2019

Pour l'enterrement de sa grand-mère, une jeune photographe retourne au Laos, où elle réapprend ce qu'elle est, comprend d'où elle vient et les différentes ardeurs qui l'animent. Premier roman. ©Electre 2019

Diane, qui a atteint un âge qu'on préfère taire, se rend dans une boutique de pompes funèbres pour acheter une concession et se retrouve avec un emplacement prévu pour deux cercueils… La voilà qui recherche parmi les hommes qui l'ont aimée celui qui serait prêt à devenir son compagnon du grand sommeil. Un roman aussi grave que fantasque, qui mêle la vie et la mort, l'amour et la solitude, l'émerveillement et le chagrin.

Ce roman va vous parler de révolution, d'exil, d'illusions, de sororité, d'amour. Son ambition est d'être une fresque de notre époque, une fresque de notre culture, un miroir des dilemmes et des paradoxes que chacun de nous doit s'employer à résoudre. Il est telle une interrogation sur ce que sont les moteurs et les motifs de nos vies.

C'est dans un documentaire sur Yassin al-Haj Saleh que Justine Augier avait découvert Razan Zaitouneh, à qui elle a consacré son livre précédent, De l'ardeur. Près de cinq ans plus tard, elle rejoint l'intellectuel syrien dont l'épouse a été enlevée en même temps que Razan, désormais exilé à Berlin, à l'heure où des tribunaux français, suédois et allemand, au nom de la compétence universelle, s'apprêtent à juger certains responsables des crimes contre l'humanité commis en Syrie depuis 2011. Au cours d'une conversation qui se prolonge sur une année, ensemble ils tentent d'apprivoiser l'inconfort de la survie et de l'exil, les refuges et les ressources de la pensée, d'explorer les points de résonance entre la tragédie syrienne et le passé européen, avec la volonté urgente de croire que la justice pourrait rendre au peuple syrien la dignité que sa révolution écrasée a tenté d'arracher, et dessiner une alternative au désespoir. Né à Raqqa, Syrie, en 1961, Yassin al-Haj Saleh a fait des études de médecine à l'université d'Alep, interrompues par seize ans de détention pour appartenance à l'opposition communiste. Chroniqueur régulier depuis 2000 des luttes politiques et sociales en Syrie et dans le monde arabe, il est l'auteur de cinq ouvrages, dont un traduit en français sous le titre Récits d'une Syrie oubliée, sortir la mémoire des prisons (Les Prairies ordinaires, 2015). Il est à présent réfugié politique en Turquie.

"Ada parlait de son enfance tantôt comme d'un tapis moelleux, tantôt comme d'une tache qui ne s'efface pas." Au cours de conversations nocturnes avec Ada Boetti, dans son appartement du quartier de Pigneto qu'elle lui confie en son absence, le narrateur plonge dans les souvenirs d'enfance de son hôtesse, découvre son frère, Angelo, et toute une enfance à l'ombre d'un bonheur fragile, trop tôt foudroyé. Happé, ensorcelé par ces autres vies que la sienne, le voilà qui, à son tour, pénètre comme par effraction la mémoire d'Ada et, de Rome à Londres, s'élance à la rencontre d'Angelo. Un premier roman sortilège, à la fois moderne et atemporel, mélancolique et voyageur, où rêverie et réminiscence se confondent parfois dans un mouvement perpétuel à travers une Europe éminemment littéraire.

Un chirurgien très respecté abandonne son épouse dans un aéroport. Il disparaît lors d'une escale alors qu'ils partent ensemble pour Sydney. Cette femme anéantie est sculpteur, sa pratique la sauvera. Ce livre explore ce qui, dans la vie d'un homme capable d'un grand amour, peut générer une telle lâcheté. Un magnifique roman sur les hommes, sur ce que leur mère et leur milieu leur lèguent ou leur imposent - ces empreintes, ces failles originelles dépassant de très loin l'exaltation du désir qui accompagne nos vies.

L'auteur s'est inspiré du suicide de Virginia Woolf, le 28 mars 1941, pour bâtir ce roman à trois voix. Des passages du journal de l'écrivain alternent avec les interrogations de son mari Léonard, et de Louise, leur domestique, seuls témoins de ses derniers jours, consternés et obsédés par ce geste qu'ils cherchent à comprendre. ©Electre 2022