Cet essai examine au niveau européen les enjeux environnementaux de la crise financière. Il propose une conversion écologique de l'économie, par l'intermédiaire de politiques socialement plus justes en termes de répartition des richesses et des ressources.

Cet essai montre que l'endettement trouve son origine dans des politiques erronées et des théories dépassées, et se trouve amplifié par la dérégulation de la finance. Des réponses écologistes, qui nécessitent plus de dialogue démocratique, existent : investissements visant à réduire l'empreinte écologique, distinguer la dette passive de celle active qui construit le futur.

Ces portraits de militants du temps libre, chômeurs épanouis et adeptes du non-travail montrent comment ils refusent de mettre le travail au centre de leur vie, tout en étant actif (dans les associations par exemple) et en consommant moins ou différemment. Ils portent un regard politique sur ce mode de vie, et certains prônent la décroissance. Avec une réflexion sur le travail aujourd'hui.

Le grand reporter, présent en Tunisie en janvier 2011, témoigne, jour après jour, de la révolution du jasmin, du décès de M. Bouazizi jusqu'à la fuite du président Ben Ali et à la chute de son régime autoritaire. Il décrit le silence des médias officiels, la colère populaire, ses démêlés avec la police, etc., et analyse les raisons de cette révolution.

Pour l'économiste J. Gadrey, la croissance est un facteur de crise, une menace pour les hommes, la planète et le progrès. Il explique comment une baisse de la croissance peut résorber le chômage en créant des emplois plus durables.