Anthologie de poèmes de R. Char introduits par des mises en situation qui en éclairent le sens.

L'amertume et le burlesque s'équilibrent dans ce livre au pouvoir irrésistible.

Petit garçon, Nathanaël était terrorisé par le marchand de sable qui emporte les enfants qui ne dorment pas pour les donner en pâture à des monstres au bec crochu. Des années plus tard, devenu étudiant, il reconnaît ce personnage maléfique sous les traits d'un vieux colporteur qui vend des baromètres, ce qui fait resurgir toutes ses terreurs enfantines.

« Notre question n'est plus, comme au temps de Renan : « Qu'est-ce qu'une nation ? », mais : qu'est-ce que la France ?, et que doit-elle devenir : une nation ou une société résolument postnationale ? » À l'heure de la mondialisation, c'est-à-dire d'un immense bouleversement technique, économique et démographique, dans quelle communauté faut-il que les hommes vivent ? Dans une patrie charnelle ? Une France désencombrée de la francité, un espace polymorphe, sans identité assignable ? Convient-il, pour accueillir dignement l'Autre, d'évider ou de perpétuer le soi du chez-soi ? La réponse à ces questions fondamentales, si réponse il y a, ne peut naître que de l'échange, de la dispute, de la confrontation des points de vue. Nous sommes à la croisée des chemins, il nous incombe, quand il est encore temps, de choisir, en toute connaissance de cause. Les textes ici rassemblés proviennent de l'émission « Répliques » qu'Alain Finkielkraut anime sur France Culture. Ils ont été revus, parfois réécrits par leurs auteurs en vue de leur publication. Le présent livre fait suite à Ce que peut la littérature (Folio n° 4681).

Ce volume forme avec Paradisiaques un diptyque. Il est consacré à l'objet salé et sucré, originaire et voilé, malodorant et contagieux, indigne et précieux. Ce sont les habits de deuil appelés ainsi à Rome, le sexe masculin voilé dévoilé au cours des mystères, toutes les reliques, secrets qui sont rassemblés dans cet ouvrage.

Une mise en abyme du théâtre contemporain. Sur une scène de théâtre, alors qu'on répète une pièce, six personnages font irruption. Issus de l'imagination d'un auteur qui les a doués de vie sans parvenir à dénouer leur histoire, ils sont livrés à eux-mêmes et demandent l'assistance du metteur en scène. La pièce est complétée d'un dossier comportant notamment un groupement de textes.

Maintenant, tu demanderas : qu'est donc le détachement, pour qu'il cache en lui pareille puissance ? Le vrai détachement signifie que l'esprit se tient impassible dans tout ce qui lui arrive, que ce soit agréable ou douloureux, un honneur ou une honte, comme une large montagne se tient impassible sous un vent léger. Une méditation lumineuse, une parole vivante conviant à l'apaisement et à la contemplation.

La vie de Maria Vos, mère de deux enfants et chanteuse un peu paumée, part à vau-l'eau. Après avoir avorté en secret, elle a quitté son compagnon. Depuis, elle reçoit des lettres de menaces, se sent épiée... Pour protéger sa famille, elle se réfugie chez Ans, sa s?ur aînée, au bord de la mer du Nord. Pourtant les événements inquiétants se succèdent et Maria commence à douter de sa santé mentale. Ses enfants et elle sont-ils réellement en danger ou n'est-ce que le fruit de son imagination ? L'incendie de sa maison d'Amsterdam est-il criminel ? La police n'en trouve aucune preuve...

Ces courts récits tournent dans une lumière sensuelle. De l'enfance à l'âge d'homme, de la campagne à la ville, du monologue au dialogue, tout est sensation.Au plaisir des cinq sens s'ajoute la gloire d'un sixième qui les domine et les mêle, et qui est la volupté littéraire.Le merle siffle, s'arrête, recommence, sans ordre et sans prêche, dans l'immédiat, dans l'instant. Le gaspilleur ! Ainsi va l'homme en qui chante tout à coup un souvenir, perce une idée, éclate une image. Toujours surpris. Jamais à l'endroit où d'autres croient qu'il se trouve.Ces nouvelles sont autant de nids. Il y en a d'abandonnés. Il y en a de cachés, pleins d'?ufs et de duvet. Il y en a qui attendent le lecteur pour s'achever.

Une histoire de la littérature vue par l'auteur, n'ayant pour seule ambition que d'inviter le lecteur à en savoir un peu plus sur les oeuvres passées en revue.

En marge, c'est autant de portraits tendres ou ironiques, tracés par la plume sans complaisance et l'?il sûr de Didier Daeninckx, qui tous parlent de la marge.Aux récits d'ouverture qui se situent dans la banlieue, symbole même de la marge - et qui plantent le décor de notre actualité avec ses laissés-pour-compte, ses exilés de l'intérieur -, succèdent ceux où l'on rencontre, au détour de situations drôles ou mélancoliques, d'autres habitants des marges, abandonnés de l'amour, oubliés du temps. Puis le périple s'achève - de la banlieue à la banlieue - avec pour l'auteur un retour à l'enfance, à ce qui a nourri son imagination et façonné sa sensibilité, mémoire et présent mêlés.

A l'automne 1945, alors que les Alliés se sont entendus sur le partage de Berlin, le capitaine Louyre et son escadron sont envoyés dans le sud du pays. En approchant de la ville dans laquelle ils se rendent, ils découvrent une ferme isolée où vit une adolescente à moitié sauvage avec un cadavre calciné. Le capitaine Louyre, contre l'avis de sa hiérarchie, va tout faire pour connaître la vérité.