Ces contributions explorent le fonctionnement de la justice et ses dérives dans la première moitié du XXe siècle à Mons : la répression juridique allemande pendant l'occupation lors de la Première Guerre mondiale, la lutte contre l'incivisme dans le Hainaut, la condamnation des collaborateurs mineurs, les homicides attribués à la Résistance, l'épuration après la Seconde Guerre mondiale, etc. ©Electre 2016

Les différentes contributions proposent une approche socio-historique de la violence des jeunes dans l'espace public urbain.

Etude sur un exemple de banditisme en milieu rural en Belgique dans les années 1850 et 1860. A partir d'archives judiciaires et journalistiques, présente le contexte politique, économique et social, les agissements de la bande active principalement dans la province du Hainaut, la publicité donnée à l'affaire par la presse, le déroulement de l'enquête policière, et le procès d'assises de 1862.

En se fondant sur les dossiers conservés aux archives de l'administration de la police des étrangers, l'auteure montre comment le regard positif porté par les autorités et les populations sur les groupes tsiganes étrangers a évolué durant le XIXe siècle vers une vision pessimiste, alors que la société rurale s'industrialise et les frontières nationales se renforcent après la guerre de 1870.

Etude des comportements et des situations désignés comme violents dont les jeunes seraient auteurs ou victimes.

Une réflexion interdisciplinaire sur la criminalité et sa régulation dans l'histoire. Les chercheurs analysent les institutions et pratiques judiciaires, les relations entre la justice et les justiciables et notamment certains groupes sociaux et enfin la violence dans une perspective plus large et l'intérêt renouvelé pour son traitement judiciaire.