Etude abordant la dimension européenne des souffrances causées par la captivité de guerre durant la Seconde Guerre mondiale et s'interrogeant sur la transmission de la mémoire de la captivité à travers les témoignages oraux, les oeuvres d'art créées par des artistes amateurs ou confirmés et diverses initiatives muséographiques.

Etude des différents spectacles de l'amphithéâtre en Gaule romaine : les combats de gladiateurs, mais également les chasses des bestaires et des venatores, le paegniarii des jeux de midi, les bêtes fantastiques et les animaux fabuleux.Tous les acteurs de ces exhibitions sont ici présentés à l'aide de supports variés comme la céramique, les lampes ou les mosaïques.

Version remaniée d'une thèse, cette étude analyse le concept de cour sous le principat de Claude à Rome au Ier siècle apr. J.-C. L'auteure définit son espace géographique depuis le Palatin, coeur du pouvoir, ainsi que les autres résidences impériales en Italie. Elle décrit ensuite sa structure sociale et enfin étudie son fonctionnement politique, sa mise en scène et ses représentations.

Sous la Terreur, des milliers de personnes sont arrêtées et exécutées pour leurs opinions, leurs écrits ou leurs paroles. L'auteur retrace ici les origines, les mécanismes et les enjeux de ce système répressif où la culture de la calomnie, développée sous l'Ancien Régime, a sa part tandis qu'une réflexion sur la notion d'opinion policée se développe.

Cette étude propose de comprendre comment le déroulement du siège de Rhodes par Démétrios Poliorcète s'inscrit dans l'histoire du pouvoir, notamment dans le système des relations rois et cités. Elle observe l'évolution du politique et la guerre, qui, à la fin du IVe siècle, se traduit autant par des batailles navales et des combats que par des assauts lancé contre des cités.

ans les crises de mémoire qui font l'objet de ce livre, la représentation individuelle empiète souvent sur la représentation collective, dont elle va parfois même jusqu'à occuper l'espace central. Pour le dire autrement, il arrive que la remémoration individuelle d'un événement atteigne une signification collective, pour donner lieu à une « affaire de mémoire » conflictuelle. L'affaire de mémoire diffère des autres affaires ou scandales publics en ce qu'elle met en jeu non les conséquences d'un événement qui est encore en train de se dérouler - comme, par exemple, l'affaire Dreyfus, dont l'enjeu était non seulement le sort du capitaine Dreyfus mais également, selon certains, celui de la République française. L'objet du conflit dans une affaire de mémoire concerne donc l'interprétation et la représentation publique d'un événement situé loin dans le passé, mais dont les effets se font encore ressentir. »