Dans Pain de soldat, paru en 1937, Henri Poulaille poursuit l'histoire d'une famille d'ouvriers parisiens, les Magneux, personnages centraux du Pain quotidien et des Damnés de la terre, chacun pouvant se lire séparément

L'un des plus grands romans de Mauriac paru en 1927. Classique au charme vénéneux, c'est l'extraordinaire portrait d'une criminelle fascinante déchirée par ses rêves et sa révolte.

Maurice Sachs brûlait sa vie comme un acteur brûle les planches. Il avait de la présence, du magnétisme. Luxe plus rare, il avait du regard et de la mémoire. Rescapé chaque soir du jeu d'enfer de sa vie, une vie de jeton de casino, il prenait le temps, avant l'angoisse du matin prochain, de jouer encore à se souvenir... Et il se souvient, ici, du temps du Boeuf sur le toit, paradis des années folles, hanté par Cocteau et tant d'autres qui surent, de la vie, faire un interminable bal tragique...

Fasciné par les trains, P. Theroux conduit cette fois son lecteur vers l'Orient : d'Istanbul à Delhi, puis à Calcutta, Saïgon ou Kuala Lumpur avant de regagner Londres en passant par Moscou. Périple rythmé par l'imprévu, le bizarre.

Intégralité des lettres du peintre pour mieux comprendre l'artiste, sa personnalité et sa réflexion sur l'art.

Six récits de la guerre 1914-1918, qui présentent la vision de l'écrivain sur le conflit, la vie quotidienne ou la nécessaire réconciliation avec l'Allemagne.

Voyage vers la Pantagonie dans ce nouveau récit de l'écrivain-voyageur Paul Theroux.

Après avoir connu aux côtés d'André Malraux une vie d'amours et d'aventures pendant vingt ans, C. Malraux, juive, se retrouve seule et mère d'un enfant fragile au lendemain de l'armistice. Elle décide alors de se jeter dans la Résistance et y engage la petite Florence. Elle relate la lutte clandestine qu'elle a vécue, puis ses rapports avec le parti communiste, la guerre terminée.

Voici le post-scriptum à l'oeuvre de Delteil, les Mémoires improvisés d'un coeur pur comme on n'en fait plus. Ce qu'il nous raconte, c'est sa vie, le temps où Paris fêtait {Sur le fleuve Amour}, s'abandonnait au surréalisme et à la frénésie du jazz. Et quand la fête finit, la vie continue... Delteil nous fait mille confidences, mille amitiés, toujours enthousiaste, ironique, attendri.

Le comte René de Obaldia est vraiment un poète singulier et un être à part. Né en 1918 à Hong Kong d'un père panaméen et d'une mère française, élevé par une nourrice chinoise, prisonnier en Silésie pendant la guerre, cousin de Michèle Morgan, partenaire au cinéma de Louis Jouvet, commandeur de l'Ordre de Balboa, et marié à une belle Américaine, on dirait qu'il a toujours vécu dans un univers parallèle. Le pays du roi René est planté de chênes et de palétuviers, survolé par des geais gélatineux qui geignent dans les jasmins, peuplé de grands vizirs, de cosmonautes agricoles, de satyres bucoliques, de bagnards de Cayenne et de Zazie cybernétiques. On y parle l'obaldien. Jérôme Garcin

La narratrice est une petite fille lorsque sa soeur aînée est tuée par un automobiliste. Elle enregistre sans étonnement les réactions des adultes qui enterrent avec la jeune fille tout ce qui peut ternir leur réputation (entre autres une certaine Lulu Diamant, amour de jeunesse du père, dont la famille prétend qu'elle n'était pas très intelligente).