C. Demortier, enfant d'origine indienne adopté dans les années 1960 par une famille belge, décrit les souffrances psychologiques qui peuvent naître de l'adoption internationale et propose une réflexion sur l'action humanitaire, les motivations de ses acteurs, ses effets, etc.

Dans les rues de Manille vivent Bata et sa petite soeur Pia, leur horizon se limite aux bidonvilles et aux prisons pour enfants. Comme les autres enfants des rues ils sont menacés par la drogue et l'exploitation sexuelle. Ils trouvent un soutien auprès d'un prêtre. ©Electre 2018

Guide pour les parents, enseignants, éducateurs, etc., qui accompagnent des enfants frappés par la mort d'un proche : membre de la famille, ami, etc. A partir de son expérience de soutien de jeunes endeuillés, l'enseignante propose des réflexions et témoignages.

L'auteur, auxilliaire d'aumonerie de prison depuis plusieurs années, passe deux après-midi par semaine dans les quartiers des mineurs d'une grande prison française. Il témoigne de ses rencontres avec ces jeunes âgés de 13 à 18 ans, emprisonnés ou en attente de jugement, et livre ses réflexions sur la délinquance et la violence juvéniles.

L'horreur ! l'horreur à deux pas de chez nous, l'horreur à l'état brut, l'horreur quotidienne, l'horreur qui dure, l'horreur oubliée ! Au bord de la Méditerranée, chaque nuit, le jour aussi parfois, on viole, on torture, on égorge des enfants innocents, soudain tirés de leur sommeil, parqués, hébétés. Les pères hurlent à deux pas sous les coups et les mères sanglotent ivres de douleur. Pour une fois, les mots sont en deçà de la réalité. Cette réalité, Nacéra Belloula a eu le courage de la décrire. A vrai dire, on reste effaré en lisant ce livre de l'impunité de fait dont jouissent les assassins. Surtout, qu'on ne parle pas de politique ! la politique mérite mieux que cela. Ici, il s'agit de crime et de rien d'autre. Les récits sont atroces mais notre confort passe après le combat qu'il faut mener pour tenter de participer à une lutte qui passe par l'information. L'auteur est journaliste et son métier c'est justement d'informer. L'ouvrage ne se contente pas de rapporter les faits (même si ces faits sont terribles, il faut bien les relater pour prendre la mesure du mal), elle s'efforce d'expliquer en les situant dans la perpective d'un pays qui doit affronter de profondes difficultés économiques et sociales. Cela n'excuse en rien des bourreaux qui ont depuis longtemps oublié les prétextes pour s'enferrer dans une fuite en avant dans le sang et les larmes.