Une analyse d'un des plus grands succès du cinéma qui a permis d'asseoir définitivement le genre de la comédie à la française. Elle passe en revue les séquences du film, ses influences et le duo formé par André Bourvil et Louis de Funès. ©Electre 2020

Analyse du film du réalisateur anglais qui a fait scandale lors de sa projection à Cannes en 1966 et tiré d'un scénario de Jean Genet. Les thèmes de la trahison, de l'exclusion sociale, de la sexualité refoulée et de l'exaltation du mal se retrouvent dans le personnage d'une institutrice frustrée qui révèle toute sa cruauté envers un bel Italien en le faisant accuser de nombreux crimes. ©Electre 2020

Dans cette comédie, saluée comme une grande réussite à l'époque de sa sortie en 1968, et dont le rôle principal est joué par Peter Sellers qui campe l'indien gaffeur Hrundi V. Bakshi à l'origine d'une cascade de gags désopilants, Blake Edwards revient aux sources du cinéma muet situant son personnage entre le mythique Charlot et le plus récent Hubert Bonisseur de la Batte dans la série des OSS 117 tout en portant une attention particulière aux dialogues à l'instar de Woody Allen auquel il a souvent été comparé. La mise en scène raffinée de Blake Edwards utilise l'unique décor clos comme un véritable personnage du film sans oublier les autres personnages, eux aussi bien dessinés.

En 1925 sort sur les écrans le premier long métrage mettant en vedette le personnage de Charlot produit par la United Artist. Grâce à « La Ruée vers l'or », réalisé en toute indépendance, Chaplin renoue avec le succès et marque l'histoire du cinéma mondial. Ce film apparaît alors comme le parfait résumé de l'art de Chaplin et comme une pièce centrale de l'art cinématographique en général. L'opus que présente Karine Abadie, propose d'examiner cette oeuvre qui montre – au-delà des aventures de Charlot dans les montagnes enneigées du Klondike et des nombreuses scènes d'anthologie, qui ont marqué et marquent encore les spectateurs – une conquête de l'art cinématographique par un de ses représentants les plus inventifs. En appréhendant « La Ruée vers l'or » du point de vue des discours, l'auteure rappelle le moment clef que constitue la sortie de ce film dans une histoire du cinéma qui, en 1925, est en train de se construire.