Cette somme englobe la littérature chrétienne des deuxième et troisième siècles, y compris gnostique et apocryphe. Elle s'inscrit dans une vision de la théologie de l'histoire : à chaque étape, les auteurs sont mis en relation dans une discussion qui éclaire les passages scripturaires, objet de cette confrontation. Leur première réception est ainsi éclairée, dessinant un christianisme pluriel.

Cette somme englobe la littérature chrétienne des deuxième et troisième siècles, y compris gnostique et apocryphe. Elle s'inscrit dans une vision de la théologie de l'histoire : à chaque étape, les auteurs sont mis en relation dans une discussion qui éclaire les passages scripturaires, objet de cette confrontation. Leur première réception est ainsi éclairée, dessinant un christianisme pluriel.

Dans ce troisième volume, l'auteur poursuit son entreprise de rénovation de l'anthropologie religieuse en présentant l'ensemble des textes dans lesquels il s'interroge sur les symboles, les rites et les mythes au cours de l'histoire humaine. Un dialogue constant avec l'oeuvre de Mircéa Eliade.

L'auteur montre que la culture chinoise est à l'opposé de la culture occidentale car le rapport de l'individu à l'Etat ou au gouvernement est pensé différemment. La société chinoise, reléguant l'individu au second plan, est centrée sur la famille, la perfection morale et la gouvernance du pays dans lequel les libertés sont à clarifier.

Le professeur Jaffé présente l'apport des historiens juifs à la recherche historique sur Jésus de Nazareth. Cela a permis de sortir Jésus de l'univers théologique et confessionnel chrétien dans lequel il était enfermé. Il s'interroge sur l'influence des convictions politiques ou idéologiques de ces historiens dans leurs recherches et sur une possible récupération identitaire de Jésus.

Dans le Coran, le choix d'une certaine organisation des versets va de pair avec une volonté de faire dire à ces versets plus qu'ils ne disent isolément. Etudie les répercussions mentales des effets d'accélération, des effets structurels, des procédés subliminaux et des projections d'une preuve d'un thème sur un autre, l'ensemble visant le plus souvent à soutenir l'image du Prophète.

Pour P. Evdokimov, la théologie morale se fonde sur l'expérience morale, et non sur des obligations envers Dieu, la société ou soi-même. Ces dernières peuvent être dépassées en menant une vie religieuse non à partir du bien mais de Dieu, personne vivante.

Présente les oeuvres de quatre auteurs : Grégoire de Tours, le pape Grégoire, Venance Fortunat et Colomban, agent de l'expansion continentale du monachisme irlandais.

Cette introduction à la vie et à la spiritualité des Eglises orthodoxes orientales des traditions syriaque, arménienne, copte et éthiopienne présente leur vie liturgique et monastique, ainsi que leur histoire et leur littérature.

Envisageant les événements qui ont conduit, en 1958, à la naissance de la Ve République comme une véritable révolution, des historiens, des juristes et des politistes s'interrogent sur la nature et la consistance de ce bouleversement en se penchant à la fois sur ses acteurs, sur sa finalité et sur ses prolongements. ©Electre 2020

Pourquoi Bernard de Fontaine (1090-1153), abbé de Clairvaux, a-t-il mis plus de quinze ans à rédiger cet admirable livre où son coeur tente de partager ce qui le fait battre ? Voulait-il articuler avec rigueur les deux volets de la raison que nous avons d'aimer pour Lui-même « le Dieu et Père de Jésus » (Col 1, 3) ? « Rien n'est plus juste, écrit-il, et rien n'est plus fructueux. » De fait, si Dieu n'a pu, ne peut, ne pourra jamais nous aimer davantage qu'en nous livrant son Fils afin qu'Il soit « l'Aîné d'une multitude de frères » (Rm 8, 29), nous sommes appelés à nous trouver, par-delà tout intéressement et tout désintéressement, en laissant ce Fils, que la grisaille nous enveloppe ou que nous ravissent de soudaines trouées de lumière, devenir la Vie plus haute et plus douce de la nôtre. Mais Bernard a si peu cerné ce qu'il lisait de neuf dans les Écritures qu'il a dû conclure en recopiant une lettre ancienne sur la Charité.

Que dire à ces prêtres diocésains qui pensent à la vie en communauté ? C'est à partir de cette préoccupation qu'Emmanuel Gros a voulu reparcourir la question de la vie commune des prêtres, sur le plan historique, ecclésiologique et canonique, sans oublier quelques présupposés philosophiques et bibliques. Le premier constat est que cet appel n'a cessé, au long des siècles, de pousser des prêtres à s'associer jusqu'à partager la vie de prière et le travail pastoral. Mais toute tentative n'a pas réussi, loin s'en faut. Les leçons de l'histoire sont claires : ce ne sont ni les visées disciplinaires des évêques ou des conciles, ni les intérêts ou modes du moment, ni l'idéalisation d'un certain modèle de monachisme apostolique qui font pousser les vraies racines du vivre ensemble des prêtres. Ce sont l'appel qu'ils ressentent pour ce genre de vie, s'appuyant sur leur appartenance à l'ordre des prêtres, et un minimum de structures juridiques qui puissent les aider à réaliser leur projet, toujours à construire. Là aussi, le charisme et le sacrement fondent le droit de l'Église.

Une réflexion sur l'euthanasie associant anthropologie, sociologie, philosophie, théologie, politique et éthique. L'auteur souligne les divisions qu'elle suscite au sein des sociétés comme des familles, en raison du fait qu'elle n'interroge pas uniquement la mort mais aussi la vie et les valeurs tout en obligeant l'individu à porter un autre regard sur sa propre existence et sa condition humaine. ©Electre 2020