L'auteur montre que la critique sociale n'est pas un genre cinématographique mais une fonction parmi d'autres du cinéma, et que la critique sociale doit être distinguée de la critique politique : un film à fonction de critique sociale ne sera donc pas nécessairement un film du genre cinéma politique. Il répertorie enfin les instruments et dispositifs cinématographiques de la critique sociale.

L'auteur montre que le cinéma, à la faveur du régime contemporain de circulation des images, s'est éparpillé et fragmenté à travers de nombreux modes de diffusion (télévision, écrans mobiles, musées, etc). Refusant un regard nostalgique, l'auteur souligne que le cinéma survit sous de nouvelles formes.

Deleuze a démontré dans L'image-mouvement et L'image-temps que le cinéma se rapproche de la philosophie par son art du mouvement et du temps. Cet essai met en évidence les interférences entre pratiques d'images au cinéma et pratiques conceptuelles en philosophie et la zone précise de ces interférences, le rapport entre pensée, mouvement et temps.

Les films de Quentin Tarantino suscitent des réactions contradictoires et polémiques. Cet essai explore ce phénomène et analyse les composantes de son oeuvre.

Analyse du genre cinématographique qu'est le cinéma pornographique dans le but de montrer que chaque film est différent et mérite d'être vu.

E. Barot prend pour fil conducteur de ce texte la question brechtienne du "réalisme", selon une perspective issue des dialectiques de Marx et de Sartre, et étudie les oeuvres des groupes Medvedkine, de Francesco Rosi et de Peter Watkins pour déterminer la notion même de film politique.

Les films hollywoodiens traités ont pour point commun d'avoir déclenché l'émotion d'un questionnement éthique chez les spectateurs alors qu'ils n'avaient à leur sortie aucune prétention philosophique et qu'ils ne visaient qu'à offrir un loisir cinématographique. L'analyse des chefs-d'oeuvre à la qualité universelle invite à la culture de soi et contribue à pérenniser les valeurs humanistes.

En mars 1931, Charlie Chaplin vient à Paris présenter son nouveau film, Les lumières de la ville, et reçoit un accueil triomphal. L'analyse de cette oeuvre la présente comme un objet-frontière qui fait communiquer des savoir-faire différents (mélodrame et comédie, film d'auteur, long métrage sonore sans paroles). Elle est envisagée ici dans ses aspects technique, artistique et culturel. ©Electre 2017

Cet essai interroge l'évolution de la pratique du septième art à la faveur des nouveaux modes de circulation de l'image, conséquence de la mondialisation et de la généralisation du numérique. Dans un contexte que beaucoup qualifient de post-cinéma, force est de constater que la fiction, reposant sur des lois qui en assurent la permanence, a pourtant résisté à tout ce qui tend à en réduire la part. ©Electre 2018

Cette étude de l'oeuvre cinématographique de M. Haneke interroge la façon dont le cinéaste pratique la critique sociale. Ses films mettraient au jour les figures du mal qui fondent les pathologies de la société néolibérale (la violence, les médias, les genres, etc.), sans pour autant prendre position.

Synthèse d'un séminaire de 2013 sur le réalisateur américain, la réception critique de son oeuvre, ses thèmes et ses genres de prédilection, etc. ©Electre 2016

Dans les films de Lynch, on dirait que les images s'assemblent mal et délirent, faisant s'interpénétrer tous les mondes incompossibles sans arriver à se fixer et à produire un monde unitaire, se détachant sans cesse des corps et des situations qu'elles engendrent pour les déformer et les reformer autrement - pour donner naissance à un autre monde où on redistribue sans cesse les rôles et les choses, où les individus acquièrent une nouvelle identité et les objets de nouvelles fonctions.

Réflexions sur ce film qui met en scène un homme immobilisé jetant un oeil amusé, intrigué puis horrifié sur la vie de ses voisins. ©Electre 2019

Le meurtre de Marion Crane est sans nul doute l'un des plus célèbres de l'histoire du cinéma. Il est néanmoins surprenant que le tableau qui ferme le dispositif qu'a conçu Norman pour épier ses victimes n'ait jamais été identifié autrement que par son thème, Suzanne et les vieillards. Si l'on peut aujourd'hui lever l'énigme de son auteur, Willem van Mieris, il nous reste à reprendre l'étude de ce tableau pour élucider le rôle qui a été le sien dans la mise en scène qu'Alfred Hitchcock a imaginée pour la fameuse scène de la douche. Véritable clef herméneutique du film, le tableau, en introduisant la figure de Suzanne, va soumettre la fiction Hitcockienne au programme iconographique et allégorique qui s'est développé dans la peinture occidentale à partir du livre de Daniel. Si la mort de Marion est la troublante réponse à la résurrection de Suzanne, c'est qu'elle est la double condition anthropologique et morale à partir de laquelle Alfred Hitchcock entreprend d'interpréter les transformations qui affectent la société américaine au début des années 1960.

Une étude sur le rapport du réalisateur à la musique dans ses films. Electre 2014

Etude du film de L. Visconti adapté d'une nouvelle de Thomas Mann. Examine les changements entre les deux oeuvres et les choix stylistiques et thématiques du cinéaste. ©Electre 2018

Etude sur le cinéma du réalisateur américain dans lequel les images s'assemblent de manière délirante tout en se détachant des corps et des situations qu'elles engendrent afin de les déformer et de les reformer autrement. ©Electre 2020