Introduction à la pensée philosophique russe regroupant des auteurs ayant vécu en Russie ou en Union soviétique (Vladimir Soloviev, Alexei Losev, etc.) et des auteurs émigrés (Simon Frank, Serge Boulgakov, etc.). L'auteure montre la façon dont ces textes peuvent encore alimenter les réflexions contemporaines. Electre 2014

Examen de la philosophie de Fénelon (1651-1715) comme fondatrice d'un système original et novateur reposant sur la notion d'infini divin, où sont liés connaissance et amour, métaphysique et mystique. Cette pensée s'articule autour de trois savoirs : la philosophie, l'anthropologie et la mystique qui proposent chacun une thématisation particulière de l'idée d'infini.

Ce philosophe pieux, qui fut soupçonné parfois d'athéisme, a influencé la pensée religieuse et chrétienne, notamment son opposition à la notion de personnalité divine, sa conception de l'ordre moral du monde, son refus de la notion de création, sa compréhension de la filiation divine. Présentation de l'évolution et des grands thèmes de la réflexion théologique du philosophe.

Partant du constat que la métaphysique repose sur l'expérience de la beauté du monde, s'imposant à notre entendement en dépit de la souffrance et de l'absurdité, l'auteur appelle à une rénovation de la pensée et de l'héritage occidental, fondée sur l'art, la poésie et le sensible. ©Electre 2019

Examen de la philosophie de Fénelon (1651-1715) comme fondatrice d'un système original et novateur reposant sur la notion d'infini divin, où sont liés connaissance et amour, métaphysique et mystique. Cette pensée s'articule autour de trois savoirs : la philosophie, l'anthropologie et la mystique qui proposent chacun une thématisation particulière de l'idée d'infini.

Ce philosophe pieux, qui fut soupçonné parfois d'athéisme, a influencé la pensée religieuse et chrétienne, notamment son opposition à la notion de personnalité divine, sa conception de l'ordre moral du monde, son refus de la notion de création, sa compréhension de la filiation divine. Présentation de l'évolution et des grands thèmes de la réflexion théologique du philosophe.

La relation entre les deux traditions du judaïsme et du christianisme a fait l'objet, depuis le début du xxe siècle, d'approches philosophiques fondamentales que le présent ouvrage s'efforce de réunir et de ressaisir. De Rosenzweig à Levinas, de Bergson à Maritain, de Péguy à Sartre et de Simone Weil à Ricoeur, c'est une constellation théorique singulièrement contrastée qui s'y manifeste, mettant en lumière une histoire philosophique inspiratrice de notre espace religieux et politique. Il ne s'agit cependant pas ici de rejouer philosophiquement les antagonismes historiques. Les textes rassemblés dans ce volume posent en effet de manière irréductible la question : qui est l'autre ? À quels types d'altérations et de complémentarités la pensée est-elle ici confrontée ? Il ne saurait donc être question d'autre chose que de trouver une orientation et une signification là où les déterminations historiques ont parfois recouvert ce qu'il est permis d'appeler l'exception judéo-chrétienne. Philippe Capelle-Dumont est professeur à l'université de Strasbourg, doyen honoraire de la Faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris, chercheur associé à l'université Paris-Sorbonne, directeur de la Revue des sciences religieuses, auteur d'une quarantaine d'ouvrages dont certains sont traduits en plusieurs langues. Danielle Cohen-Levinas est professeur à l'université Paris-Sorbonne, fondatrice et responsable du « Collège des études juives et de philosophie contemporaine - Centre Emmanuel Levinas », chercheure associée aux Archives Husserl de l'ENS-CNRS de Paris et directrice de collections aux éditions Hermann.

On déplore le manque d'éducation du coeur. Qu'attend-on pour en préciser la logique et la rhétorique ? Notre éducation est trop informative, pas assez transformative. Trop centrée sur l'acquisition et l'échange des informations, pas assez sur les valeurs de tendresse et de fraternité. On n'admire les marques de la présence du Christ que par les yeux du coeur. Mais faut-il vraiment en appeler au tiers d'un véritable Ordre du coeur, comme ordre de vérité ? Pourquoi un ordre de vérité ? Il y a trois ordres de choses : la chair, l'esprit, la volonté ; et trois ordres de discours : philosophique (qui s'adresse à l'intelligence), théologique (à l'intelligence éclairée par la foi), mystique (adressé au coeur). Le réalisme biblique veut qu'il existe dans le réel une autre dimension entée sur les questions qui engagent l'homme dans l'existence et peuvent la transformer. Au lieu de s'installer sur le terrain métaphysique de l'Être, adoptons une théorie du being dont les éléments ne s'écarteront pas de leur mode d'interroger et de catégoriser. Une philosophie néo-critique de l'interrogation en prend acte. Agrégé et docteur d'État en philosophie, docteur en théologie, Francis Jacques, professeur émérite à la Sorbonne, a été professeur invité à l'Institut catholique de Paris. Président d'honneur de l'association des philosophes chrétiens, il est un des membres fondateurs de l'Académie catholique de France. [Lauréat de l'Académie française et de l'Institut].