La pensée politique de l'islam est habituellement abordée à partir des doctrines religieuses qui y sont nées ou des institutions qui l'ont marquée. Dans une autre perspective, cette étude se consacre à la pensée du pouvoir et du gouvernement étudiée à travers trois traditions majeures : les textes des Miroirs des princes, des juristes théologiens et des philosophes du VIIe au XVe siècle. ©Electre 2016

Etude du livre Le suicide (1897) de Durkheim.

Examen des fondements philosophiques sur lesquels repose le projet du développement durable, mettant en évidence leur fragilité et la manière d'en ajuster la critique. En remontant aux origines de la notion et en examinant les problèmes de sa mise en oeuvre, l'auteur montre ses enjeux dans l'ordre économique, politique, moral et existentiel.

Cette étude du livre Le suicide (1897) de Durkheim, montre que plus d'un siècle après sa publication, les thèmes qu'il aborde restent d'actualité.

Les problèmes de la fondation phénoménologique de la logique, de la temporalité de la conscience, de l'intersubjectivité et de l'histoire ont étés choisis ici comme les foyers d'une interrogation sur le transcendantalisme et l'idéalisme husserliens. ©Electre 2018

Etude de la philosophie de l'intellect, développée par E. Meyerson dans Du cheminement de la pensée, paru en 1931.

Montre comment l'un des plus éminents représentants du naturalisme aborde certains problèmes importants de la philosophie, en particulier ceux liés à l'explication de la pensée et de la conscience. Comme le scepticisme, le naturalisme est une attitude philosophique, optimiste et progressiste plus qu'un ensemble de croyances.

Une réflexion philosophique sur les liens entre santé, maladie et environnement. Etudie les recherches sur les causes externes de la maladie dans l'histoire de la médecine et de la philosophie, l'influence de la santé et de la maladie sur le rapport des patients au monde et aux autres, mais aussi l'apport de la notion d'environnement dans la définition des concepts de maladie et de santé. ©Electre 2018

L'ouvrage examine la philosophie bergsonienne de la religion et en particulier les conséquences de son ambition d'établir la mystique en méthode philosophique. ©Electre 2018

Sans conteste, Bacon est un philosophe marin ; il parcourt le « petit globe du monde intellectuel » et ses trois continents, l’histoire, la poésie et la philosophie, pour promouvoir le savoir et le règne de l’homme sur la nature. Car savoir, c’est pouvoir. L’emprise sur les choses repose donc sur les arts et les sciences. Voilà pourquoi l’avancement du savoir est au cœur de la pensée de Bacon à tel point qu’il a pris soin de rédiger deux ouvrages, en anglais et en latin, sur ce sujet : Du progrès et de la promotion des savoirs en 1603 et De la dignité et l’accroissement des sciences en 1625. C’est ce projet sans précédent de promotion du savoir qu’il s’agit d’analyser en repérant ses évolutions et ses remises en chantier de la version anglaise à la version latine. L’originalité de la division baconienne des sciences ne tient pas tant au rôle majeur dévolu à la philosophie qu’à la place inédite de l’histoire et de la poésie érigées au rang de connaissances à part entière. La science n’est pas simple affaire de raison, elle fait droit à la mémoire et à l’imagination.

Etude sur la question de la beauté et la notion de l'esthétique dans les écrits de Descartes, qui sont confrontés à des textes des peintres Poussin et Le Brun. La question est posée de la possibilité de concilier une démarche rationnelle et la définition d'une norme universelle du beau. ©Electre 2018

Une exploration, dans son extension et son intensité, de la question du corps chez M. Foucault, à travers une mosaïque de corps traversés par l'histoire ou faisant l'histoire. ©Electre 2018

En prenant pour thème directeur la question des passions, cet ouvrage ancre la réflexion sur les gouvernants et les gouvernés dans l’anthropologie mécaniste, montre comment l’estime dévoyée de soi fomente une injustice nécessaire dont il faut partir pour repenser le vivre-ensemble de façon pragmatique, thématise l’efficacité politique d’une rhétorique soucieuse d’utiliser les affects des lecteurs en se gardant de sombrer dans la tyrannie des esprits, et interroge la fécondité d’une analyse physique de la structure des passions pour fonder une politique réaliste ne perdant jamais de vue l’idéal généreux. Le matériau de cette étude n’est donc pas seulement à chercher dans les textes « officiels » de Descartes (le Discours de la méthode, les Méditations Métaphysiques, les Principes de la Philosophie et les Passions de l’âme), mais également dans les textes inachevés et posthumes, dans la correspondance et dans les dossiers de la Querelle d’Utrecht et de la Disquisitio Metaphysica. Car c’est exemplairement lorsque la philosophie décide de descendre dans l’arène de la polémique qu’elle manifeste sa dimension politique de part en part.

L'essai affirme la différence fondamentale entre le messianisme et ce qui y est souvent assimilé, le millénarisme, la fin du monde, la téléologie. Cette distinction permet de mieux penser le lien entre le temps et la loi, c'est-à-dire entre le politique et le religieux, et d'en dégager quelques significations majeures. ©Electre 2018

Cet essai prend appui sur les analyses logiques et ludiques de Lewis Carroll pour souligner le caractère fictif et labyrinthique de l'identité, dans une approche philosophique qui privilégie une réflexion sur la frontière à celle sur la notion d'appartenance ou de particularisme culturel. ©Electre 2018

Une approche féministe et postcoloniale sur la persistance du concept de race dans les sciences humaines, et les moyens de sa déconstruction. ©Electre 2018

Cette étude analyse l'évolution de la pensée de F. Nietzsche sur le thème de la Renaissance et examine comment le philosophe se réapproprie et éclaire cette période historique sous un angle neuf, pour servir son propre projet philosophique, notamment concernant sa notion de construction du surhomme. Electre 2015