Le grand-père de Mark, atteint de la maladie d'Alzheimer, ne peut plus vivre seul: Mark et sa mère sont obligés de déménager pour être constamment avec lui. Le jeune garçon raconte comment il se débrouille pour s'adapter à cette nouvelle vie: beaucoup de contraintes, nouveau quartier et nouvelle école, difficultés pour trouver et garder un petit boulot, anxiété surtout à propos du vieil homme qu'il aimait beaucoup et avec qui désormais le contact est impossible. Tout cela est raconté avec simplicité au gré des péripéties quotidiennes ; même si le message humaniste est très explicite, il est délivré sans lourdeur à travers le portrait d'un jeune adolescent attachant. (Revue des livres pour enfants)

Cette photo me fascine ; elle dit tout sur la famille Berger. Et ce tout s'exprime par les regards. Je l'ai remarqué trop tard, dommage : le visage de M. Berger est tourné vers Alex, son fils préféré, qui n'a d'yeux que pour le chien. Kai braque sur son père un regard blessé, tandis que Mme Berger regarde Kai, la main tendue vers lui. En vain ! Et Rahma ? Elle fixe l'objectif, c'est-à-dire moi. Elle ne sourit pas et dans son regard, je lis mon destin

... " Jamais de place nulle part. Même en poussette, c'était jamais mon tour... Il a fallu que j'attende d'avoir huit ans pour comprendre qu'on disait pas " décamiller " mais "décaniller "... Amochée. Voilà le mot qui me va comme un gant, le mot convenable pour une comparaison affûtée entre le visible et le caché. C'est de l'intérieur que je suis amochée, songea Camille, et je ne sais même plus pourquoi. Qu'est-ce qui m'a abîmée comme ça ? "

Nicolas ne parvenait pas à ranger les mots les uns après les autres. Il bafouillait. Aldric, derrière lui, répéta d'une voix blanche : - En voulant tout faire pour sauver deux skieurs imprudents, un hélicoptère de la gendarmerie s'est approché trop près d'une falaise, il l'a percutée de plein fouet. Et... - ...c'est le père d'une copine, une fille de la classe, qui était dedans... cria Nicolas, avec son oncle ! - ...et avec elle ! compléta Aldric en étouffant un sanglot

La rencontre touchante d'un vieil homme et d'une petite fille et du secret qu'ils vont partager. (Livres-Hebdo)

La petite pièce abrite les complicités de quatre adolescentes amies. Après un début un peu lent, l'histoire se développe sans grande originalité. Il y est question d'amitié, d'amour, de jalousie, d'études, de serments éternels, de trahison... Rien de bien neuf, ce qui n'est en soi pas grave, mais les éléments préfabriqués peuvent-ils abriter le souffle du romanesque ? Dès 12 ans. MAD. Lucie Cauwe

L'histoire d'une amitié et d'une disparition, celle du rêve d'une totale harmonie entre les êtres et la nature. (Livres-Hebdo)

D'une écriture pleine de finesse, l'auteur entraîne son lecteur à la suite d'un petit garçon, Julien. Sous sa plume attentive et tendre, on suit l'enfant dans son village, à l'école et auprès de Maëlle, son amie. A la maison aussi où l'attend une mère étrangement absente. Mais Julien n'a pas le droit de voir Maëlle. Brouille d'adultes qui pèse sur son coeur sans que personne l'ôte en lui disant, enfin, la vérité. Ce portrait d'une âme d'enfant blessée touche avec une douceur sans pareille, une justesse merveilleuse. Un roman dont la lecture est d'une rare qualité. (Lire)

Ce beau titre musical donne le ton du roman qui raconte "l'étrange petite enfance" de Solveig et surtout l'immense amour que lui porte sa grande soeur Marie, la narratrice. Le bébé est né juste après la séparation de ses parents : souffrance pour la mère, "existence recroquevillée" pour elle et les trois enfants. Mais Marie s'en accommode car ainsi Solveig la mutique est tout à elle. Poutant cet équilibre mortifère est rompu quand la mère rencontre un nouvel amour. Marie voit soudain la petite Solveig s'épanouir, s'ouvrir aux autres, et c'est pour elle une terrible trahison, un abandon : à son tour elle sombre dans une sorte d'autisme, se détache de la vie... Mais en fait c'est son enfance qui meurt avec ce bel automne : "Après tout je n'avais que treize ans ; peut-être, enfin, ferait-il bon grandir ?". Un texte littéraire, fluide et harmonieux pour suivre les incertitudes et tourments de la pré-adolescence : un vrai plaisir de lecture. (Citrouille)

Ilona a neuf ans en 1939 et vit heureuse dans la banlieue de Varsovie, au sein d'une famille juive attentive. La guerre surgit dans son existence, déchire sa famille et oblige ses parents à fuir avec leur enfant jusqu'en Ouzbékistan. La vie de réfugié sera une dure école : apprentissage successif de quatre langues pour être scolarisée ; précarité des logements et des moyens de subsistance...Ilona ne comprend rien à cette guerre qui lui semble très éloignée de ses préoccupations enfantines. Le retour en Pologne, après l'armistice, lui révélera des horreurs insoupçonnées. L'intérêt de ce témoignage réside dans la personnalité même de l'auteur et dans son appréhension de cette période de l'Histoire. Réfléchie, elle observe et analyse ; douée, elle se cultive ; courageuse et digne, elle surmonte les pires difficultés comme les crises de malaria, la peur, la faim, sans oublier les souffrances morales, le racisme... Avec des mots justes et simples, dans un souci de vérité, elle raconte " une époque importante de sa vie...difficile mais si enrichissante ". A partir de 12-13 ans. [J] (FR)

La petite pièce abrite les complicités de quatre adolescentes amies. Après un début un peu lent, l'histoire se développe sans grande originalité. Il y est question d'amitié, d'amour, de jalousie, d'études, de serments éternels, de trahison... Rien de bien neuf, ce qui n'est en soi pas grave, mais les éléments préfabriqués peuvent-ils abriter le souffle du romanesque ? Dès 12 ans. MAD. Lucie Cauwe

Wanda a perdu sa maman très jeune. La visite d'une tante de Pologne, qu'elle ne connaît pas mais qui lui parle de ses origines, va changer sa vie. (Livres-Hebdo)