Une initiation théologique sur le rapport entre Dieu et le mal, divisée en cinq parties. ©Electre 2020

Cet ouvrage reprend la thèse de J. Ratzinger, futur pape Benoît XVI, soutenue en 1951. A partir d'une réflexion nourrie auprès des Pères de l'Eglise tels que saint Augustin, Origène ou saint Cyprien, il élabore une définition de l'Eglise. ©Electre 2017

La pratique et la notion d'initiation ont des racines plus vieilles que le christianisme. Elles naissent en milieu païen, dans la Grèce archaïque. Depuis, la notion a été reprise et réinterprétée dans diverses traditions, dès l'Antiquité et jusqu'à nos jours. Actuellement, l'idée d'initiation désigne tout à fait globalement « les premiers pas » dans à peu près n'importe quelle discipline ou activité. Or, à voir de plus près, il s'agit plus précisément « du premier pas », « le pas décisif », essentiellement cultuel et communautaire, par lequel un sujet est agrégé à un nouveau corps social.La notion d'initiation n'est pas biblique, et les auteurs chrétiens des premiers siècles paraissent éviter délibérément le vocabulaire typique lié aux pratiques d'un paganisme encore bien vivant, alors qu'à la même époque les modalités d'intégration de la communauté chrétienne - essentiellement rituelles et communautaires - se fixent.Le thème de l'initiation chrétienne est relativement récent : il date de la fin du XIXe siècle. L'un des rituels majeurs de l'Église catholique en porte d'ores et déjà le nom. Cette étude se pose trois questions : qu'est-ce que l'initiation en tant qu'acte humain, en-deçà de la polyvalence actuelle du terme ? En quoi la pratique appelée « initiation chrétienne » est-elle une initiation ? Comment la Révélation de Dieu en Jésus Christ appelle-t-elle une pratique de ce genre ?Jean-Marie Brauns (1969) est Docteur en théologie. Prêtre de la Compagnie de Saint-Sulpice, il enseigne au séminaire Saint-Sulpice d'Issy les Moulineaux.

Une réflexion collective sur les problématiques actuelles du presbytériat et du diaconat : identité du prêtre, rôle des femmes, célibat ecclésiastique, entre autres. ©Electre 2018

Une réflexion sur la théologie de l'Eglise catholique à propos des enfants morts sans avoir reçu le baptême. L'abbé établit un parallèle entre le péché originel et la volonté salvifique universelle et miséricordieuse de Dieu qui s'applique au-delà de la faute. Il démontre la complexité de cette question au sein de l'institution et comment elle demeure un sujet sensible. ©Electre 2017

Écrit en latin pour les étudiants de l'Université pontificale grégorienne, le De Deo Trino de Bernard Lonergan est une somme monumentale de la théologie trinitaire publié en 1961 et révisé en 1964. Cet ouvrage est ici traduit pour la première fois en français. Divisé en deux parties, analytique et systématique, cet ouvrage est considéré par les spécialistes comme une des meilleures Somme de théologie trinitaire des derniers siècles. La première partie, systématique, suit le développement dialectique de la théologie trinitaire de l'époque néotestamentaire jusqu'au concile de Nicée. Elle étudie ensuite cinq questions disputées de cette époque patristique. La seconde partie, analytique, s'appuie sur un exposé méthodologique très précis (but, ordre et mode) pour affronter les questions les plus difficiles de la christologie. Les discussions anciennes autant que contemporaines sont assumées et l'auteur utilise l'analogie pour les reformuler. Une référence indispensable pour tous les théologiens, aussi bien spécialistes qu'étudiants !

Issu d'une thèse de doctorat, l'ouvrage dresse un panorama de la démonologie dans le christianisme en s'appuyant à la fois sur des textes sacrés et sur des analyses historiques et scientifiques. Sont détaillés les moyens mis en place par l'homme pour y faire face, de l'exorcisme aux diverses démarches ésotériques en passant par les conseils proposés par saint Thomas d'Aquin. ©Electre 2018