Recueil de quatorze articles qui compose une réflexion sur les liens entre la perception sensible que l'homme a du monde et la représentation que la science physique moderne donne de ce dernier. S'appuyant sur les traditions platonicienne, sémitique, védique et chrétienne, l'auteur interroge les grandes théories scientifiques et montre en quoi le scientisme constitue en quelque sorte une religion. ©Electre 2024

Philosophe et historien des religions, l'auteur propose une réflexion sur la figure d'Abraham, ou Ibrâhîm, dans le Coran et dans la Bible. Convoquant les interprétations juives, chrétiennes et islamiques du patriarche dans les Ecritures, il souligne la cohérence spirituelle ainsi que l'homogénéité des références à ce père commun dans les trois monothéismes. ©Electre 2022

La littérature antique nous a familiarisés, dès Hésiode, avec l'idée d'un âge d'or suivi de périodes de plus en plus sombres, d'argent, de bronze et de fer. Ce même mythe apparaît, avec quelques variations, dans la grande épopée indienne du Mahâbhârata quelques siècles plus tard. Mais à la différence de la Grèce, l'Inde propose, dès le début, une estimation chiffrée de la durée de ces âges, inscrits dans un processus cyclique d'une grande complexité.Dès lors, le mythe des quatre âges devient la pierre angulaire de la religion commune. Naît alors une nouvelle conception du temps, débouchant sur une eschatologie : nous allons droit vers une catastrophe qu'annoncent la crise écologique, un inéluctable désintérêt du spirituel, l'érosion des religions, la désagrégation des familles et le relâchement des mœurs.Cependant, le kali-yuga, « l'âge des conflits », offre, des compensations inattendues. C'est si vrai que certains sages des âges antérieurs ont, selon les textes, regretté d'être « nés trop tôt ». C'est un aspect méconnu de la doctrine des quatre âges, qui prend un relief singulier à notre époque et que tente d'explorer le présent ouvrage, à partir d'une lecture attentive des inépuisables sources de la tradition hindoue.