Bech est maintenant septuagénaire. D'un voyage officiel en Tchécoslovaquie ) une honorable réception en Suède, en passant par une institution new-yorkaise et une salle de tribunal californien, toujours aux abois, il traverse tout cela sans céder à l'informatique, l'aveuglement des critiques, la futilité des médias, la vanité des écrivains. (Livres Hebdo)

Un huis-clos entre Cécilie, une enfant atteinte d'une maladie incurable et Ariel, un ange curieux des hommes. Nous partageons les dernières semaines de Cécilie, sa douleur, ses colères, mais aussi ses joies, car la certitude de la mort proche ne l'empêche pas de rire ou de sourire. Ariel, peu à peu, lui fait comprendre que sa mort est inéluctable et surtout il arrive à lui faire accepter cette idée, à lui faire comprendre que la mort est une nouvelle vie. (Bibliotéca magazine)

C'est une véritable "somme" de la chanson que M. Amont nous propose. Il observe le processus de création, décortique les relations entre paroliers et chanteurs ou musiciens, leurs collaborations inattendues. Il analyse le pourquoi d'un succès, la vie d'une oeuvre, l'itinéraire d'une mélodie dans le temps ou les lieux, les plagiats, le rôle des médias, l'omniprésence des maisons de disques, et déplore l'anglomanie ambiante.

Jean Lacouture, l'un des meilleurs biographes français contemporains, propose ici un portrait insolite d'Henri Beyle, dit Stendhal. C'est le Beyle voyageur, l'écrivain de génie parc ourant l'Europe, de la Prusse à l'Italie, dans le sillage de la Grande Armée napoléonienne. Ce voyageur-là, qui n'a pas trente ans et qu'on n'appelle pas encore Stendhal va de découverte en découverte et d'amours passionnées - notamment pour la belle Mina de Griesheim -, en découverte de Mozart qui est pour lui "la quintessence de l'âme du Nord". Dans un livre précédent, "Montaigne à cheval", Jean Lacouture avait mis pareillement ses pas dans ceux de l'auteur des "Essais" et enthousiasmé de très nombreux lecteurs, en France comme à l'étranger. C'est peu de dire, en effet, que Stendhal fut l'un des écrivains français les plus passionnément "voyageurs". Grâce à son cousin Daru, futur ministre de Napoléon, il découvre très jeune l'Italie (pour laquelle il s'enthousiasme) et s'engage dans les dragons. Bientôt démissionnaire, il doit attendre 1806 pour s'expatrier dans l'administration impériale, d'abord à Brunswick, puis à Vienne, en 1809, et à Moscou, en 1812. Il écrit ses Lettres sur Haydn, publiées en 1815 sous un nom d'emprunt. Sans emploi à la chute de l'Empire, lassé d'attendre vainement un poste en Italie, il passe sept ans de liberté (entre 1814 et 1821) seul à Milan, où il rédige une Histoire de la peinture en Italie (1817) et un livre de voyage, Rome, Naples et Florence (1817 et 1826), signé "M.de Stendhal, officier de cavalerie". Revenu en France en 1821, il publie l'année suivante De l'amour, inspiré d'une de ses nombreuses passions malheureuses. Mais ses voyages ne s'arrêteront pas là. Envoyé par la monarchie de Juillet comme consul à Civitavecchia, il se raconte infatigablement dans ses Souvenirs d'égotisme (1892) et la Vie de Henri Brulard (1890), qui, comme ses deux romans inachevés...

Peter, quatorze ans, est placé à l'école Biehl - institution privée réputée visant à "sauver" de jeunes prédélinquants - où il se lie avec Katarina, adolescente fantasque, et Auguste, jeune psychotique qu'il tente de protéger. Tous trois finissent par comprendre que l'école sert de test en grandeur nature pour un plan étatique d'insertion scolaire. Mais les tests auxquels les élèves sont soumis condamnent Auguste à la maison de redressement. Peter et Katarina, enfreignant toutes les règles, tentent de le sauver. (Bibliotéca magazine)

Jean-Louis Freyde, célibataire mélancolique, fait la connaissance d'Olga lors d'un séjour dans le Midi. Ils passent la nuit à Nice où la belle aventurière est assassinée. L'affaire est classée faute de connaître l'identité de la jeune femme. Plus tard, à Paris, Blandine, bourgeoise en quête de sensations fortes, entraîne Jean-Louis dans l'enquête sur le meurtre d'Olga qui révèlera une affaire de faussaires et de mafia russe. (bibliotéca magazine)

Le journaliste américain décrit la révolution des moeurs, des mentalités, des modes de vie, des forces de culture qui annoncent une nouvelle civilisaton .

Michel Schneider, né le 28 mai 1944 (70 ans)1, est un écrivain, musicologue, énarque, haut fonctionnaire et psychanalyste français. Ancien élève de l'ENA, il débute sa carrière à la direction de la prévision du ministère de l'Économie et des Finances en 1971. Il est nommé conseiller référendaire à la Cour des comptes en 1981. Il a été directeur de la musique et de la danse au ministère de la Culture de 1988 à 1991. l connaît bien le sérail politique qu'il a fréquenté à l'ENA puis comme Directeur de la Musique et de la Danse au Ministère de la Culture de 1988 à 1991. En désaccord avec Jack Lang il avait alors démissionné pour se tourner vers d'autres horizons qui se révélèrent fructueux. Son affrontement dans l'émission de Bernard Pivot avec Pierre Boulez, alors très en court mais plutôt méprisant et quelque peu dispendieux des deniers de l'Etat, est resté dans de nombreuses mémoires. L'individu a des convictions et le sens de l'Etat, il peut être aussi un redoutable polémiste.

Les rapports émouvants entre un père et son fils handicapé, et l'apprentissage réciproque qui domine leurs vies et les amène à mesurer la futilité que comporte toute recherche de la normalité. (Livres Hebdo)

Lorsque le jeune Joseph revient chez lui à la libération, il retrouve sa maison vide. Ses parents ont été déportés. Seul, il entre dans l'âge adulte. Il se sait héritier de la vie, la sienne et celle des autres. Il doit assurer le passage. Il rencontre un enfant dans la rue, un orphelin comme lui. Il sauve cet enfant ; il va en sauver des dizaines d'autres. Et tenter de comprendre. Pourquoi trouve-t-on en soi le courage de vivre et d'être attentif aux autres ? Pourquoi d'autres choisissent-ils la loi du plus fort, c'est-à-dire du plus lâche ? (Bibliotéca magazine)

Tous les récits, nouvelles ou comédies réunis dans ce recueil portent la marque d'un écrivain fasciné par le cinéma. Que ce soit avec "Visions fugitives" (un musicologue américain en route pour un village de la Meuse ruiné pendant la Première Guerre mondiale), "Hantise"(un architecte-paysagiste américain, victime d'une étrange schizophrénie), "Vidéo pour adultes" (le cynisme oxonien dans toute se splendeur), ou l'inénarrable "Nat Tate" (une fausse biographie plus vraie que nature, un extraordinaire canular qui trompa quelques jours le Tout New-York), on sent que la caméra n'est pas loin. En outre, quoique plus enclin à raconter et à inventer la vie des autres, William Boyd n'a pas pu cependant résister à la tentation d'écrire pour la télévision autour de ses propres années de pensionnat. D'où deux comédies irrésistibles publiées ici in extenso et qui reflètent à la fois les lois strictes, les prolongations parfois cruelles et les aspects comico-tragiques de ces cruciales années d'apprentissage... (Bibliotéca Magazine)

1951-1991 : deux époques, deux voyages, deux visages de l'Espagne. A l'âge de dix-huit ans, le narrateur a vécu une étrange histoire d'amour et d'amitié dans la ville de Huesca. Lorsqu'il y retourne 40 ans plus tard, il espère y découvrir la vérité sur Anton, ce phalangiste qui avait assassiné cent quatorze républicains durant la guerre civile. Ombres et lumières, violence et orgueil : Michel Del Castillo met à nu l'âme espagnole.

Quatre soldats de l'Armée rouge en perdition sortent d'une forêt où ils ont passé un hiver terrible. Ils se livrent à des razzias dans les villages, se baignent dans un étang et enrôlent de force un jeune garçon : sa présence irradie les quatre hommes car il est le seul à savoir écrire. (Livres Hebdo)

Dans les années septante, dans un village de Charente-Maritime touché par le chômage et la misère sociale, une jeune infirmière à domicile fait sa tournée. Un facteur alcoolique, un ostréiculteur, une vieille dame... Tous participent à ce livre étonnant et qui touche pour longtemps. (Femmes d'aujourd'hui)

Alexander, allemand, né à Dantzig, et Alexandra, polonaise, née, elle à Wilno (Lituanie aujourd'hui),se rencontrent par hasard le Jour des Morts 1989 à Dantzig (aujourd'hui Gdansk, en Pologne). Tous deux sont des "exilés" qui ont fui vers l'Ouest devant les Russes. Le couple conçoit une idée généreuse : offrir aux Allemands exilés, le repos éternel, en terre natale, dans un cimetière de la Réconciliation. Pamphlet politique à l'humour grinçant.