Carte. cet ouvrage présente les différents visages de l'inde que nous ne connaissons pas Toujours.

L'auteur explique les idées fausses, les pièges et les théories du complot qui sous-tendent la problématique de l'antisémitisme.

Deux femmes, la mère et la fille, vivent recluses dans un petit appartement. Survient un huissier de justice chargé de procéder à l'inventaire de leurs biens avant saisie. La mère, Rose, voit dans cet intrus un milicien aux ordres de Darnand. C'est que pour elle le monde s'est arrêté en 43, et Darnand, Pétain et les autres sont encore là. D'ailleurs elle leur parle, sans arrêt. Et les insulte, abondamment. La fille, Louisiane, se bouche les oreilles. Les élucubrations de sa mère, ses éclats, tout cela l'exaspère. Devant l'homme de loi impassible, les deux femmes se livrent à de furieux soliloques et tissent le récit de leurs batailles et de leurs douleurs, de leur mémoire et de leur peur. (Bibliotéca magazine°

Traduit de l'américain par Robert Pépin.

Synthèse de vingt années de recherches menées en France et en Algérie sur deux phénomènes indissociables. Si l'immigré est absent de sa famille, de son pays, il est aussi absent, du fait de l'exclusion dont il est victime, du pays d'arrivée, qui le traite comme simple force de travail. Par des entretiens, l'auteur amène les immigrés à livrer le plus profond de leur intimité.

Après deux premiers essais, Jésus contre Jésus et Jésus après Jésus, cet essai raconte comment et pourquoi, entre la fin du Ier siècle et le début du Ve, le christianisme est né, revenant sur les étapes successives, les conflits internes de la religion officielle de l'Empire romain.

P. Cornu s'emploie à mettre en évidence et à défaire les réductions et méconnaissances liées au bouddhisme (méditation, karma, réincarnation, gourous, éthique de la non-violence, végétarisme, etc.). Il souhaite clarifier la nature du bouddhisme, souvent réduit, en Occident, à un outil de développement personnel.

Dans cet essai illustré, Charlotte Guichard propose une enquête, visuelle et historique, sur les graffitis apposés sur les fresques romaines par les voyageurs de passage à Rome, entre les XVIe et XIXe siècles. Jamais reproduits ni même mentionnés dans les nombreux livres d?art qui traitent des fresques de Raphaël au Palais du Vatican ou à la Villa Farnesina, de celles de la Galerie des Carrache située au Palais Farnese, ces graffitis sont pourtant omniprésents. Ils furent réalisés par des artistes parfois célèbres, au cours de leur période de formation, par des amateurs lors du Grand Tour, par des soldats ou des touristes. Loin des images lisses, intactes et éclatantes auxquelles les livres d?art nous ont habitués, cet essai met au jour des ?uvres striées de noms, de marques, de dates et d?esquisses. Il invite à un autre regard : non pas esthétique mais archéologique ; un regard de biais, littéralement, sur ces chefs-d??uvre de l?art. Car ces graffitis nous mènent au c?ur de la tradition artistique européenne et occidentale. Apposés sur des fresques majeures, ils sont la survivance de gestes d?attestation et d?inscription, de signatures et d?écritures individuelles, manifestant un rapport matériel et familier aux ?uvres. Avec eux, c?est une autre histoire du chef-d??uvre, tactile et anthropologique, qui est donnée à voir et à interroger. Charlotte Guichard est chargée de recherches en histoire de l?art au CNRS. Élève de Daniel Roche et Dominique Poulot, elle s?est dirigée vers l?histoire sociale de la culture visuelle et sa thèse remarquée à été publiée en 2008 chez Champ Vallon sous le titre Les Amateurs d?art à Paris au XVIIIe siècle. Elle travaille actuellement sur l?histoire de la signature et de l?expertise.

Aimé Césaire, qui a élaboré et défini le concept de négritude, donne ici une des pièces de théâtre les plus représentatives du combat politique qu'il a mené parmi les intellectuels noirs d'Afrique et des Caraïbes. (Livres hebdo : livres du mois, 2, 2001)

Exploitant des documents officiels de propagande, des journaux intimes et des mémoires de soldats, l'auteure révèle que le commandement militaire américain a sciemment érotisé la France et exploité le mythe de la femme française pour mobiliser ses troupes, notamment lors du Débarquement. Les conséquences furent les romances, mais aussi la prostitution et les agressions sexuelles.

Jack Reacher, retraité de la police militaire, arrive dans un petit bourg nommé Despair (désespoir), au fin fond du Colorado, où les habitants se révèlent peu amènes. Chassé d'un café où il venait d'entrer, il finit par rebrousser chemin pour se rendre dans un autre bourg baptisé Hope (espoir) où il sympathise avec une policière. Son attention est attirée par une usine de retraitement des métaux.

Darrel Deux-Lunes, indien, et Steve Katz, un ancien de la police de New York, deux officiers intervenant lors des bagarres intergangs et des troubles de l'ordre public, sont appelés pour le meurtre d'un galeriste, Lawrence Leonard Olafson. A Boston, lors d'un match de basket, la faute d'un joueur conduit à un échange de coups de feu. Dorothy Breton et Michael McCain mènent l'enquête.

H. Gougaud écrit, sous la forme de courtes nouvelles, une ode à l'amour et aux femmes, entre rire et émotions, érotisme et sagesse.