Entretiens avec un médecin qui a réalisé plusieurs missions humanitaires en Algérie, au Yémen, au Laos, etc. Son expérience lui permet d'expliquer son point de vue sur l'humanitaire actuel.

En 1970, avant de fonder Médecins sans frontières, P. Grellety-Bosviel effectue un voyage en Inde comme beaucoup de jeunes de sa génération. Il en rapporte un "carnet de route" rassemblant ses notes, des photos, des croquis, évoquant ses rencontres avec les hippies, ses expériences hallucinatoires, son entretien avec le dalaï lama.

L'auteure relate son séjour d'une durée de deux ans en Nouvelle-Calédonie. Elle décrit Nouméa, le nord et le sud de l'île ainsi que l'archipel de la Loyauté.

L'ouverture du Concile oecuménique Vatican II, par le pape Jean XXIII à Saint-Pierre-de-Rome, le 11 octobre 1962, est l'événement majeur de l'histoire contemporaine de l'Eglise. Venus de 141 pays, 2860 Pères conciliaires participent à cet appel pour renouveler l'Eglise. Comme l'évoque Mgr Claude Dagens, le Concile est un acte de foi et d'espérance au milieu même des bouleversements qui marquent l'histoire du monde. Il est aussi pour l'Eglise une façon de manifester que "L'avenir est entre les mains de ceux qui auront su donner aux générations de demain des raisons de vivre et d'espérer". Avant cet événement, la Révélation chrétienne vient à la rencontre de chaque homme, de chaque culture et de chaque langue en se diffusant autour du bassin méditerranéen. C'est ce qu'aborde ici Michel Serres en répondant à la question : "Le catholicisme empêche-t-il de parler ?"

L'illustrateur relate dix ans de voyages discontinus en Chine, partageant son regard sur les paysages, les hommes et les femmes du pays. Il fixe ainsi sur ses carnets, à travers le dessin, des scènes de la vie quotidienne permettant de découvrir les multiples facettes de l'empire du milieu. Electre 2014

Récit intime d'un voyage en Iran, où l'auteure a pu s'immiscer dans la vie quotidienne du pays grâce à une partie de sa famille qui y vit. ©Electre 2021

Analyse de quelques toiles du peintre danois Vilhelm Hammershoi (1864-1916) dans laquelle P. Delerm s'efforce de nous réapprendre à observer.

Le récit d'un voyage pendant plusieurs mois en Chine de l'Ouest, des montagnes sacrées du Sichuan aux rizières du sud du Yunnan, classées par l'Unesco. ©Electre 2017

« Longtemps j'ai rêvé d'Afrique. Enfant déjà, je passais des heures à la lecture de Burroughs, suivant Tarzan pourchassant les hommes-fourmis dans une jungle luxuriante peuplée de bêtes sauvages. Je remontais des fleuves sombres et inquiétants avec Conrad, contractais des fièvres tropicales avec Gide, traversais le continent d'ouest en est avec Leiris, du nord au sud avec Theroux. J'ai lu Cendrars, Kapuscinski et tant d'autres. Et puis j'ai fini par y aller, marchant dans la forêt, dans la savane, dans la brousse, encore et encore, pour de vrai, les yeux ouverts. » Jean-Paul Rousseau enseigne le dessin jusqu'en 2014 puis quitte le domaine de l'éducation pour se consacrer à la peinture, aux carnets et au cinéma d'animation avec des marionnettes. C'est en 1997 qu'il effectue ses premiers voyages en Afrique ; Cameroun, Bénin, Togo, Rwanda, Ghana, Burkina Faso, Côte d'Ivoire et Ouganda, dont il tombera amoureux au point de s'y installer une partie de l'année.

Dans ces Fragments costariciens, il n'est pas seulement question d'exotisme lié à cet ailleurs lointain, de plages enchanteresses ou d'exubérance végétale propre à l'un des rares endroits du monde qui tente de véritablement préserver ses écosystèmes : le Costa Rica. Il n'est pas seulement question de la langue chantante que l'on y parle, d'oisiveté et de lenteur relative aux flâneries de l'auteur, assaisonnées de sauce tropicale. Il n'est pas non plus seulement question de ces petits moments, où l'auteur côtoie les villages de pêcheurs, arpente les hauteurs sylvestres ou s'immisce au plus profond de la nature, et qui font les grands souvenirs. Dans cette parenthèse centraméricaine, il est aussi et surtout question de littérature.

David Ducoin et Jacques, son père, ont parcouru le monde et foulé en famille le Zanskar, dans le nord-ouest de l'Inde, pour la première fois en 1989. Depuis cette date, David y est retourné à de nombreuses reprises, tissant des liens fraternels dans un village isolé. Trente ans après la découverte de ce territoire enclavé, père et fils, accompagnés du dessinateur de presse Nono, décident de retrouver les amis zanskarpas de la première heure. Dans l'âpreté et la rudesse de cette région montagneuse, traversée par le fleuve Zanskar, les trois compagnons découvrent que bien des choses ont changé durant ces années. Retour en terre connue pour le père et le fils, découverte complète pour l'illustrateur breton, ce Carnet d'Himalaya évoque une région indienne trop ignorée et pourtant saisissante de beauté.

L'homme a voulu la société du chat. Le chat n'a pas recherché la société de l'homme. Laissez l'animal courir en paix dans les bois ou les jardins, il se moquera de la desserte et ne viendra pas s'étendre sur les tapis des salons () Huit jours de liberté lui rendront son indépendance naturelle . Ainsi parle Champfleury des félins que ce beau livre graphique met en scène: du chat de gouttière au chat angora, toute la société défile, accompagnée des textes de grands auteurs amoureux de lanimal.

Après avoir relaté des aventures non vécues lors d'un séjour jamais effectué dans un pays qui n'existe pas, Éric Tournaire et Fabien Palmari ont entrepris l'aventure insensée de faire le tour du monde en vélo d'appartement. De fantaisie, l'histoire devient tragédie lorsque Parkinson, le mal-aimé, décide de jeter son dévolu sur Éric lequel, ne manquant ni de moral ni de motivation, doit véritablement entamer un combat contre l'atrophie musculaire lié à la maladie. Le tour du monde, fut-il en vélo d'appartement, prend alors tout son sens. Éric consigne donc pendant treize mois sa relation avec Parkinson, ponctuée de doutes, d'améliorations et d'échecs thérapeutiques, et illustre ce voyage de 40000 kilomètres rédigé par Fabien. Le résultat est un carnet de voyage hybride, pétri d'observations et d'états d'âme ethnographico-parkinsonienne, à travers quarante-quatre pays. Que ce récit relève du rêve ou du souvenir importe peu : l'histoire est vraie le temps qu'on la raconte.

« J'aime les voyages et les explorateurs. J'aime l'imprévu de l'itinérance, les cartes dépliées en grand sur le sol, partir le matin sans savoir où je m'arrêterai le soir venu et j'aime le café lyophilisé qu'on serre, dans les mains, au réveil d'un bivouac sauvage. » L'été 2019, Tazab, médecin-carnettiste-voyageur décide de plonger dans l'aventure. Non pas celle, lointaine, qui mène au-delà du continent, mais celle qui transforme tout autant, en donnant à découvrir, avec davantage d'acuité, l'environnement qui nous est proche : il descendra la Dordogne, de la source jusqu'à l'océan, en canoë et à vélo. Du puy de Sancy, en Auvergne, à 1886m, jusqu'à l'entrée de l'estuaire de la Gironde, c'est un voyage plein de rencontres qui l'attend, dans une nature moins familière qu'il n'y paraît.

Un carnet de voyage qui relate le périple de l'illustrateur au Japon. Alternant humour et réflexion, il donne sa vision singulière du pays, des cerisiers en fleurs à Godzilla, en passant par les samouraïs et les cosplays. Electre 2014

Un récit de voyage qui évoque l'Inde d'aujourd'hui, de l'ashram d'Amma aux ruelles des mégalopoles. ©Electre 2017

Pour se confronter à la solitude, l'auteur fait une courte retraite dans une cabane flottante sur l'île de Bornéo, en 2016, durant laquelle il passe son temps à observer la nature. ©Electre 2021

Les baleines à bosse sont les plus grands mammifères marins. Évoquer les cétacés suffit à réveiller l'imaginaire, les aventures de Moby Dick – le cachalot héros de Jules Verne-, ou la traque de ces animaux, depuis longtemps et encore aujourd'hui pourchassés. Lorsque les baleines remontent vers le nord, dans l'océan Atlantique, pour y trouver davantage de nourriture, elles passent avec la même régularité à proximité des îles Bermudes. Là, dans les eaux limpides et poissonneuses, un homme les observe depuis près de quinze ans, pour essayer d'en comprendre le comportement, mais aussi en capter toute la beauté. Andrew Stevenson est un humaniste nomade ; né au Canada, il a grandi, étudié, travaillé et vécu sur quatre continents. Esprit libre et aventureux, il a parcouru la chaîne népalaise de l'Himalaya durant deux décennies. En 2006, la rencontre fugitive avec un cétacé aux Bermudes et le magnétisme de ces îlots perdus dans l'Atlantique, le convainquent de s'installer là pour écrire les récits de ces aventures autour du monde. Avec obstination, il devient alors l'un des grands photographes sous-marins et, dans le sillage de l'océanographe Jacques-Yves Cousteau, tente de montrer la majesté des baleines pour en dire la fragilité et mieux les préserver.

Récit d'un voyage en auto-stop réalisé de Mendoza jusqu'à l'extrême sud de la Patagonie. Sur la ruta 40 et les pistes secondaires, les rencontres avec la nature et les hommes ébranlent les certitudes dans des paysages grandioses. ©Electre 2021

L'auteur a parcouru l'Ouganda et le Nil Blanc en 2015, puis l'Ethiopie et le Nil Bleu en 2016. Il relate la nature luxuriante des hauts-plateaux, les ethnies et le fleuve majestueux. ©Electre 2017

L'auteur, buveur épicurien et cycliste averti, relate sa découverte de la Toscane. Il décrit les plaines et les collines, les territoires destinés à la viticulture, les bois, les oliveraies, les villages, les églises et les abbayes. ©Electre 2017

Une immersion dans la culture portugaise à travers 150 mots-clés qui illustrent la géographie, l'histoire, la gastronomie, les moeurs et coutumes ou encore l'économie du pays. ©Electre 2024

Les Mentawai sont un peuple plusieurs fois millénaire vivant sur quatre petites îles indonésiennes. Surnommés les hommes-fleurs, ils utilisent des végétaux pour soigner leur corps et leur âme ou procéder à des rituels et sont animés par des valeurs de partage et un respect absolu de la nature. L'auteur, qui est parti plusieurs fois à leur rencontre, présente leurs coutumes. ©Electre 2024

Portraits d'explorateurs partis à la conquête des pôles en drakkar, bateaux à voile, à vapeur, à moteur, en ballon, en avion, en véhicules chenillés. Leur quotidien, leurs exploits, leurs fins parfois tragiques sont évoqués. Un hommage à des aventuriers tels que Scott, Amundsen, Franklin, Nansen, Erichsen, Charcot ou encore Shackleton.

Troisième titre de la série Visa pour le monde, ce Visa pour l'Iran dresse un panorama du pays pour les voyageurs soucieux de mieux comprendre le territoire, sa géographie, son histoire, sa culture. À travers 150 mots-clés couvrant de nombreuses thématiques (culture, histoire, géographie, patrimoine, gastronomie, économie, politique etc.), Jean-Louis Ozsvath, grand connaisseur du pays qu'il a largement parcouru du fait de sa belle famille iranienne, propose au lecteur une immersion dans ce pays aujourd'hui au cœur de grands bouleversements. L'ouvrage n'expose pas la géopolitique actuelle car le projet de la collection Visa pour le monde est davantage d'offrir au lecteur un guide culturel plutôt qu'un essai lié à l'actualité (et qui deviendrait alors rapidement obsolète). Aussi trouvera-t-on dans ce dictionnaire tout ce qui fait le charme et la grandeur du pays, sans omettre pour autant sa face sombre, mais en nous éloignant de l'actualité trop brûlante. S'immerger dans un territoire par le truchement des lettres de l'alphabet, avoir une première approche d'un pays par les mots-clés qui peuvent le caractériser… Le principe de la collection Visa pour le monde est de fournir au voyageur un abécédaire culturel, comme un dictionnaire curieux, par mots-clés, qui permet d'approcher un territoire pour mieux le comprendre. De nombreux thèmes y sont abordés : culture, économie, géographie, histoire, gastronomie, usages et coutumes… Une carte dépliable de quatre volets est fixée au verso de couverture.

Avant que les réseaux sociaux n'en changent la donne, c'est bien connu, les cafés du coin aimantaient la vie. Au Portugal, à Lisbonne, il semble que l'usage n'ait pas totalement disparu. En bas de chez Ianis, on se retrouve pour refaire sinon le monde dans sa globalité, tout au moins ses aspects qui ont notre faveur : le foot, Teleperformance ou le prix du café, justement, qui grimpe honteusement à soixante-dix centimes. De fait, au café du coin, on apprend la vie lisboète et de résident étranger, on s'élève doucement vers un statut moins contraint: on s'immisce dans le rythme du quotidien au point de se débarrasser des oripeaux de l'ailleurs. Au café du coin, on est entre habitués, anthropologues de comptoir. Accompagné des illustrations au trait de Laura Penez, Ianis Periac signe là, dans une langue drôle et tendre, le récit du voyage lisboète, immobile, au café du coin.

Accompagnées par des membres de l'institut de protection radiologique Belrad, les auteures sont parties à la rencontre des habitants des territoires du sud et de l'est de la Biélorussie, contaminés par les retombées radioactives de l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl en avril 1986. Ils vivent depuis lors avec les effets de la contamination. Carnet illustré de nombreuses aquarelles. ©Electre 2023