Des chansons baignées de lumière aux rythmes vibrants portées par l'impressionnante voix de Perry et aux multiples influences, de styles traditionnels venus du monde entier, du blues des déserts africains, en passant par l'ilimba Tanzanien et les mélodies touvaines. Et sublimées par des textes à la gloire de la nature et dénonçant l'écocide en route. Un album profond aux multiples facettes ! (Electre)

Pixx, de son vrai nom Hannah Rodgers, a passé le cap du premier album. Du haut de ses 20 ans, la jeune femme originaire de Chipstead, dans la lointaine banlieue londonienne, se place de l'autre côté du miroir en tant qu'observatrice, laissant de côté les récits de cours brisés, et souhaitant s'adresser à une génération de plus en plus isolée par un nouvel ordre mondial rythmé par la pression des médias sociaux et l'instabilité politique. Nommé d'après un poème de W.H Auden datant de 1947 sur un homme cherchant à combler le vide de sa vie et à se trouver une identité dans un monde en pleine révolution industrielle, ce premier opus est un excellent parallèle avec l'ouvre du poète américain. La jeune Anglaise y développe une pop douce et rêveuse mais engagée, bâtie sur des rythmiques électroniques et portée par des guitares aériennes évoquant autant la new-wave 80's que la folk. (Electre)

En 2012, Grimes explosait avec son troisième album, Visions, collage psychédélique d'influences musicales multiples. Devenue véritable phénomène râce à son style complètement barré et à une musique résolument novatrice, la jeune Canadienne devint en quelques mois une des artistes les plus suivies et les courues des festivals. C'est donc peu dire que cet album était (très) attendu ! Enregistré principalement chez elle à Los Angeles, Art angels a été écrit et enregistré entièrement par Grimes comme à son habitude. Elle y joue du piano, de la guitare et du violon, poursuivant ainsi son évolution en tant que musicienne et productrice pour son long format le plus ambitieux à ce jour. Et le plus pop ! Jamais avare d'expérimentations, la jeune femme sort des sentiers battus électroniques qu'elle avait elle-même tracés jusqu'ici et se convertit à des sonorités bien plus pop sur ces 14 titres. (Electre)

Batterie à 5 ans, guitare à 7 ou encore des rôles dans des comédies musicales à Broadway : les deux têtes chercheuses du quatuor baignent dans la musique, composent et jouent ensemble depuis leur plus jeune âge. Pas étonnant donc qu'ils se partagent les crédits et les instruments sur Do Hollywood. Epatant cependant qu'à seulement 17 et 19 ans, Michael et Brian D'Addario, deux frères originaires de Long Island, conjuguent les Beatles, les Beach Boys, Queen, les Kinks et tellement d'autres de manière aussi brillante sur leur premier album ! (Electre)

Le trio anglo-suisse-français s'est envolé à l'été 2015 pour New-York pour y enregistrer leur second opus avec Nicolas Vernhes (Deerhunter, War on Drugs, Animal Collective) dans son studio Rare Book Room à Brooklyn. Le producteur a tout simplement sublimé la musique du groupe, on y retrouve sur ces dix titres la voix cristalline et fragile d'Elena Tonra qui nous transporte dans leur univers aux longues envolées sonores d'une intensité fabuleuse. (Electre)

Quatre ans après la parution de The rip tide, Zach Condon, le génial leader de Beirut, revient avec un opus intitulé No no no. Après de nombreux déboires personnels, il commence l'élaboration de nouveaux titres aux côtés de ses acolytes Paul Collins (basse) et Nick Petree (batterie) à l'automne 2014. Si The rip tide avait été presque entièrement composé par Zach sur Pro-tools, l'enregistrement de No no no a été abordé d'une manière différente. Le groupe s'est enfermé en studio pendant deux mois faisant évoluer les titres au gré des sessions et des apports de Zach et de musiciens, se limitant principalement aux basiques basse, batterie, guitare et piano. Peu de surprises ici, mais on retrouve avec un plaisir immense cette pop folk mélodieuse unique en son genre qui nous envoûte toujours autant. (Electre)

La grande prêtresse de l'avant-garde et de l'electro contemporaine est de retour sur 4AD. Après Platform (2015), Proto explore les opportunités et les limites de l'intelligence artificielle, en mettant à jour la possibilité d'un processus créatif avec cette nouvelle technologie. (Electre)

U.F.O.F = Unidentified Flying Object (aka OVNI) + Friends. De la poésie et du folk, voilà ce que promet le troisième album du quartet américain qui nous invite à nouer des liens d'amitié avec l'inconnu, dans un monde perpétuellement en changement. Enregistré dans les Bear Creek Studios, une sorte de chalet dans la campagne de Washington, U.F.O.F. est le fruit de la collaboration des Big Thief avec l'ingénieur Dom Monks et le producteur Andrew Sarlo, déjà à l'oeuvre sur leurs précédents albums.

Ils sont de retour avec un troisième album à paraître sur 4AD et qui a été écrit, enregistré et produit entre leur home studio de Long Island, les Sonora studios de Los Angeles et l'Electric Lady à New York. Le duo prodigue, apparu en 2016 avec l'album Do Hollywood et ses mélodies entêtantes, a rapidement conquis les foules. Go to school, leur ambitieux deuxième opus de 2018, a solidifié une réputation déjà bien établie, prouvant leurs capacités à composer des chansons autour de concepts audacieux.

Quelques mois après la sortie de l'excellent U.F.O.F., le quatuor américain est de retour avec un deuxième album. Une fois de plus, le groupe produit une musique indie de toute beauté, entre folk et rock, aux textes poétiques à souhait, entre douleur et douceur.

'First Two Pages of Frankenstein' est le neuvième album de The National. Cette collection de 11 titres signale un nouveau chapitre dans la discographie du groupe: ancré par des mélodies évocatrices et une narration engageante, 'First Two Pages of Frankenstein' est le témoin d'une nouvelle énergie créative du groupe de Cincinnati, prêt à conquérir de nouveaux publics. L'opus, produit par le quintet au Long Pond Studios dans l'état de New York, comporte les participations de Taylor Swift, Phoebe Bridgers et Sufjan Stevens.

Sept ans se sont écoulés depuis le dernier album de Daughter, Not To Disappear. Le trio formé de Elena Tonra, Igor Haefeli et Remi Aguilella est enfin de retour avec un nouvel album, Stereo Mind Games, et reste fidèle à son indie folk atmosphérique ayant su conquérir le coeur du public depuis leurs débuts en 2013. La poésie honnête et intimiste de Tonra est présente partout dans ce nouvel opus, aussi chargé en émotion que ses prédécesseurs.

Le quatuor américain est de retour avec un 5e opus. Le groupe distille au fil de ces 20 titres leur folk douce et évocatrice, s'appuyant sur les paroles d'Adrianne Lenker pour dépeindre des paysages émotionnels crus et poétiques. Cet opus voit aussi Big Thief puiser l'inspiration dans les grands genres musicaux traditionnels américains comme la country et l'americana.