Un empereur déprime car le prunier de son jardin est mort. Celui trouvé en remplacement prive un rossignol de son abri et un enfant en avertit l'empereur qui comprend que toute chose a une fin et devient un souvenir. Un conte philosophique d'inspiration japonaise illustré à la manière de l'estampe. Très réussi.

Un guide pour celles qui sont ou deviennent grands-mères. Cette nouvelle tranche de vie dédiée à la transmission nécessite de se redéfinir par rapport à ses enfants, à sa belle-fille ou son gendre mais aussi pour soi-même. (Électre)

Pour Griet, rien ne va et elle a toutes les raisons de larmoyer. Mais elle possède le don d'échapper à la pesanteur en écrivant des contes de fées qui lui permettent de préserver son sens de l'humour. Elle raconte ses désirs, frustrations et désarrois entre rire et larmes.

Amanda s'est installée dans la forêt pour réviser tranquille ses formules magiques. Mais elle ne cesse d'être dérangée ! Voilà un renard, puis un marcassin et un lapin, tous poursuivis par d'horribles chasseurs... Heureusement Amanda connaît quelques bons tours pour les rendre inoffensifs !

Plus de 50 bébêtes à découvrir dans ce joyeux pêle-mêle. (Quatrième de couverture)

Il était une fois une princesse qui faisait la pluie et le beau temps. Si elle tapait du pied, la bourrasque se levait. Dès qu'elle se réjouissait, le soleil brillait. Quel temps choisira-t-elle le jour où le prince du royaume voisin lui rendra visite ?

Il était une fois une princesse qui détestait le vert ! Elle n'avait pas d'amoureux car elle refusait de faire comme les autres princesses : embrasser un crapaud vert pour qu'il se transforme en prince charmant... " C'est sur la lune qu'il faudrait aller le chercher ! " lui criait sa mère. Et pourquoi pas ?

Justine Duval, jeune Londonienne de 14 ans nourrit des ambitions très simples : devenir riche, belle et célèbre comme Greta Garbo et ne tomber amoureuse que de beaux garçons. Mais tout bascule lorsqu'elle rencontre à la télé son moi futur tout droit venu de 2015. Cette Justine adulte se met en tête de lui prodiguer des conseils pour concrétiser ses rêves.

Mêlant le rêve et la réalité du XXè siècle, l'auteur trace le portrait étrangement semblable de deux femmes à cinq siècles d'intervalle: l'une Irène, l'autre Aude. Très beau livre, tonique, mystérieux et fascinant.

"Ces lettres sont aussi l'histoire d'une époque, de 1938 à 1963 : un quart de siècle, un tiers de la vie de Jean Cocteau. L'histoire d'une amitié que rien ne pouvait altérer, même pas le miroir", écrit Jean Marais.

En l'espace de deux grandes nouvelles, dans le Paris des rues, des squares et des immeubles, P. Cauvin brosse le portrait de cinq personnages à la recherche les uns des autres. Sous une écriture talentueuse, le quotidien révèle un monde où tendresse, nostalgie, humour et rêve sont au rendez-vous.

4ème de couv. : Voici enfin les Mémoires de Maurice Nadeau, l'éditeur de Malcolm Lowry, de Gombrowicz, de Sciascia, mais aussi de Chalamov et de Georges Perec. En 1945, Maurice Nadeau publie son Histoire du Surréalisme et est engagé par Pascal Pia, directeur de Combat, pour "parler de livres". Il publie en même temps son premier ouvrage d'éditeur : Les Jours de notre mort, de David Rousset. Depuis, il n'a cessé de mener une triple activité : de critique (Combat, France Observateur, L'Express) de directeur de publications (Les Lettres Nouvelles, La Quinzaine littéraire), d'éditeur. Parmi ses propres ouvrages, un Gustave Flaubert, écrivain obtient le Grand Prix de la Critique en 1969. Témoin privilégié d'un demi-siècle de la vie des idées et des lettres en France, Maurice Nadeau fait apparaître dans ces pages écrivains, journalistes, éditeurs, amis qui ont joué un rôle important dans l'histoire culturelle du XXè siècle : Adrienne Monnier, Gide, Antonin Artaud, les surréalistes André Breton et Benjamin Péret, son ami Roland Barthes, l'un de ses patrons d'édition, René Julliard, des écrivains qu'il a connus et admirés, de Maurice Blanchot à Raymond Queneau, Michel Leiris, Samuel Beckett. Le critique, l'éditeur, quelles que soient leur intuition et leur obstination, n'existent que par les autres : les écrivains. A tous ceux qui lui ont porté attention et qui, morts ou vivants, continuent de l'accompagner, Maurice Nadeau tient à ce que "grâces soient rendues".

4ème de couv. : Guérir, se sentir «bien dans sa peau», refermer toutes nos failles et se débarrasser de tous nos maux pour accéder au but suprême de la quiétude et du bonheur, telles sont les obsessions du jour. Nous vivons désormais sous le règne d'une idéologie thérapeutique, régressive et consumériste, qui nous infantilise en cherchant à nous détourner de tout risque. Jacqueline Kelen combat cette tyrannie du confort, qui voudrait faire l'impasse sur la vocation spirituelle de l'humain. Spécialiste des mythes, elle convoque ici ces héros, dieux et saints qui nous rappellent, par leurs blessures et leurs épreuves, que l'homme n'accède pas à sa plénitude dans la facilité : Achille et Ulysse, Lancelot et Tristan, Osiris dépecé et le Christ crucifié, tous nous disent, ainsi que le Jacob de la Bible ou les mystiques chrétiens et soufis, que la déchirure est aussi ouverture. Il n'est pas de blessure qui ne renvoie à la blessure d'Amour.

Tous les peuples du monde ont leur manière d'expliquer pourquoi et comment sont apparus le Ciel, la Terre, le Soleil et la Lune, les Montagnes et les Océans, les Animaux et Les Hommes. Ils parlent de dieux maladroits, d'humains désarmés, de promesses non tenues, mais aussi d'apprentissage, de connaissance, de rire et d'amour. (Electre)