Centré sur la période 1789-1989, l'ouvrage dévoile notamment le rôle joué par Versailles dans l'élaboration et l'affermissement de l'idée républicaine. ©Electre 2018

Un éclairage sur ce personnage immortalisé par Les rois maudits de Maurice Druon et popularisé par Da Vinci code ou Assassin's creed. Après une étude des images du dignitaire, l'historien analyse son parcours puis ses engagements, notamment le soutien à l'Orient latin et la défense de son ordre dans un contexte lourd de périls. ©Electre 2019

A travers une approche thématique, l'ouvrage témoigne de l'accueil et de la diffusion de la poétique impressionniste au Canada au tournant du XXe siècle et plus spécifiquement entre 1880 et 1930. L'évocation des différents artistes canadiens illustre la façon dont ils ont pris part à ce courant artistique tout en posant les bases d'un style pictural original. ©Electre 2020

Un portrait de l'avocat M. Garçon évoquant ses talents de persuasion lors de ses plaidoiries, à travers le récit de quatre affaires emblématiques : la défense du IIIe Reich en 1938 contre Herschel Grynszpan, le procès des piqueuses d'Orsay, infirmières soupçonnées du meurtres de patients, l'exécution du docteur Guérin et la défense de René Hardy, accusé d'avoir livré Jean Moulin aux Allemands. ©Electre 2019

Lucrèce, dans ce poème philosophique, expose le système de la philosophie épicurienne : la philosophie constitue le moyen principal pour se défaire des craintes inutiles, des erreurs et des égarements afin d'accéder au bonheur. ©Electre 2019

Nécessité de tenir mon Journal : dire le plus crûment possible tout ce que je pense être vrai et qui ne peut en aucune façon être avoué publiquement. Il y a des choses dont l'aveu vous condamne à jamais. ȧ s'est passé à toutes les époques, mais plus encore dans notre société cordicole d'aujourd'hui. Donc, Journal. Cette activité « archaïque » justifiée par ce qu'il y a de plus moderne ou post-moderne dans l'ambiance de maintenant: l'impératif de Vertu totale dont les médias surveillent quotidiennement l'application. Philippe Muray 30 octobre 1988

Ne pas tenir de journal, ou n'en pas voir l'utilité, c'est avouer que l'on n'a rien à cacher, donc rien à révéler, que l'on n'a rien à taire, donc rien à dire, que l'on ne pense rien de mal de personne, donc qu'on ne pense tout simplement pas. Philippe Muray 5 janvier 1991

Une analyse de la pensée de G. Simondon, fondée sur la triple réconciliation de la nature, de la technique et de la culture. Il est l'initiateur d'un nouvel encyclopédisme qui a pour vocation, à travers un dialogue central avec la cybernétique, à unifier les sciences au sein d'une philosophie de la nature mais également à renouveler l'humanisme. ©Electre 2019

En s'appuyant sur un catalogue exhaustif des affrontements rapportés par les textes, cette étude analyse les logiques de réécriture des premières guerres romaines, et particulièrement les enjeux complexes que présentent la mise en récit des défaites et des victoires, leur alternance ainsi que l'intrigue construite autour des péripéties. ©Electre 2020

L'étude des archives du Quai d'Orsay sur le Proche-Orient du début du XXe siècle jusqu'à nos jours montre éclaire le processus de mise en oeuvre de la politique arabe de la France. Selon cet ancien correspondant du Daily Telegraph, les choix de la diplomatie française masquent souvent son antisémitisme. Les destins de Paul Morand, Jean Giraudoux, Louis Massignon sont évoqués. ©Electre 2020

Platon aborde dans ces dialogues le problème de l'art, de la poésie et du langage.

Ce texte majeur de la philosophie antique signe la naissance de la philosophie du langage. Dans ce dialogue qui met en scène trois personnages, se pose la question du rapport du mot et de la chose. Cratyle soutient que les noms sont justes par nature tandis qu'Hermogène prétend que la nature n'est pour rien dans cette justesse qui est affaire de convention. Socrate sert d'arbitre entre les deux.

Les nombreuses défaites subies par Rome au cours des cinq premiers siècles de son histoire sont documentées par les historiens antiques avec précision : ils détaillent le nombre de morts, de prisonniers, retracent le deuil public, s'interrogent sur les responsabilités des dirigeants. M. Engerbeaud analyse le rôle de ces échecs militaires dans les transformations institutionnelles de Rome. ©Electre 2017

A partir d'archives allemandes et d'interrogatoires de témoins et de victimes, l'historien met à jour les rouages de la Shoah, de la promulgation des premières lois antijuives à la solution finale. Le livre fut publié en 1951 et régulièrement mis à jour au fil des rééditions. ©Electre 2017

Le premier texte est sans doute le plus animé et le plus féroce des dialogues platoniciens. Il se veut le protocole éthique d'un engagement politique et débat donc des conditions du gouvernement de soi et des autres. Ménon appartient au groupe des dialogues de la première période, dits dialogues socratiques et se rattache étroitement au Gorgias.

Comprend deux dialogues. Timée raconte l'histoire de l'origine de l'humanité, histoire rattachée à celle de l'univers. Il aborde également la nature humaine, tant sur le plan physique que moral. Critias devait traiter de l'histoire idéale des sociétés humaines et, en particulier, de la cité athénienne du passé. Sans doute inachevée, cette partie n'évoque que les institutions des Atlantes.

En 1910, l'architecte bruxellois Lucien François s'installe à Palerme avec son épouse Lia, artiste peintre. Leur correspondance avec leurs familles évoque la vie quotidienne, les rencontres et les découvertes du couple. A. Verlaine-Corbion a reconstitué leur séjour à l'aide de divers documents qui évoquent aussi bien la vie du couple que les réalités sociales de l'Italie et la montée du fascisme. ©Electre 2017

Troisième pièce d'une tétralogie dont la quatrième ne fut jamais écrite. Se présente comme la suite immédiate du Sophiste et les deux dialogues sont censés se tenir dans la même journée. Ce dialogue a pour objet la définition du politique.

Ce dialogue s'articule autour de 3 thèses : le plaisir est un bien universel, le plaisir n'est qu'une cessation de la douleur, le plaisir est uniquement genèse, devenir et jamais existence. La première est celle que Philèbe soutient, tandis que Socrate préfére emprunter le dernière.

Ce texte, qui appartient aux dialogues métaphysiques de Platon, porte sur les multiples définitions faites du sophiste, ce magicien de paroles dans l'opinion et le discours.

Le jeune playboy Biff a hérité de l'immense fortune de son parrain. Or, le testament stipule qu'il doit rester sobre et ne pas finir en prison jusqu'à ses 30 ans. Cette situation attise la convoitise de lord Tilbury, frère du défunt, qui, bien que déjà riche, ne dirait pas non à quelques millions supplémentaires mais qui connaît surtout la faiblesse de Biff pour les vins et les spiritueux. ©Electre 2019

Ce beau dialogue entre Socrate et Phèdre fait suite à Le Banquet et traite comme lui de la beauté et de l'amour, une occasion pour Platon de dire comment il conçoit la culture et l'enseignement.

Qui étaient les gnostiques ' Comment le mouvement gnostique a-t-il influencé le développement du christianisme dans l'Antiquité ' L'Église a-t-elle rejeté le gnosticisme ' La somme de David Brakke introduit le lecteur dans les débats les plus récents à propos du « gnosticisme » et de la diversité du premier christianisme. En reconnaissant que la catégorie « gnostique » est imparfaite et doit être reconsidérée, David Brakke plaide pour un rassemblement plus prudent des preuves sur le premier christianisme, connu comme école de pensée gnostique. Il met ainsi en évidence la manière dont le mythe et les rituels gnostiques se sont adressés à des questionnements humains élémentaires (notamment à propos de l'aliénation et du sens), répandant le message d'un Christ sauveur et permettant aux hommes de regagner leur connaissance de Dieu en tant que source ultime de l'être. Plutôt que de dépeindre les gnostiques comme des hérétiques ou comme les grands perdants de la lutte pour la définition du Christianisme, David Brakke soutient la thèse d'une participation active des gnostiques à la réinvention de la religion monothéiste. Si les autres chrétiens ont pu rejeter les idées gnostiques, ils les ont aussi et surtout adaptées et transformées.

Centrée sur une période charnière de l'histoire du Tibet, cette étude présente les différents aspects de la culture du pays : histoire, géographie, organisation politique et économique, religion, vie quotidienne, arts et loisirs. S'appuyant sur de nombreuses sources occidentales et tibétaines, elle est illustrée d'anecdotes et de témoignages anciens. ©Electre 2019

Mêlant des approches littéraires, historiques et linguistiques avec des disciplines scientifiques telles que l'archéologie, la palynologie ou la dendrochronologie, l'ouvrage dresse un panorama complet sur la forêt et son exploitation entre le Ve et le XVe siècle. ©Electre 2019

Ce livre invite à entrouvrir la porte de la bibliothèque d'Alexandrie et des banquets d'érudits grecs et romains, à dérouler les papyrus ou feuilleter les livres pour suivre la main des scribes et le regard des lecteurs s'aventurant dans le labyrinthe des mots et du sens. Qu'est-ce qu'une bibliothèque ? Qu'est-ce qu'un texte ? Qu'est-ce qu'une autorité savante ? Et comment les savoirs circulent-ils en société et se constituent-ils en traditions ? À l'heure où les mondes de l'écrit connaissent des mutations profondes, où se pose avec acuité la question des savoir-faire critiques, des outils techniques, de la navigation sur les océans de l'information, l'histoire des pratiques intellectuelles et de la transmission savante, sur la longue durée et dans la comparaison culturelle, apporte un éclairage captivant sur les défis de nos sociétés. D'Alexandrie aux humanités numériques, de la philologie aux science studies, des savoir-faire des artisans aux mains de l'intellect, Christian Jacob étudie une question fondamentale : celle de la construction des savoirs, de leur inscription matérielle, leurs métamorphoses, leur pouvoir de créer des liens, dans l'espace, dans le temps, au cœur des sociétés humaines.

Ce dialogue, non plus narré mais lu, rapporte la conversation qui eut lieu, à la veille du procès de Socrate, entre Socrate, Théodore de Cyrène qui professait la géométrie à Athènes, et un jeune élève de Théodore, Théétète. Redite par Socrate à Euclide de Mégare, cette conversation fut transcrite par ce dernier de mémoire.