Quatrième de couverture : "Seul un membre de ce prestigieux cénacle pouvait écrire, de l'intérieur nécessairement, l'histoire du prix Nobel de littérature. Kjell Espmark s'y est employé à l'occasion du 200e anniversaire de l'Académie suédoise. Il raconte comme nul autre n'a pu le faire avant lui, la chronique du Prix, du début du siècle à nos jours. On apprend ainsi, par exemple, qu'en 1091 pour la première attribution, Sully Prudhomme a été préféré à Zola pour ne pas déplaire à la soeur ainée du Quai Conti, que personne en France n'avait proposé la candidature de Roger Martin du Gard quand il fut nommé en 1937, que Malraux, Borges et Graham Green ont toujours été rejeté pour des raisons politiques, que Sartre a refusé le prix avant qu'on lui décerne, et non après, et que par la suite il en a néanmoins réclamé le montant, alors que Beckett, lui, l'a distribué anonymement à des nécessiteux"...

Fernand a une vie satisfaisante jusqu'au jour où il se retrouve sur un lit d'hôpital avec une affreuse migraine. Les examens révèlent une tumeur au cerveau, inopérable. C'est alors que se déclenche l'opération survie-amitié pour assister le malheureux condamné. Tous se mobilisent pour le distraire, le détourner d'une confrontation morbide. Sur un sujet grave, Adler réussit à mêler l'humour, la cocasserie turbulente des personnages à la tendresse et à l'émotion.

Grâce à son enthousiasme, sa curiosité et son art de raconter les choses vues, A.Londres devient le plus célèbre journaliste de sa génération. Il couvrit ainsi pour différents journaux, tous les événements guerriers, politiques ou diplomatiques qui dans le monde formaient autant de points chauds. Mais c'est lorsqu'il enquêtait sur des faits de société que son talent était au mieux.

"De Desproges à Montaigne, les réactions de l'Etat et de l' Eglise faceaux principaux textes blasphématoires publiés en France"

La Colline d'en face est sans doute la clef de l'oeuvre de Catherine Paysan, une oeuvre d'une force singulière qui tout à la fois s'ouvre au monde, interroge l'Histoire et s'ancre dans le pays natal et la généalogie familiale : une mère institutrice, conteuse née, dévouée corps et âme à ses quarante-cinq élèves, un père rescapé de la guerre 1914-1918, gendarme puis secrétaire de mairie amou-reux des bois et des sentiers. Ensemble ils transmettent à leur fille un savoir incomparable fondé sur le goût des livres, de la nature et le respect de l'autre. Remarquable évocation d'un monde disparu, ce récit d'enfance qui se situe à Aulaines, dans la Sarthe, recrée à merveille la vie d'autrefois, ses rythmes, ses rites, son âpreté et ses plaisirs simples.

S'appuyant sur des documents de police, des archives judiciaires, des témoignages, des interviews des coupables, de leurs proches et des victimes ainsi que sur des études sociologiques, ce récit dresse un portrait type des tueuses en série les plus redoutables de l'histoire, des premiers cas décrits dans l'Antiquité aux empoisonneuses anglaises du XIXe siècle, de Martha Beck aux veuves noires.

Spécialiste français de la grippe, l'auteur retrace un combat d'une cinquantaine d'années : isolation du virus, vaccin antigrippal, pandémies passées et contemporaines.

Entre 1957 et 1960, près de 3.000 citoyens chinois suspectés de rébellion contre le régime communiste sont envoyés dans le camp de rééducation de Jiabiangou, en plein milieu du désert, un camp de travail aux allures de camp de concentration. L'auteur a recueilli le témoignage de survivants.

Dans un chalet isolé d'un coin perdu des montagnes norvégiennes, vit un homme rustre au milieu de ses chiens. On ne sait ni comment ni pourquoi "elle" est arrivée là, une jeune femme délicate sans nom ni passé. Cet homme a apparemment séduit d'autres filles avant elle mais aucune n'a résisté aux conditions de vie qu'il leur impose. Que va devenir la nouvelle dans cette ambiance aux ébats torrides?

Adepte exemplaire et zélé, Nicolas a vécu parmi les Témoins de Jéhovah jusqu'à l'âge de 22 ans avant de reconquérir sa liberté. En faisant part de son combat pour retrouver sa joie de vivre, il témoigne de la vision du monde qui lui était imposée et exprime sa tristesse devant l'incompréhension de ses parents.

La Suède est secouée par une vague d'attentats perpétrés par des néonazis. Des terroristes frappent des personnalités politiques et des journalistes qui revendiquent leur engagement contre toute forme de xénophobie. Siv Dahlin, aide-soignante, vit les événements par procuration. Elle découvre en outre que son mari la trompe avec une jeune et brillante avocate et décide de partir vivre seule.

Dix humoristes proposent quatre à cinq textes de leurs spectacles en scène : Jean-François Rollin, Julie Ferrier, Michèle Bernier, Didier Gustin... (Electre)

A. Banti retrace la vie tourmentée de Marguerite d'Orléans, mariée à seize ans à Côme de Médicis. Sur ce thème, l'auteur, à partir des archives des Médicis, brode un récit qui se veut une approche psychanalytique de la princesse, de son mari, de leurs enfants. C'est aussi une chronique sur la vie, l'atmosphère à la cour des Médicis, c'est encore une esquisse romantique de ces destins croisés.

Dans la ville de Québec, vers l'an 1700, Jeanne Beaudoin est emprisonnée depuis trois jours au fond d'un cachot pour vol de vêtements. Pour être grâciée, elle n'a qu'une solution : épouser un bourreau.

Le tour de la question sous les angles religieux, historique et chirurgical, par un anthropologue algérien établi en France.

Le narrateur est une "hyène". C'est ainsi qu'il définit son métier : intermédiaire entre les hôpitaux et les familles d'accidentés qu'il accueille pour leur demander l'autorisation de prélever leurs organes. C'est surtout un jeune veuf qui ne se console pas de la mort de sa femme, ni de la vulgarité du monde, et qui adresse à sa petite fille un chant d'amour afin de ne pas désespérer tout à fait. (Livres Hebdo)

André-Joseph Dubois est un écrivain belge qui a publié chez Balland à Paris en 1981 un roman intitulé L'œil de la mouche qui a frappé ses lecteurs car il y travaille les clivages en Wallonie selon les distinctions de Pierre Bourdieu, et notamment ceux qui se marquent dans la langue. C'est un roman trop sociologique, a-t-on dit. Admiré sans réserves par Conrad Detrez, Andre-Joseph Dubois aura eu une courte carrière littéraire car, après la publication de Celui qui aimait le monde (Balland, Paris, 1983), il arrête de publier. Mais ces deux romans ont marqué une certaine approche de la Wallonie dans les années 1980... in : Wikipédia, consulté le 2010-01-27