Maintenant que le krautrock a été remis au gout du jour par des groupes comme Stereolab et Tortoise dans les années 90, Faust est en est devenu l'un des plus grands noms. Presque 40 ans après leur formation ils nous offrent un album studio inespéré pour les fans : des paroles typiquement dadaïstes (majoritairement en français) accompagnent des trames répétitives et sporadiques. Leur musique combine habilement de nombreux éléments contradictoires : c'est enragé, mais c'est doux, c'est monotone tout en étant mélodique, c'est terrestre et également éthéré.

Premier album sur le label Bureau B pour cette figure importante de la musique électronique allemande. (Electre)

Conrad Schnitzler (1937-2011) est l'un des compositeurs et artistes de musique électronique les plus importants d'Allemagne. Elève de Jospeh Beuys, il crée à Berlin le Zodiak Free Arts Lab en 1967-1968, a été membre de Tangerine Dream (avec Klaus Schulze et Edgar Froese) ainsi que de Kluster (avec Dieter Moebius et Hans-Joachim Roedelius). Ce disque présente une sélection de morceaux de la série de 1975. Il a travaillé sur ces morceaux enregistrés individuellement sur cassettes puis les a combinés. Certaines mélodies sont récurrentes, fragmentées différemment selon le lieu... (Electre)

Maintenant disponible pour la première fois sur CD et vinyle, cette réédition de l'artiste expérimental berlinois, le regretté Conrad Schnitzler, a d'abord été publié sur un petit label américain, uniquement en cassette. Les admirateurs de l'artiste sont présents partout sur la planète, y compris aux ẗats-Unis. Matt Howarth, illustrateur et dessinateur de bandes dessinées indépendant, en fait partie. Il suit la musique de Schnitzler depuis le début des années 1970. En 1986, Howarth signe sa première couverture pour un album de Schnitzler (concert) et l'année suivante, Schnitzler lui confie des bandes qu'Howarth est en mesure de porter à la connaissance du petit label américain Bird O'Pray. Howarth et Schnitzler étaient tout aussi surpris de voir l'album sortir sur cassette avec succès. Ils ont trouvé ensemble le titre de l'album : l'atmosphère associée à la musique, des nuages de multiples couleurs tourbillonnant nerveusement au-dessus d'une planète gazeuse. Un son de méthane et d'hélium sous forme sonique - feux d'artifice, pyrotechnie des yeux, comme la surface de Jupiter. (Electre)

Engagé et addictif : voilà en deux mots comment résumer cet album du groupe allemand culte de krautrock, un véritable coup de poing, de par son audace musicale, mais aussi par le geste politique. (Electre)

Exactement quarante ans après leur début, le groupe allemand revient ici avec un album inspiré, innovant, imprévisible et anarchique. (Electre)

Le trio de Berlin sort ce premier album sur Bureau B. Estampillé 'guerilla krautrock', ils ont déjà joué avec les maîtres du genre comme Michael Rother de Neu! et Dieter Moebius de Cluster/Harmonia. Leur son est aventureux et massif. Ils ont dégoté leur surnom de guerilla krautrock lors de leurs nombreux concerts sauvages et improvisés. (Electre)

Le groupe originaire de Berlin a pris l'habitude de jouer dans des lieux farfelus (métro, parcs, dans la rue) et c'est cette énergie live et improvisée qui les a fait connaître à la vitesse "grand v". Cet opus ne déroge pas à la règle : enregistré très rapidement, pour garder cette énergie "live", il permet de constater que le groupe ne cesse de se réinventer car il se met en danger permanent. Pour les fans de Can, Neu! et Kraftwerk. (Electre)

Hans-Joachim Roedelius, Onnen Bock et Armin Metz forment Qluster, fondé sous le nom de Kluster en 1969 par Roedelius (ainsi que Dieter Moebius et Conrad Schnitzler originellement). Ce sixième album du groupe a majoritairement été enregistré dans une église. Le principe derrière le procéssus créatif de Kluster/Cluster/Qluster est resté le même : une musique du moment, sans grille harmonique, ni strucure prédéfinie. Plus accessible que leur précédent opus, Echtzeit, a des affinités évidentes avec la musique expérimentale, mais ce dernier se veut plus ouvert, plus harmonieux. Contemplatif, mature... sont des adjectifs qui pourraient s'adapter à ce disque mais aussi au public du groupe, fidèle depuis le début.

Hommage à Robert Fripp et Brian Eno. Mellotron et guitares (1975). (Electre)

Richard Pinhas est l'un des musiciens électronique et rock avant-garde Français les plus influents, qui a débuté sa carrière en 1970 et qui reste toujours très actif. Bureau B présente les rééditions de ses premiers enregistrements en solo et les albums de son projet Heldon. (Electre)

Bien qu'il ne soit sorti qu'en 1991, le troisième album solo de Martin Rev contient une profusion de matériel datant de 1980. Pour Cheyenne, il a créé les versions instrumentales de nombreux morceaux qui avaient été à la base du deuxième album de Suicide, intitulé Alan Vega / Martin Rev. La musique de Rev est influencée par les influences caractéristiques de la ville de New-York, un lieu où les harmonies doo-wop se mêlent au sifflement et au bourdonnement de la métropole pour se dissoudre en un collage de bruit. C'est ainsi que des mélodies rêveuses et mélodiques se confondent en sinistres tourbillons et drones émanant de machines à rythmes et de couches distordues de synthétiseurs. Cette polarité entre convergence et alliance décrit quelque chose de profondément américain, comme en témoignent les noms des morceaux et l'image de couverture d'un cavalier de rodéo. En effet, Cheyenne se joue comme un road-movie à la fois rural et intense, traversant un paysage riche en beauté et en contradictions. (Electre)

Martin Rev est surtout connu pour être la moitié du légendaire duo Suicide (avec le regretté Alan Vega décédé en 2016). En écoutant ses albums solo, il devient clair que Rev, l'homme aux lunettes futuristes, était responsable de la musique du groupe. Clouds of glory, son deuxième opus en solo, a été publié sur le label parisien New Rose en 1985. Suicide reflétait les traits réducteurs et radicaux de la scène punk contemporaine qui était en train d'émerger à New-York, leur langage électronique et minimaliste était si unique et avant-gardiste que le groupe influença fortement par la suite les goûts des Daft Punk, Air et Aphex Twin par exemple. Parallèlement à son travail avec Suicide, Martin Rev poursuit sa carrière d'artiste solo en publiant son premier album éponyme en 1980 sur le label new-yorkais Infidelity. Cet album occupe un espace complètement différent, évoquant la solennité de la musique religieuse à travers le style si atypique de Martin Rev. (Electre)

Conrad Schnitzler (1937-2011) est l'un des compositeurs et artistes de musique électronique les plus importants d'Allemagne. lève de Jospeh Beuys, il crée à Berlin le Zodiak Free Arts Lab en 1967/68, a été membre de Tangerine Dream (avec Klaus Schulze et Edgar Froese) ainsi que de Kluster (avec Dieter Moebius et Hans-Joachim Roedelius). Film musik 1 présente une sélection initiale de ses archives par son partenaire musical de longue date : Wolfgang Seidel. (Electre)

Réunion de 3 légendes allemandes, 3 guitaristes et de surcroit 3 berlinois ! Guenther Schikert : ex Brain et Sky Records, Jochen Arbeit : guitariste de Einstuerzende Neubauten et Die Haut, Dirk Dresselhaus "Schneider" : ex Schneider ?. Schikert personnifie les 70's, Arbeit les 80's et Schneider les 90/00. A eux trois, trois générations, avec un intérêt fondamental pour la guitare comme un objet sonore, qu'ils utilisent à la recherche de structures et d'harmonies. En résulte cet album en commun. (Electre)

Bande originale du documentaire, thriller politique, aventurier, quelque part entre Fitzcarraldo et Tintin. La bande originale comprend des morceaux du label Bureau B notamment par ESB, Camera, Conrad Schnitzler, Die Wilde Jagq ainsi que de nouvelles compositions et productions du compositeur allemand Heiko Maile. (Electre)

Après une rencontre au Salon des Amateurs (lieu connu outre-Rhin comme un équivalent de l'Hacienda) le duo de Düsseldorf composé de Ralf Beck, producteur qui a travaillé notamment avec Karl Bartos, Propaganda, Kreidler ou encore Black Devil Disco et Sebastian Lee Philipp, compositeur et membre du groupe electro pop Noblesse Oblige n'a cessé de triturer claviers analogiques pour finalement mettre un nom sur leurs expérimentations musicales néo krautrock. Atmosphérique, dramatique, romancée, extatique, la liste d'adjectifs pourrait être sans fin. (Electre)

Camera s'est rapidement vu affubler l'étiquette "guérilla krautrock", dès la sortie de leur premier album. Six ans après, et avec ce quatrième opus, la coulée de lave sonore qu'ils apportent, guitares en avant et batterie en rut, déverse dans nos oreilles électrisées une énergie colossale. Tout est parfaitement synthétisé au fil des neufs morceaux, tantôt calmes tantôt déchaînés et aussi denses que raffinés. (Electre)

La deuxième partie des sessions d'enregistrements de 2012 seront enfin disponibles sur cet album. Moebius, la moitié du duo légendaire Cluster et pionnier de la musique électronique, nous a quitté durant l'été 2015. Bureau B remet au gout du jour sa discographie et rend hommage à l'homme vénéré par Brian Eno. (Electre)

Encore une dose de rythmiques bourdonnantes et de drones sombres, proposé par Stefan Schneider et Sven Kacirek. Cette fois, il sont accompagnés de la chanteuse suédoise Sofia Jernberg sur trois titres, faisant progresser leur musique au niveau supérieure. (Electre)