Le trompettiste virtuose aux multiples Grammy Awards explore ici de nouveaux territoires, des standards jazz interprétés par un orchestre classique avec des invités tels que Chris Botti, Kenny Barron ou le Shelly Berg Trio.

Cette compilation du mythique chanteur des années 60 rassemble douze de ses ballades les plus déchirantes. (Electre)

Cette partition originale pour orchestre, dont la première a eu lieu au Lincoln Center à New York le 22 septembre 2011, est le fruit d'une collaboration entre l'ex-Beatles et Peter Martins, le maître de ballet du New York City Ballet, qui signe la chorégraphie. Bien que déjà à l'aise dans le monde de la musique classique, McCartney s'est, dans son processus créatif, avant tout laissé guider par son coeur, ses sentiments et ses expériences personnelles plutôt que par sa tête ou des connaissances techniques spécifiques. Le résultat est une superbe partition d'une heure en quatre mouvements qui raconte l'histoire d'un monde sous-marin menacé par les terriens.

Comme l'illustre à merveille le contraste offert par les deux premiers singles (les riffs bruts de décoffrage de Stone cold rage étant à mille lieux du groove torride de Sarah, surrender) Gov't Mule nous offre ici son album le plus éclectique, invitant l'auditeur à s'embarquer dans un périple musical électrisant. (Electre)

En 1958, le saxophoniste ténor Eddie 'Lockjaw' Davis (également surnommé "Jaws") et Shirley Scott, la virtuose de l'orgue Hammond B-3, se retrouvent dans un studio du New Jersey pour enregistrer leur première collaboration discographique. The Eddie 'Lockjaw' Davis Cookbook, Vol.1, qui paraîtra en juin, posera les fondations d'un genre encore balbutiant : le soul jazz. L'expérience concluante sera prolongée par trois autres albums du duo, tout aussi essentiels. A l'occasion du centenaire d'Eddie 'Lockjaw' Davis, Craft Recordings célèbre sa musique en éditant le coffret Cookin' with Jaws and the Queen : The Legendary Prestige Cookbook Albums. Cette édition rassemble les albums Cookbook, Vol. 1 (1958), Cookbook, Vol. 2 (1958), Cookbook, Vol. 3 (1960) et Smokin' (1964), parus sur Prestige Records et enregistrés par le légendaire ingénieur du son Rudy Van Gelder.

On retrouve une nouvelle fois Ben Harper et Charlie Musselwhite sur ce futur classique de modern blues. Sur ce disque, le douzième album studio de Ben, se mêlent à la fois gospel, country et rhythm & blues. Cette alchimie lui permet d'élargir sa palette artistique de manière inédite. Harper, Musselwhite et le groupe composé du guitariste Jason Mozersky, du bassiste Jesse Ingalls et du batteur Jordan Richardson, interprètent ces chansons intenses et poignantes en faisant le choix de la simplicité.

Explorateur intrépide, Scott relance ici tous les paris en continuant sa plongée dans un territoire jazz dont il n'a pas fini de dresser la carte. Le trompettiste s'est entouré de Matthew Stevens (guitare), Jamire Williams (batterie), Kris Funn (basse) et Lawrence Fields (piano).

Mieux décrit par Tom Morello comme une "force d'intervention d'élite de musiciens révolutionnaires déterminés à se confronter à cette montagne de connerie de l'élection", le supergroupe combine à la fois la puissance de feu sonore de Rage Against The Machine, Public Enemy et Cypress Hill. (Electre)

Avec cet album qui marque ses débuts sur le label Concord Jazz, la musicienne américaine assoie sa position unique dans le jazz moderne, étant à la fois une pianiste imaginative, une chanteuse surprenante et une compositrice qui innove. Avec son quartet de Chicago (Larry Kohut à la contrebasse, Jon Deitemyer à la batterie et John Kregor aux guitares) elle poursuit également sa croisade de deux décennies : reconquérir le terrain que des musiciens de jazz ont cédé depuis longtemps aux musiques rock et pop, à savoir, le royaume des auteurs-compositeurs intelligents et engagés.

Dirigé par Vince Mendoza, le Metropole Orkest accompagne le chanteur américain à travers onze chansons du célèbre répertoire de l'artiste.

Ce cinquième album qui est d'une diversité outrageuse et il se caractérise par un funk hautement transmissible.

Benson livre ici des interprétations habitées de certaines des plus belles chansons de Cole, magnifiées par les arrangements de Nelson Riddle et l'accompagnement du Henry Mancini Institute Orchestra.