Après les considérations théoriques de Poétique de l'ironie, P. Schoentjes interroge enfin les auteurs contemporains sur la place et l'avenir de l'ironie.

Les années 1890-1950 constituent un moment original de l'histoire de la littérature française, qui voit la curiosité pour l'autre se mêler au désir de repenser l'ordre du monde et de défendre une construction identitaire faisant de l'assimilation prudente et mesurée des influences étrangères, la spécificité d'une France idéale.

Nouvelle livraison de cet instrument de travail, publié avec le concours du Fonds national suisse de la recherche scientifique et de l'Unesco, rendant compte des travaux qui sont parus en 2004 dans 18 pays dans des domaines aussi variés que l'histoire politique et économique, la philosophie, la religion, la science et les arts des XVe et XVIe siècles.

Cet ouvrage définit la représentation esthétique du mythe de Pygmalion en tant que parabole de l'éviction de la mimésis et de la déviation du désir. Ce mythe fonde une anthropologie de l'objet esthétique et donne à voir la feinte originelle dans toute société captivée par les simulacres et ses leurres.

Le Nouveau roman invite son lecteur à se contenter d'un récit sans histoire. Il est pourtant lui-même impliqué dans l'histoire de notre demi-siècle et tributaire de ses mutations culturelles et politiques. Cet essai cherche à établir les liens du Nouveau Roman avec l'histoire

Ces trois écrivains limousins sont dépositaires d'une province originelle où s'enracine leur oeuvre. A la différence des auteurs régionalistes, le terroir agit comme un miroir où l'homme moderne interroge son origine et sa fin. La province donne à voir le crépuscule d'un état de la civilisation : elle fonde l'imaginaire, la réflexion esthétique et la relation de l'être à l'espace et au temps.

L'artiste valenciennois, peintre par excellence de l'ambiguïté des sentiments, reflète dans son oeuvre les réalités d'une époque, la vie de cour sous Louis XIV et la Régence et renvoie également à une vision utopique de l'existence.

En moins d'un an, de juin 1534 à mai 1535, entre Réforme et Contre-Réforme, Pierre l'Arétin publie à Venise La Passion de Jésus, Les Sept Psaumes de la pénitence de David et L'Humanité du Christ. L'idée érasmienne de la divulgation du message évangélique dans le respect de sa simplicité, déjà approuvée par les premières traductions bibliques d'Antonio Brucioli, justifie l'Arétin dans sa réécriture en prose italienne de textes de la Bible. Fondant cette oeuvre sur les thèmes de la Passion rédemptrice du Christ et de l'infinie miséricorde divine, il s'emploie à perpétuer une doctrine de conciliation de la grâce et du mérite dans le mystère de la Rédemption.Le dessein de l'Arétin n'est au reste pas dénué d'ambition, dans la mesure où il poursuit indéniablement par cette campagne de parutions l'espoir d'une reconnaissance culturelle et matérielle, notamment de la part de l'Eglise romaine. Aussi il n'hésite pas à se mesurer à une littérature religieuse prestigieuse, celle du poème biblique - renouvelé par Sannazaro et par Vida en latin comme par Teofilo Folengo en langue vulgaire -, ou celle du commentaire et de la paraphrase des psaumes.

Par son récit de voyage, Marco Polo est le premier à révéler à l'Occident l'étendue immense de l'Asie. La présente édition est fondée sur un examen d'ensemble de la tradition manuscrite.