Pour son 13e album pour ECM le clarinettiste français puise son inspiration à deux sources bien distinctes : l'art urbain du plasticien Ernest Pignon-Ernest d'une part, la puissance expressive et la singularité d'un splendide nouveau quartet d'autre part. Les ouvres de Pignon-Ernest avaient déjà fait l'objet d'un précédent disque de Sclavis pour ECM, Napoli's Walls, enregistré en 2002. Cette fois Sclavis explore un éventail plus large des collages in situ de l'artiste en abordant des pièces présentées aussi bien à Ramallah qu'à Rome, en quête toujours de "la dynamique, du mouvement qui donnera naissance à un rythme, une émotion, un air de musique." (Electre)

Même s'il se suffit à lui-même, cet album de piano solo signé par Lusine Grigoryan, peut également être considéré comme une sorte de complément à l'album que le Gurdjieff Ensemble a consacré à la musique de Komitas avec le succès public que l'on sait. Enregistrés à Lugano en 2015 au cours de la même séance dirigée par Manfred Eicher, leurs répertoires se chevauchent. Là où les versions de Levon Eskenian accompagné par le Gurdjieff Ensemble exploraient quelques-unes des inspirations soniques du compositeur en mettant en valeur l'importance des instruments folkloriques dans son univers, Lusine Grigoryan cherche à transmettre des couleurs similaires en utilisant la large palette expressive de son piano, tant au niveau de l'articulation que de l'exploration toujours plus fine de la richesse et de la profondeur de ses timbres : on entend dans son jeu la saveur du duduk, du tar, ou encore du zurna, toutes ces traces de l'instrumentarium auquel Komitas rêvait lorsqu'il composait. (Electre)

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L'enregistrement de cet extraordinaire performance solo donnée à Venise au Gran Teatro La Fenice en juillet 2006 présente le pianiste dans le cadre de l'une des salles de concerts les plus prestigieuses consacrées à la musique classique, s'appliquant à canaliser le flux de son inspiration pour donner forme à quelque chose d'inédit. Dans ce cas précis, cette suite de huit créations spontanées passe du blues à l'atonalité avec un bonheur d'expression constant. (Electre)

Le pianiste estonien Kristjan Randalu fait ses grands débuts sur ECM avec ce remarquable album riche d'une musique singulière, rigoureuse et lyrique, jouée avec beaucoup de sensibilité par un trio conçu tout spécialement pour ce projet avec le guitariste américain Ben Monder et le batteur finlandais Markuu Ounaskari. (Electre) (Electre)

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