Quand la rue de la Côte-Chaude résonne du fracas de « la guimbarde » et du rire des gamins qui la précipitent dans la pente, une vie insouciante et heureuse semble s’y être installée pour toujours. C’est oublier la crise ! En ce début des années trente, elle frappe le bassin minier de la Loire. Pourtant Waldeck, un jeune Polonais déraciné et solitaire, débarqué d’un train de nuit, réussit à se faire embaucher comme boutefeu, un des métiers les plus dangereux de la mine. Commence alors pour lui, entre la solidarité du fond et la chaleur du petit monde haut en couleur de la rue de la Côte-Chaude, un lent réapprentissage du bonheur. Qui de Lucile, troublante intellectuelle, ou de Virginie, la mère de Clément, jeune veuve douce et sensuelle, pourra lui faire oublier un passé tragique ?

Une femme est déchirée entre son amour pour ses enfants et son mari et la peur qu'elle éprouve lorsque celui-ci est en proie à une violence incontrôlée.

Au printemps 1938, Elise Landau arrive au manoir de Tyneford pour y travailler comme femme de chambre. Elle ne connaît rien de l'Angleterre sauf qu'elle ne s'y plaît pas. Juive, elle a dû quitter l'Autriche pour se mettre à l'abri en transportant un manuscrit caché dans son alto.

A Douarnenez, en 1924, les hommes pêchent tandis que leurs femmes, les penn sardin, travaillent à la conserverie. Dolores, adolescente, se forme à ce métier éprouvant et humiliant. Contrainte d'accepter un poste d'employée de maison, la jeune fille a l'impression de trahir les siens et se sent coupable du trouble qu'elle suscite chez son employeur.

Au XVIIIe siècle, grâce à son don pour le chant, Eléonore, 17 ans, sort du couvent dans lequel elle avait été enfermée. Mais sa protectrice, la comtesse de Lesle, est aussi l'épouse du responsable de la mort de ses parents, protestants, et la mère de l'homme qu'elle aime.