Sur ce disque l'ensemble estonien nous présente une musique médiévale allant du chant grégorien aux ouvres de Perotin, Hildegard Von Bingen et Petrus Wilhelmi de Grudencz. (Electre)

Le pianiste franco-israélien a apporté d'importantes contributions à la musique du trompettiste Avishai Cohen, comme en témoignent les deux disques Into the silence et Cross my palm with silver. En parallèle, au cours des cinq dernières années, il a développé son propre projet à la tête d'un magnifique trio composé de Yoni Zelnik, contrebassiste israélien installé à Paris, et de Donald Kontomanou, batteur français riche d'un double héritage, guinéen et grec. Parfois surnommé le Modern Times Trio, la formation présente dans ce disque son propre programme qui s'ouvre sur le fameux thème de Duke Ellington, Mood indigo. Une série de pièces originales suivent, dans lesquelles Avishai fait référence à une grande variété de musiques et d'expériences. (Electre)

Si son concept central (un piano dirigé par un batteur) était peu orthodoxe, le groupe a néanmoins été influent et ses enregistrements constituent un excellent environnement pour apprécier l'écriture spéciale et le jeu singulier de John Taylor. Le pianiste britannique était le compositeur principal du Trio Erskine, mais le batteur et leader Erskine ainsi que le bassiste Danielsson contribuaient aussi au répertoire qui était par ailleurs enrichi de compositions de Vince Mendoza et de Kenny Wheeler. Peter dit à propos des acolytes de son trio : "Nous puisions en chacun d'entre nous notre jeu le plus intéressant et le plus exploratoire possible. Sans essayer de l'être, nous étions un groupe véritablement unique. Je n'ai jamais rien entendu de tel depuis ni auparavant." (Electre)

Enregistré dans le cadre du Jazz Middelheim Festival d'Anvers en Belgique, en août 2016, le disque saisit sur le vif toutes les qualités d'énergie et d'expressivité du trio. Attisant les flammes du répertoire de leur précédent disque, Spark of life, Marcin Wasilewski, Slawomir Kurkiewicz et Michal Miskiewicz tirent tout au long de ce concert exceptionnel le meilleur parti de la profonde connivence qu'ils ont su établir entre eux au cours d'un quart de siècle d'aventures musicales partagées. (Electre)

Le guitariste John Abercrombie, qui enregistre en tant que leader chez ECM depuis 1974, revient avec un second album de son quartet, avec Marc Copland au piano, au côté de ses partenaires rythmiques de longue date Drew Gress et Joey Baron.

Il faisait partie de ces géants discrets du jazz moderne, improvisateur audacieux autant que compositeur talentueux de mélodies magnifiques et insidieusement novatrices. Sa riche discographie comprend de nombreux albums considérés désormais comme des classiques du jazz contemporain. C'est en décembre 2013 qu'il entra en studio pour enregistrer cet ultime disque. Pour cette séance inspirée, enregistrée au studio Abbey Road et présentant essentiellement des compositions originales de Wheeler écrites récemment, Kenny s'est entouré de quelques-uns de ses musiciens préférés : Stan Sulzmann, John Parricelli, Chris Laurence et Martin France y démontrent toute l'étendue de leur complicité, intervenant tous en solo de façon très convaincante mais faisant surtout preuve d'un sens de l'interaction organique proprement stupéfiant pour offrir un écrin rêvé au lyrisme tendre du bugle de Wheeler.