François Rigolot, professeur à l'université de Princeton (Etats-Unis) où il dirige le Centre des Etudes de la Renaissance, il est spécialiste de la poétique du XVIe siècle, sujet auquel il a consacré de nombreux ouvrages, dont Les Langages de Rabelais, Poétique et onomastique, Le Texte de la Renaissance, Les Métamorphoses de Montaigne, Louise Labé ou la Renaissance au féminin et L'Erreur de la Renaissance.

4ème de couv. : "Ricardou étudie notamment, en, romancier, les problèmes posés par la description créatrice, la métaphore sctructurelle, la construction, et consacre deux chapitres aux relations du roman et du cinéma. Une observation attentive des textes lui permet de préciser en outre le rapport dialectique qu'entretiennent narration et fiction, la fiction asservissant beaucoup moins la narration qu'elle n'en n'est tributaire, et s'efforçant dès lors, à revers, allusivement, de la contester ne la racontant. Mettant l'accent sur les problèmes textuels, ce livre rejoint théoriquement certains travaux du groupe "Tel quel"

Cette étude est consacrée au découpage et à l'organisation physique du roman dans la littérature française, que l'auteur baptise la disposition romanesque. Met l'accent sur la segmentation narrative, qui en s'offrant immédiatement au regard et en affichant sans réserve l'appareil qui la constitue, passe le plus souvent inaperçue.

Ximen Nao, propriétaire foncier dynamique et bon, est fusillé le premier janvier 1950, peu après le triomphe de Mao Zedong. Selon la loi du karma, il est condamné, pour expier ses fautes, à être réincarné en animal. Tour à tour âne, boeuf, chien, cochon et singe, il sera un témoin et acteur décalé, comique et déguisé, de l'époque maoïste durant cinquante ans.

Frontière décisive de l'oeuvre, seuil à double sens entre le monde et le texte, instant fatidique de rencontre des désirs de l'écrivain et des attentes du lecteur, l'incipit romanesque - «lieu littéraire par excellence», selon Italo Calvino - est une question cruciale dans la critique contemporaine, dont les contours restent cependant flous en l'absence d'une analyse globale. Cet ouvrage propose une réflexion systématique sur le sujet. Il esquisse d'abord une poétique générale du commencement fondée sur l'analyse de son statut et de ses fonctions; il décrit ensuite les transformations de ses modèles dans l'histoire du roman moderne, avec une attention toute particulière portée à l'oeuvre de Balzac. Au coeur de cette interrogation théorique se trouve la difficulté stratégique de l'incipit: à la fois lieu d'orientation et de perdition, le commencement est un piège qui envoûte le lecteur par l'attraction sensuelle de l'écriture, par le pouvoir stupéfiant de la parole romanesque, par l'incessante recherche d'une différence. Tel est le sens ultime de la réflexion ici présentée: saisir cette insaisissable séduction du commencement.

Il était une fois un pauvre musulman qui rêvait d'avoir un fils après avoir eu sept filles. Il décida que son prochain enfant serait un garçon, quoi qu'il arrive. Aussi, quand sa femme accoucha d'une femme, il la baptisa Ahmed, éleva l'enfant dans le secret de sa naissance. Ahmed épousa sa cousine Fatima, handicapée et épileptique, qui refusait son propre sexe.

Pendant cette croisière dans les fjords du Grand Nord, Jeanne, Thomas et les autres passagers, tous plus phobiques les uns que les autres, parviendront-ils à échapper à leurs peurs et à finir leur périple ailleurs que dans la chambre froide du bateau ? (Livres Hebdo)

Les premières enquêtes de Pepe Carvalho, détective barcelonais qui a pour maîtresse Charo, une prostituée libérée et libérale du Barrio chino et pour secrétaire-cuisinier Biscuter, un ancien détenu de droit commun des geôles franquistes.

Cette préquelle de la série américaine Homeland débute à Beyrouth en 2006 et révèle des détails inédits de la vie de Carrie Mathison.

C'est l'histoire de Hoover Sears, clown de son métier, qui s'occupe de quatre enfants handicapés, devient en quelque sorte leur père adoptif et lutte pour les garder. Le style est familier, direct, vivant, expressif et le ton tendrement ironique. Livre bouleversant qui pose un problème douloureux.

V. Linhart a repris le récit des survivants de l'holocauste à leur arrivée en France et a cherché à savoir comment ils ont tenté de retrouver une place dans un monde qui voulait ignorer la réalité de la Shoah.

Ce deuxième volume d'une série de trois qui entend faire la synthèse de la recherche historique sur l'évolution culturelle du corps dans la société occidentale entre 1789 et 1914 met l'accent sur le corps des anatomistes, le corps observé, manipulé, disséqué et aussi sur le corps qui souffre et qui jouit. ©Electre 2023