Le soir, dans la chambre à coucher d'un couple, l'auteur imagine un tête-à-tête : tandis que le militant masculin d'extrême droite dort, la femme veille avec un livre à la main. Ce moment de solitude et d'intimité féminine permet de révéler qui est vraiment celui qui partage son lit et sa vie.

La narratrice se trouve successivement dans une crèche en montagne, dans une capitale d'Europe ruinée et gelée, dans un pays perdu au bord de l'océan, sur Internet, à Lourdes, dans un bordel en temps de guerre, à Notre-Dame de Paris. Elle s'adresse au lecteur et évoque les hommes, frères, fils, compagnons de vie et amants.

Héritier du maharaja de Begawad, Abhay est un jeune homme qu'étouffe la société féodale dirigée avec un paternalisme despotique par son père. La Seconde Guerre mondiale est pour lui l'occasion de s'émanciper et de s'engager dans l'armée.

Dans un espace rétréci par le mur qui le ferme et qui avance tel le temps, quatre comédiens, sous les ordres d'un Grand Imagier avec qui ils ne communiquent que par portable, mettent en scène des tableaux édifiants, diffusés auprès de neuf millions de téléspectateurs... Une pièce de théâtre, entre le roman et le conte.

Au début du XXe siècle, l'histoire d'une dynastie de montagnardes inflexibles et intransigeantes jusqu'à la mort. Le père de l'héroïne est éleveur et possède les meilleurs étalons noirs de la région. Son épouse et sa fille sont tout aussi passionnées par ces animaux.

L'inspecteur Legrand et le docteur Hauterive assistent à l'exhumation du corps de Gabrielle d'Estrée, favorite d'Henri IV. Des analyses sont pratiquées sur le reste de son squelette. Ils enquêtent sur les dernières semaines de la vie de cette femme. A la veille de monter sur le trône de France et de Navarre, enceinte et se sentant menacée, elle tente de déjouer les plans macabres de ses ennemis.

Dans ces deux oeuvres écrites en 1905 et publiées dans des revues, la guerre russo-japonaise et la victoire du Japon jouent un rôle primordial. Dans la première nouvelle, le retour des soldats de la guerre s'effectue dans une atmosphère sombre et onirique, tandis que dans la seconde, un jeune homme, Yasuo, est aux prises avec des démons et doit faire face à des incidents tragi-comiques.

Dans les années 1950, Sam, Archi et Henry sont étudiants et entrent à Harvard où ils deviennent amis en dépit de leurs différences. Ils ont chacun des vérités à dissimuler : Archi n'appartient pas à une grande famille américaine, Sam, le narrateur, est un enfant adopté et doit cacher son homosexualité et Henry est en réalité un Juif polonais. Une fresque sur la vie dans une université américaine.

Relecture de la vie d'Yves Klein, l'inventeur de l'International Klein Blue. L'auteur évoque les principaux moments de sa vie, de sa naissance à son adolescence en passant par sa vie d'artiste dans le Paris des années 1950.

En 1939, le jeune héritier de la famille Sintes disparaît en mer au large de Minorque. Sa famille adopte Colin, un orphelin anglais qui prend son nom et sa place. Pendant ce temps, Aloysius, sauvé par un navire nazi, mène une nouvelle existence en Allemagne. Mais en 1980, à Barcelone, Aloysius et Colin se rencontrent et se reconnaissent. Premier roman.(Electre)

Elliot Barrow a fondé une école dans une réserve indienne de l'Oregon, où il élève seul sa fille Amélia, après le décès de la mère, Astrid. Dans le Connecticut, Nat révèle à sa fille Willa que sa mère Caroline est morte en participant à une action terroriste, et l'emmène rendre visite à Elliot Barrow, qui a été le dernier amour de Caroline.

Christian Millau est l'homme de plusieurs vies. Grand reporter, critique littéraire, romancier, mémorialiste, chroniqueur judiciaire, satiriste, voyageur et amoureux de bonne chère, son talent est chaleureusement reconnu par la critique et le public. Parmi ses parutions les plus récentes : Au Galop des Hussards (Grand Prix de l'Académie française de la biographie et Prix Joseph Kessel), Bons baisers du goulag et, aux éditions du Rocher, Dieu est il gascon ?, Le Passant de Vienne (Un certain Adolf) et Le Petit Roman du vin.

Récit des parcours des émigrations russes en France évoquant diverses figures telles que la comtesse de Ségur, Lénine, Pierre Bérégovoy, Marina Vlady, Nathalie Sarraute, Nina Berberova ou encore Joseph Kessel et Henri Troyat.

Roman historique se déroulant de fin 1942 à janvier 1944 qui relate l'épopée de Nicolas Charpentier. Ses aventures singulières vont faire de lui, sans qu'il l'ait recherché une éminence grise écoutée et décidée à jouer à la fin de la guerre un rôle politique important.

Et si la langue française était une valise diplomatique ? Mieux : une lanterne magique projetant sur les murs de l'universalité ces merveilleux malentendus révélateurs, qu'on trouve à profusion dans toute conversation en français de laboratoire : tel qu'on le pratique à l'étranger. Comme l'expérimenta Georges Londeix, chargé par le Quai d'Orsay dans les années 60 d'enseigner la langue de Molière selon une méthode audiovisuelle futuriste entre Monterrey, ville perdue du Mexique, Washington, Florence ou Porto-Rico. Car l'époque se prête à ce genre de conquête culturelle, mâtinée de fiction géopolitique. Le gaullisme est la tentation du Che, le Vietnam, peut-être, le nouveau théâtre d'opérations de John F. Kennedy... et le Nouveau Roman, un problème de mathématiques insoluble pour les poètes d'après-guerre. Voilà pourquoi le récit de Georges Londeix, alias « Djurdjew » ou « Lansdale » pour les Américains, jongle entre chronique de voyage, roman d'espionnage et fiction intimiste pour nous livrer les clefs d'une grande fresque historique. Vue depuis le bout de la lorgnette made in France. « Puisque être français, c'est prendre en considération autre chose que la France », selon la belle formule de Witold Gombrowicz.

Le Dr Coote, un ami du professeur Childermass, spécialiste du folklore vaudou, a rapporté de voyage un sinistre tambour dont il redoute le pouvoir. Ce tambour appartiendrait à la secte des adorateurs du Baron Samedi, le seigneur des morts. Le professeur, Johnny Dixon et son amie Fergie ne prennent pas ses craintes au sérieux, jusqu'à au moment où Fergie tape sur le tambour.